Je comprends ?

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Bonjour/Bonsoir !

Alors déjà: @Docarts merci de corriger et relire mes textes depuis le début. Tu as beaucoup de courage et de patience, le monde ne te mérite pas jtm . 

Voilà ça c'est fait, maintenant je m'excuse d'avance pour ce texte... Promis le prochain sera plus joyeux... 

Bonne lecture ! 

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"I try to love you best as I can
But you know that I'm only a man"

Une journée particulièrement sinistre était en train de se finir dans la ville de Londres. La pluie n'avait cessée de tomber depuis très tôt le matin, les gens n'avaient pas non plus cessés d'être plus désagréables les uns que les autres et cela faisait maintenant plus d'une heure et demi que John Watson attendait. Il ne savait pas ce qu'il attendait exactement mais il s'ennuyait énormément. L'ancien militaire était assis dans un fauteuil dans son nouvel appartement avec son nouveau colocataire, qui lui, regardait par la fenêtre depuis plusieurs minutes maintenant. John venait de s'installé au 221B Bakerstreet il y a quelques jours maintenant et depuis sa vie ne cessait de prendre une tournure à laquelle il ne s'attendait absolument pas.
À chaque fois qu'il y pensait, il se disait d'ailleurs que sur tous les cinglés de Londres, il était définitivement tombé sur le plus étrange, irritant, insupportable et méprisable des Hommes.

- Arrête de soupirer toutes les deux minutes, tu m'agaces.

Watson redressa aussitôt la tête en entendant ces quelques mots. Il suffisait apparemment de penser au mot « énervant » pour que Sherlock Holmes se décide à intervenir.

- Cela fait plus d'une heure que tu m'as interdit de quitter l'appartement car tu es censé avoir besoin de mon aide. Je pensais que nous allions avoir une affaire ou-

- Tu penses mal. Se contenta de répondre d'une voix grave le détective.

John soupira une nouvelle fois, ignorant la protestation de son colocataire. Il ne comprenait pas pourquoi il restait enfermé ici alors qu'il pourrait faire un tas d'autres choses. Il ne savait pas exactement ce qu'il pouvait faire d'ailleurs, sachant qu'il était célibataire, nouveau dans le quartier et sans amis, mais il était certain que même de rester debout sous la pluie, sans rien faire, serait plus supportable que de passer ne serait-ce qu'une minute de plus dans ce taudis en compagnie de Holmes.
Le médecin décida donc de se lever et de se diriger vers la sortie, bien déterminé à s'occuper, toujours sans trop savoir comment cependant.

- Tu vas où ?

John se retourna pour faire face à un Sherlock toujours immobile face à la fenêtre. Il se demanda même si le détective avait réellement parlé ou s'il commençait déjà à halluciner après seulement une semaine de cohabitation avec Holmes.

- J'ai autre chose à faire que... de ne rien faire.

- C'est faux. Répondit simplement Sherlock avant de bouger le rideau.

- Écoute Sherlock, j'apprécie de passer du temps avec toi mais j'ai aussi le droit de-

Un bruit de crissement de pneu se fit soudainement entendre, stoppant John dans sa pauvre tentative d'auto-persuasion. Après quelques secondes, le bruit d'une sirène se mit à retentir, provoquant une joie soudaine chez Sherlock.

- Prends ton manteau John.

- Je t'ai dit que j'avais autre chose à faire. Répliqua Watson sans se rendre qu'il était entrain de se diriger vers le porte manteau.

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