CHAPITRE 8

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Je décide alors de lui poser :

- Je sais que tu souffres de la mort de ton père mais j'aimerais comprendre ce qu'il s'est vraiment passé. Je ne t'oblige pas à en parler, je veux seulement pouvoir t'aider et savoir ce qui te fais tellement souffrir...

- En réalité, je n'ai pas seulement perdu mon père. Le soir de l'accident, mon père venait d'apprendre la mort de ma mère...

Il fait une pause pour ne pas pleurer et reprend.

- Alors, il a bu toutes les bouteilles d'alcool qu'il a pu trouver, malgré celles que j'ai pu vider et jeter. Il me faisait peur, tout ce qu'il me demandait, je me sentais obliger de le faire. Quand il m'a dit de monter dans la voiture, j'ai eu tellement peur que j'ai obéis sans broncher, il était ivre et il voulait conduire. Quand on est sortis de la ville, j'ai commencé à m'inquiéter et je lui ai hurlé dessus en lui demandant de faire demi tour.  A ce moment là, on passait sur un pont et il s'est tourné vers moi et m'a insulté de tout les noms en me disant que c'était de ma faute si ma mère était décédé. C'était la première fois que je le voyais comme ça et d'un coup, on a percuté la barrière de sécurité et on est passé par dessus... La voiture a coulé et au        bout de quelques minutes, j'ai réalisé que si je ne sortais pas maintenant j'allais rester enfermer dans la voiture et me noyer. Alors, je me suis détaché et j'ai essayé de briser la vitre de la portière mais tout ce que j'ai gagné à faire c'est juste une petite fissure. Je n'avais plus beaucoup d'air, l'eau m'arrivait au cou donc j'ai pris le plus d'air possible et j'ai frappé dans la vitre sans faire attention à mon père qui était        inconscient. j'ai réussis à briser la vitre et l'eau m'a éjecté hors de la voiture. Quand j'ai réussis à sortir, je suis remonté à la surface pour reprendre de l'air avant d'aller chercher mon        père. Quand je suis redescendue, il ne respirait plus, je l'ai quand même remonté et des personnes ont appelés les secours. Quand je suis arrivé à l'hôpital, je ne voyais pas mon père, j'insultais toutes les personnes qui me demandaient de me calmer ou de rester allongé alors ils m'ont injecté un tranquillisant.        Quand je me suis réveillé, j'étais seul dans ma chambre d'hôpital et un médecin est venu m'annoncer la mort de mon père.

Woua, je ne sais pas quoi dire. J'ai tellement de peine pour lui, que j'en pleure. Lui aussi pleurs, il a traversé tout ça seul, sans sa mère et sans son père. Je croyais qu'il avait terminé mais non il continue :

- Ma mère avait un cancer, elle ne vivait plus sans son aide respiratoire alors elle restait à l'hôpital. Je ne pouvais pas lavoir souvent. Mon père ne voulait pas que je l'a vois dans cet état,elle était tellement faible. Chaque geste qu'elle faisait lui prenait le plus d'énergie possible, elle ne dormait pas, elle avait des traitements qui l'affaiblissait de plus en plus, de jour en jour,je ne pouvais la voir que trois fois par mois. J'aurais tellement aimé lui parler, la prendre dans mes bras, l'embrasser, lui dire jet'aime pour une dernière fois. Je ne lui en voulais pas dêtre partie trop vite mais je n'ai jamais eu cette occasion avec aucun de mes parents.

- Gabriel, je suis tellement désolée, si tu savais comme je regrette, dis-je en pleurant.

Il me prend dans ses bras et je l'entends soupirer discrètement et se parler à lui même :

- Bravo mec, première soirée que tu passes avec elle et tu chiales, tu donnes une super image de toi !

Je me retourne et le regarde.

- N'est pas honte de pleurer devant moi, jamais.


Il prend mon visage entre ses mains et m'embrasse tendrement, cette sensation... c'est juste parfait. Si seulement ça pouvait vraiment exister, j'ai tellement peur de me réveiller et de réaliser que ce n'était seulement qu'un rêve qui ne se réalisera jamais. Tout ce qu'il m'a dit m'a vraiment beaucoup touché, je ne m'attendais pas à ce qu'il me confie des choses aussi personnelles, pour lui pleurer devant une fille c'est une honte mais pour moi ça explique qu'il a vécu beaucoup de chose et souffert durant son enfance, je suis tombée sous le charme de cet inconnu, jamais je n'avais ressenti ça pour une personne. Il détache ses lèvres des miennes et je vois dans son regard qu'il va mieux, il fait même un magnifique sourire qui fait apparaître ses fossettes, il est tellement mignon.

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Salut, je suis vraiment désolé pour cette absence prolonger.

Je ne sais pas vraiment quoi vous dire à vrai dire, je m'excuse simplement.

N'hésitez pas à commenter.

Je vous embrasse mes petits anges bonne soirée bisous.

Le soir de notre rencontreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant