What about us ?

8.

« Renoir, je peux vous parler, s'il vous plaît ? »
Étonnée que le commandant l'interrompe en plein interrogatoire, Candice le suivit. Une fois arrivés dans son bureau, Paul Fevre ferma doucement la porte et se tourna vers Candice.
« Hum, Renoir... Je vois bien que vous n'êtes pas dans votre assiette... Vous voulez en parler ?
- Vous m'avez interrompue dans cet interrogatoire... pour me demander ça ? l'interrogea-t-elle, incrédule.
- Oui, enfin... qu'est-ce qui ne va pas ? Dites-moi, vraiment... Vous avez des problèmes ? C'est Dumas, c'est ça ? Il vous fait des avances et vous n'osez pas le repousser ? Ça ne m'étonnerait guère pas de lui, il me fait plutôt mauvaise impression !
- Non mais ça va pas ? l'interrompit Candice, choquée. C'est ma vie privée, et ça n'a strictement rien à voir avec Antoine ! Non mais vous me prenez pour qui ? Vous n'avez pas le droit... »
Sans qu'elle ne l'aie vu venir, Fevre se pencha soudainement vers elle, agrippa sa taille et chercha à atteindre ses lèvres. La claque qu'il se prit fut... magistrale !
« Mais vous êtes complètement fou ! hurla-t-elle a l'intention de son « amoureux transi ».
Elle se dépêcha de sortir de la pièce, passa devant la salle d'interrogatoire, les brigadiers et lieutenants de son équipe, et sortit du commissariat, se dirigeant vers l'hôtel. Elle ne savait plus quoi faire... elle ne voulait pas retourner au commissariat à cause de Fevre, mais elle ne voulait pas non plus rentrer à Sète à cause de David... Elle s'arrêta sur le banc où elle avait mangé avec Antoine le midi même, et a peine assise, fondit en larmes. C'était la deuxième fois de la journée, et pour la même raison : les hommes.

Antoine s'apprêtait à rentrer en salle d'interrogatoire pour interroger Hugo Klark, quand il vit passer une tornade blonde, qui se dirigeait en vitesse vers la sortie. Son sang ne fut qu'un tour : il laissa tomber le dossier à ses pieds et sans hésiter, se précipita à la suite de Candice. Une voix résonna derrière lui. En se retournant, il découvrit Paul Fevre, adossé à la porte de son bureau, qui se tenait la joue.
« Dumas ! Dumas, revenez ici ! TOUT DE SUITE ! » s'égosilla-t-il.
Malheureusement pour lui, Antoine ne prêta aucune attention à ce que le commandant disait, et sortit à son tour en trombe du commissariat.

Candice fut quelques minutes plus tard rejointe par Antoine. Sans lui demander ce qu'il se passait, il s'assit à côté d'elle, la prit dans ses bras et la berça pendant de longs moments. Elle pleurait toujours, mais au fur et à mesure qu'Antoine ajoutait de la « force » à son étreinte, ses pleurs se tarissaient petit à petit. Candice finit par se calmer, mais Antoine ne la lâcha pas. Sans qu'il ne lui pose aucune question, elle se lança :
« C'est Fevre, il a... il a... voulu m'embrasser... je l'ai repoussé hein, mais...
- Tu es sérieuse ? cria Antoine, qui paraissait réellement choqué. Fais tes affaires, on se casse Candice. »
Il commençait déjà à se lever, en prenant Candice par la main et se mit en marche vers l'hôtel.
« Antoine, attends ! On ne peut pas partir !
- Tu rigoles j'espère ? Déjà, l'autre abruti de professeur et maintenant lui ? Ce sera qui le prochain, le gamin que l'on doit interroger ? Candice, ça suffit, je refuse que tu aies à endurer ça plus longtemps !
- Non, s'il te plaît ! Je ne peux pas les laisser tomber...
- Mais de qui tu parles ?
- De Charlotte et Anna... elles comptent sur nous...

•••

Et voilà, le 8eme chapitre est terminé. Je tiens à m'excuser, car mon dernier post date de plus de deux mois (alors que j'avais dit que j'essaierai de poster un chapitre tous les 4/5 jours aha). Mais il y a eu la rentrée, la reprise des cours, du sport et tout ça et j'avais vraiment une baisse de moral, je n'avais pas du tout la tête à l'écriture. Je sais que ce chapitre est court, mais je veux vous montrer que je n'abandonne pas ma fiction, que je ne laisse pas tomber wattpad. Je vais essayer de poster plus régulièrement, mais ce sera sûrement toutes les deux semaines ou quelque chose du genre. En tout cas, merci à vous, merci de laisser toujours des commentaires bienveillants, merci pour votre patience, et merci d'être toujours plus nombreux ❤️