Vampire Academy : Âme Brisé

Chapitre 10 ✔

Récap du chapitre précèdent :

« Une fois levée Octavia est partie courir le long de l'enceinte de l'Académie, avant de grimper le haut d'un arbre afin de regarder le coucher de soleil. Une fois revenue dans sa chambre, elle s'est préparée, et Isaac est venu la voir. Ils se sont disputés parce qu'il lui a avoué connaître les parents d'Octavia, et savoir que celle-ci était leur fille

Elle a fini par lui avouer qu'elle lui en voulait de ne pas lui avoir dit plutôt la vérité parce que ça l'avait obligée à mentir ainsi qu'à se sentir seule, avant de lui demander de partir de sa chambre. Suite à ça, elle est partie rejoindre ses parents ainsi que la Reine Vasilisa dans le bureau des gardiens, et en profita pour demander à ses parents la raison de son changement d'académie. Ils lui ont avoué que c'était parce que l'académie des Youngblood n'était plus un lieu sûr pour elle.

Après avoir posé plusieurs autres questions, elle est partie rejoindre Andrew devant la grande salle. Elle lui a rapidement parlé, puis est partie s'asseoir avec les autres novices pour écouter le discours de sa Tante. Une fois le discours terminé, tous les novices sont partis dans leurs cours respectifs. Cour dans laquelle ses parents ainsi qu'un autre gardien ont raconté un de leurs récits de combats.

Durant ce cours, deux novices du nom de Mathieu, et Arthur ont insulté ou manqué de respect à Octavia. Ce qui l'a poussée à en frapper l'un deux. Voyant qu'elle était sur le point de se faire virer de la classe elle à laissée sa mère, s'occuper du deuxième.

Et pour donner une leçon à Arthur, cette dernière allait personnellement se charger de connaître son niveau en cour pratique de défense et d'attaque. »

***

Le cours avec mes parents commençait par un simple échauffement, pas très compliqué pour ces novices jusqu'ici. Ce fut après, que tout commença à dégénérer.

Le moment même où ma maternelle a demandé à Arthur de venir face à elle.
En voyant le visage de celui-ci, je compris à quel point le spectacle allait me rendre joyeuse. J'en ressentis même une sorte de satisfaction à savoir que ma mère allait réduire son ego en miettes. Et mon humeur augmenta encore en puissance lorsqu'elle lui avoua qu'elle ne lui ferait aucun cadeau. Parce que je cite, « les Strigoï ne font pas de cadeau non plus », mais j'oubliai délibérément cette partie.
Une fois qu'ils furent en position l'un en face de l'autre, ils commencèrent la démonstration en se tournant autour. Je mis en route un chrono que j'avais piqué dans un placard de stockage de matériel sportif. J'avais hâte de voir combien de temps Arthur allait mettre à se faire ratatiner.

Mais ce qui fut le plus impressionnant était que ma mère - qui n'était pas très grande, tout juste 1 mètre 62 – semblait en faire 20 de plus avec l'assurance qu'elle dégageait.

Comme toujours, celle-ci n'avait aucun problème à analyser chacun de ses mouvements. Quant à lui, il peinait à garder toute sa concentration sur son adversaire. Il avait déjà du mal à analyser et à anticiper mes mouvements, alors ceux de ma genetrice, qui avait plus de 20 ans d'expérience derrière elle, était mission impossible pour lui.

En jetant un coup d'œil à mon père en face de moi, je compris que lui aussi s'en était rendu compte, quand bien même il n'avait jamais cessé d'enlever son masque imperméable. Mais je le connaissais suffisamment pour savoir ce qu'il pensait.

A peine quelques secondes après le début du combat, ma mère feinta une attaque, et sans étonnement cet abruti tomba dans le panneau. Il n'eut pas le temps de comprendre son erreur que ma maternelle se tenait déjà face à lui et lui mit un coup de pied retourné dans le ventre.