LA TREVE

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chapitre 5


Ce sont les courbatures qui ont raison de mon sommeil le lendemain matin, emmitouflée dans mon édredon vert entre deux positions sur ce fauteuil face au vitrail, porte de verre de ma prison.


L'image que me renvoie le miroir quelques minutes plus tard dans la salle de bain ne me remonte pas le moral, avec mes yeux encore enflés de larme, mon visage vide d'émotion et ma robe blanche froisser par une nuit mouvementée. Pourtant cela me rassure me donnant une conscience aigue de l'importance de cette journée, bien que je ne sache trop a quoi m'attendre pour le moment au moins je serais fixé la fin de cette journée, qui promettait d'être vive en émotion.mon instinct de survie maintenant bien éveillé je me sens enfin prête à faire face à la suite, la tête froide .

La même jeune fille que la veille fit son entrée, elle refait le lit avec des draps propres et dépose sur le lit un édredons semblable à celui que j'avais abandonné sur le fauteuil. Passant la porte délimitant sa chambre, elle revint sur ses pas et déposa dans la penderie de nouvelles robes, des jupes et des chemisiers avant d'en interdire l'accès par une clef. De nouveaux sous vêtement prirent place dans les tiroirs qui furent eux aussi barrer a clef.puis une robe autre robe blanche  est déposée sur le lit, une robe bustier encore plus vaporeuse que celle que je porte encore.

La jeune fille quitte la pièce emportant avec elle l 'édredon souiller sur la chaise, Enzo en bon gardien, veille la porte, jusqu'à ce que la jeune fille quitte les lieux. Avant d'avancer et de déposer sur le divan deux coussins et une petite couverture, puis un repas chaud sur la table devant le fauteuil ou j' avait passé la nuit. Il quitte la pièce, un regard chaleureux vers moi rester inerte dans le cadre de porte séparant la chambre de la salle de bain.

Mais une fois le valet sorti je me libère de mon hébétude pour me ruer vers la penderie tentant en vains d'en faire céder le loquet pour pouvoir me couvrir de vêtements moins audacieux,combat que je fini par abandonner pour savourer ses omelettes avant l'arriver de la suite de la journée.

Enzo fut de retour une heure plus tard accompagné de deux hommes vêtus de noir le visage couvert d'une cagoule, ils étaient placer derrière lui et me dévoraient des yeux, le valet pour sa part m'observe, un regard surprit passant de la robe bustier encore sur le lit à celle de la veille que je porte toujours .


''Le serviteur se demanda si la personne devant lui était consciente de l'image sensuelle qu'elle lui renvoyait, avec ses cheveux en bataille, ses yeux cernée emplie d'appréhension, son corps juste assez ronds pour assurer au regard des connaisseurs une peau chaude et douce,ce regard prêt a la bagarre et cette fragilité émotive que démentaient les frissons sur sa chair laiteuse et ses mouvements trop secs qui appelaient les loups à tenter leur chance. coupant court a ses pensées. il fit signe à ses comparses.''



je reste passive quand l'un d'eux m'enchaîne les chevilles se mettant à genoux devant moi, cet anonyme ne peux se retenir de glisser l'un de ses doigts audacieux sur mon pied nue , et mon réflexe de retrait arrêter par les chaînes lui arracha un grognement de satisfaction que le valet ne peu qu'imaginer. Quand le premier homme se lève enfin, le deuxième s'avance vers moi et me fixe les poignets devant moi avec des menottes le regard de prédateurs allumés au fond des yeux sombre, le geste exquiser , vers moi, me fait encore plus peur que le contact avec le premier homme.


C'est Enzo qui s'avance ensuite, m' enserrant le cou d'un collier de chien, dont le centre était parsemé de petites pierres grises.Les deux homme cagoulés s'installent alors derrière moi et Enzo fixe au collier une laisse après avoir fixé un bâillon de cuir dans ma bouche , un coup sur la laisse, qui me fait comprendre qu'il était temps de se mettre a avancé.

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