Chapitre 54 : la bataille (1)

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Bip bip bip

Hermione sortit son téléphone et le déverrouilla pour lire le message de son meilleur ami.

- Harry vient de m'envoyer la photo. Il sont devant un manoir assez sombre et lugubre.

- Parfait. Montre. Toi Granger, tu restes ici, ordonna Blood d'un ton sévère qui ne laissait aucune place à la contestation.

La plupart des sorciers présents dans la pièce hochèrent la tête, d'accord avec l'auror. Il ne fallait pas que la jeune mère fasse rater toute la mission.

Mais c'était sans compter la détermination de la jeune femme qui n'allait pas se faire marcher sur les pieds par un vieux.

Elle fixa Fred avec un air moqueur. Il savait bien ce qu'elle comptait faire et il hocha la tête de droite à gauche, pour l'empêcher de le faire.

Mais elle ne pouvait pas rester à l'arrière quand les autres allaient combattre pour ses filles.

- Hors de question. Je viens et vous ne pourrez pas me l'empêcher.

Et, sans leur laisser le temps de répliquer, elle couru vers le portail pour transplaner malgré les cris et les appels des autres qui la suppliaient de revenir et que c'était trop dangereux pour elle, puisqu'elle était visée.

Quelques secondes plus tard, elle se matérialisa près de son ami qui la regarda d'un air désespéré et fataliste. Il s'y attendait plus que tout le monde et savait qu'il ne pourrait rien lui dire. Ses filles étaient concernées.

- Mione, tu ne devais pas venir... soupira avec lassitude le balafré sans essayer de lui demander de rentrer sachant plus que personne que cela ne fonctionnerait pas.

- Tu n'as aucune autorité sur elle, se moqua le blond qui était heureux de la voir, la comprenant. Content que tu sois là ma belle !

- Merci Dray.

Il l'embrassa sur la tempe et elle se serra dans ses bras, frissonnant. Il enleva son pull pour le lui mettre sur les épaules.

- Mais... et toi ?

- J'ai plein de muscles, je ne suis pas en sucre, déclara t-il en bombant le torse. Cette bataille va me réchauffer.

- Où sont les autres ? Demanda Harry, coupant net les élans de narcissisme de la fouine.

- Ils vont arriver... Ils doivent pester à cause de moi et j'ai lâché mon portable en route, éteint !

Les deux soupirèrent face à l'attitude puérile de leur amie mais ne purent s'empêcher d'esquisser un sourire lorsqu'elle les fixa avec une mine angélique.

En effet, quelques secondes plus tard, plusieurs « pop » sonores brisèrent le silence tendu de la nuit.

- Hermione, soupira George avec amusement, il nous a fallu du temps pour retrouver le code de ton téléphone ! Bien joué !

- Merci !

Il lui embrassa la joue et en profita pour lui murmurer :

- Franchement, ma date de naissance ! Tellement prévisible ! Je n'en attendais pas moins de toi mon amour ! Ne t'inquiète pas, je vais rompre avec Angie et m'enfuir avec toi !

Elle lui tapa la tête en le traitant d'idiot et Angelina le rejoint, ayant entendu encore une fois les bêtises de son mari.

- Tu n'en as pas marre de raconter n'importe quoi, soupira la métisse en riant tandis qu'il lui embrassait le cou.

N'oublie pas que la vie est belle, HermioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant