Chapitre 40 : on ne peut pas lutter contre la nature humaine

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               Ils étaient tous abasourdis. Ce n'était pas possible. La propre sœur de Daphné n'avait pas pu vouloir la tuer.

Daphné semblait anéantie face à la nouvelle. Tous la couvaient avec attention car son teint était cadavérique et un surplus d'émotion pouvait la faire chanceler à n'importe quel moment.

- Ce n'est pas possible Astoria, dis moi que c'est faux, supplia Daphné, les larmes aux yeux.

Mais sa jeune sœur la fixait sans ciller avec un air supérieur, et déclara d'une voix froide dénuée de toute émotion :

- Non, c'est vrai.

Des aurors s'approchèrent et mirent des menottes à la cadette des Greengrass.

- L'équipe des aurors est désolée mademoiselle Daphné Greengrass, dit un auror en enlevant les liens qui liaient ses pieds et ses mains.

- Ce n'est rien, vous ne pouviez pas savoir. Ma sœur avait bien prévu son coup.

Théodore était furieux, les poings rageusement fermés dans ses poches et lançaient des regards furieux aux aurors qui avaient brutaliser sa femme, ou du moins, celle qui partageait sa vie.

Ils se rendirent vers une salle d'interrogatoire dans l'optique d'avoir plus d'informations sur cette agression qu'ils ne comprenaient pas.

- Expliquez nous Astoria, ordonna un auror.

La jeune fille sourit sarcastiquement mais ne dit rien.

Drago la fixait d'un regard dur et froid. Oh oui il comprenait pourquoi son père, Lucius Malefoy, avait désiré cette fille pour belle-fille. Elle était le stéréotype-même de la parfaite sang-pure prête, sauf qu'elle n'était pas une sang-pure... Seul problème mais pas des moindres !

Il sourit sans le vouloir et reçu en échange un regard étonné de la part de Blaise qui malgré sa tristesse, n'en restait pas moins attentif aux faits et gestes des autres.

Le blond haussa les épaules pour seule réponse, signe que cela n'avait pas de grande importance. Et le métisse n'insista pas, préférant retourner à son occupation principale : tenter de tuer Astoria par la simple pensée.

Elle les narguait et rien ne pouvait plus faire enrager Théo.

- Donnez lui du véritaserum, elle n'aura pas le choix ! Ordonna t-il d'une voix qui n'acceptait pas de contestation.

Les aurors échangèrent un bref regard, se disant que ce procès était bien le moins conforme aux règles du gouvernement et, quitte à ne pas être conforme, autant ne pas l'être jusqu'au bout.

Ils acceptèrent alors, heureux de trouver une alternative au silence de la jeune fille bien décidé à ne donner aucune information.

Astoria perdit alors de sa superbe et blanchit considérablement.

- Vous n'avez pas le droit, s'écria t-elle. L'usage du véritaserum est très réglementé et vous ne pouvez pas l'user à votre guise. Vous serez punis si vous m'en faites boire !

Les aurors sourirent.

- La demoiselle aurait-elle peur de nous livrer des secrets ?

- Je n'ai rien à cacher !

- Alors tu n'auras rien contre un petit verre ! Rit jaune Théo.

- Je n'ai pas soif !

« Ce qu'elle est butée, ma parole ! » sourit narquoisement Drago « On dirait moi plus jeune ».

N'oublie pas que la vie est belle, HermioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant