Épisode 38

388 35 3
                                    

                        ***Kelvin***

Le mariage se passe à merveille. Tout le monde est heureux et l’ambiance est de taille. Tous mes anciens coéquipiers sont présents et nos deux familles. Leïla au début était morose sans doute à cause de ce qui s’est passé hier avec Laure mais au fur et mesure elle s’est détendu et là elle est au top de sa bonne humeur. Nous sommes à l’étape du mariage à l'Indienne et là elle exécute avec un groupe d’indien venu d’Inde des pas de danse de chez eux. C’est vraiment beau dans l’ensemble. J’ai essayé mais mes pieds se mélangeaient à chaque fois donc j’ai préféré venir m’asseoir et les regarder. Quelques-uns des joueurs et leurs femmes les rejoignent essayant tant bien que mal de danser comme eux. Leïla est belle dans son sari avec son ventre rebondi. Notre couleur de mariage c’est le rouge bordeaux et le jaune or donc moi je suis en tunique jaune avec un châle rouge sur mon cou. Leïla elle est en sari rouge mais le petit haut qu’elle a mis en dessous est jaune ainsi que les nombreux bijoux qu’elle porte. Mes parents se sont aussi joints à nous en portant des saris ainsi que les enfants.

On passe maintenant à l’ambiance de chez nous et nous nous sommes encore changés. C’est maintenant à moi de montrer à ma femme que je suis un bon danseur. Le DJ met les sons coupé décalé et je saute sur la piste de danse avec mes partenaires de foot. Les invités hurlent d’admiration devant nos jeux de jambes et de reins. Moi mon regard ne quitte pas celui de ma femme qui me sourit à pleine dent. Je m’avance vers elle pour la tirer sur la piste.

Leïla : Non Kelvin je ne sais pas danser.

Moi : Anicet m’a dit que si donc si tu vas danser sinon je te divorce.

Leïla (éclatant de rire) : Quoi ? A cause d’une danse ?

Moi : Non à cause de ta non soumission.

Leïla : Mais je ne suis pas insoumise.

Moi : Si. Tu refuses de danser alors que je te le demande donc c’est de l’insoumission et tu vas recevoir une bonne fessée si tu continues.

Elle éclate de rire et on se rend sur la piste de danse. Elle bouge timidement mais à un moment prise par l’ambiance elle se déchaine. Je ne reconnais plus la Leïla timide, c’est une danseuse pro que j’ai devant moi. Les gens se tournent vers elle et font une ronde autour d’elle. Je rentre dans la ronde et nous dansons ensemble sur le m’boyo de Kédjévara. Nous sommes applaudis et c’est à ce moment qu’elle se rend compte qu’elle s’est un peu trop lâchée. Elle se cache le visage avec les mains en riant aux éclats puis se jette dans mes bras. Au même moment la musique change pour un slow. Nous dansons amoureusement toujours encerclés par les invités qui par la suite se mettent aussi à danser chacun avec son partenaire.

Moi : Toi et moi sommes passés par toutes sortes de tornades hein ?

Leïla : Oui et nous nous sommes enchainés avec notre amour ce qui nous a conduit à ce jour. Jamais au grand jamais je n’aurai pensé qu’un truc pareil m’arriverait.

Moi : Et moi jamais je n’aurai pensé qu’une fille avec seulement une partie de visage me ferais tant d’effet moi qui étais habitué à des tops modèles. Tu es la plus belle femme que j’aie jamais vue. Même les tops modèles ne t’arrivent pas à la cheville.

Elle éclate de rire et je la rapproche de moi pour l’embrasser. Nous continuons à danser nos fronts collés jusqu’à ce que son père vienne me la prendre pour danser avec elle. Moi je me dirige donc vers sa mère qui est assise en train de discuter avec des gens venus de l’Inde.

Moi (tendant ma main) : Vous m’offrez cette danse chère deuxième épouse ?

Belle-maman : Bien-sûr très cher époux.

LeïlaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant