Laughing Jack (2)

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"Oh mon Dieu! Wowo est de retour!
Oh mon Dieu! C'est ENFIN la suite de Laughing!
Oh mon Dieu! Wowo écrit en début de chapitre!
Mais vite, il faut lui envoyer des fleurs! Oh mon D-/"

TA GUEULE!

On a compris! J'ai trainé un peu, beaucoup... Mais en même temps l'école a repris alors fais pas chier please! En plus j'avais la flemme! Et plus de wifi...

"Encore la flemme?!"

T'as pas compris? J'ai TOUJOURS la flemme!

Bref... Si t'as oublié le début, retourne le lire sinon tu vas rien piger et je ferai pas de résumé pour toi espèce de flemmard/e!! (Mdr tu notes l'ironie? -_- Jpp de moi et mon humour ptn...)

Sur ces belles paroles inutiles, bon chapitre et à bientôt bande de petits gens!

Wowo <3
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Ça fait une semaine que je suis sortie de l'hôpital.

J'ai été envoyée dans un centre pour jeune avec des problèmes psychologiques. Personne ne m'a cru quand j'ai expliqué qui m'avait attaqué et ils m'ont même accusée d'avoir tout inventé à cause du choc de l'assassinat de mes parents et d'avoir croisé leur assassin. J'ai été traitée de folle... Les médecins qui sont censés me venir en aide ne font rien pensant que ça passera. Mais il va revenir, j'en suis sûre...

Depuis cette abominable nuit, je suis en proie à des crises de panique, de la paranoïa et des cauchemars. Je commence à avoir des troubles de la réalité... J'ai tellement peur qu'il revienne.

Ma peur augmente de jour en jour, ils m'ont forcée à voir un psy et à prendre des cachets. J'ai juste l'impression que ça ne fait qu'empirer les choses. Les cauchemars sont de pire en pire et je suis sûre de l'avoir vu plusieurs fois. Cela avait mené à une crise, des hurlements, des pleurs et être enfermée dans ma chambre, attachée sur mon lit...

Quand je m'endors, à cause des médicaments, j'entends... comme une musique. C'est étrange...

Elle a un rythme de comptine pour enfant, mais elle me met mal à l'aise, et je ne peux pas lutter contre l'envie de fermer les yeux.

Ce soir est comme les autres. Je suis attachée, ma tête me tourne, ma pensée chancelle tandis que j'entends cette musique qui m'entraîne dans les abysses du sommeil.

J'ouvre les yeux.

Où suis - je?

Il fait sombre et humide, l'air est froid. On dirait que je suis au cirque. C'est encore un mes cauchemars... je le sais au fond de moi et cela me terrorise. Seulement, cette fois - ci, tout semble beaucoup trop réel.

J'avance à tâtons, hésitante, ne sachant pas où aller. Puis, soudainement, alors que je me retourne pour vérifier que je ne suis pas déjà passée par ici, je le vois, ce géant filiforme qui avance lentement! Il fredonne la comptine que j'entends chaque soir. Prise par la panique je me mets à courir sans savoir où je vais. Il explose de rire. Quand je me retourne, il n'est plus là. Je regarde autour de moi et je réalise que je suis dans un grand chapiteau. Il est délabré et tout aussi abandonné que le reste.

Un bruit, des pas, plus d'issue! D'où suis - je venue merde! Il arrive, il arrive!! Il est là! Les larmes dévalent mes joues pendant que je recule en le suppliant. Un sourire carnassier déforme son visage.

Je suis en boule contre un mur qui n'était pas là avant, mes mains tenant ma tête, mon corps se balançant d'avant en arrière et priant pour me réveiller.

- Ce n'est qu'un cauchemar, ce n'est qu'un cauchemar, ce n'est qu'un cauchemar, il ne peut rien t'arriver, tu vas te réveiller...

Le clown rigole avec ses deux grandes mains sur ses hanches.

- Tu sais jeune fille, c'est très laid de se cacher dans le déni! Tu sais très bien que tout ceci est réel! Tu sais très bien que tu vas payer pour avoir voulu jouer à la plus maligne!

Sa voix était devenue froide sur sa dernière phrase, me rappelant la lance que je lui avais enfoncée dans l'abdomen avant de fuir. Je tremblais de tout mon corps. J'allais mourir...

Il s'approche encore... Il est face à moi... Il attrape mon bras, me relève violemment et me jette devant lui après s'être retourné. Une douleur s'éveille dans le poignet sur lequel je viens de tomber. Le craquement que j'ai entendu juste avant ne me rassure pas sur son état.

Je suis à terre, en position foetal, les larmes inondant mon visage et je tiens mon poignet brisé contre mon cœur. Le monstre face à moi est mort de rire. Puis, il devient très sérieux. Il attrape mon poignet brisé, me faisant gémir de douleur. Il tire dessus et me relève face à lui. J'ai mal... Il serre mon poignet plus fort encore. Je hurle. Un nouveau craquement, il le lâche et mon poignet pendouille au bout de mon bras. Mes cris n'ont pas cessé. Ce qui a le pouvoir de l'exaspérer. Il me pousse alors et je finis allongée au sol. Il attache mes jambes et mes poignets, en prenant soin de serrer le plus fort possible. La douleur est insoutenable et mon souffle est saccadé par mes sanglots.

Il me toise. Il s'accroupit et sans que je m'y attende, il enfonce un de ses longs ongles dans ma jambe et déchire ma chair avec. Crier n'est pas le mot adéquat pour cette situation. La douleur qui m'envahit, la sensation de ma peau qui se découpe sous la pression de son doigt, c'est indescriptible. Ma tête tourne, je veux vomir.

Après avoir retiré son doigt, je sens ce liquide chaud qui m'est propre couler lentement le long la plaie pour aller s'échouer sur le sol. J'ai fermé les yeux. Je ne veux plus le voir!

Je sens quelque chose de froid glisser sur ma tempe... J'ouvre malgré moi un oeil, obligée par le pouce du monstre qui relève ma paupière. Ce que je vois me répugne, sa langue serpentine qui se promène sur mon visage. D'un coup tout est noir. Un de mes yeux est fermé, mais l'autre... La brûlure prend quelque secondes à apparaître et l'information arrive enfin au cerveau. Un de mes hurlements résonne, du sang coule sur mon visage et la douleur me rend folle. Il enlève l'objet intrus de là où se trouvait mon globe oculaire, emmenant celui - ci avec. Mon visage est couvert d'une chaleur écoeurant et j'ai des hauts le coeur. J'ai à peine le temps de tourner la tête que je vomis tripes et boyaux à côté de moi, créant un mélange de sang et de vomis sur le sol.

Il a les genoux dans le liquide qui entoure mon corps et prend son pied au son des mes hurlements. Cette flaque ne fait que s'agrandire au fur et à mesure des différentes attaques que mon corps subit. Je sens que je ne vais plus tenir très longtemps. Et c'est quand il me brise la jambe avec un maillet et que je n'arrive plus à émettre de sons que je comprends que tout est fini. Les craquements s'enchaînent et je ne comprends plus ce qui se passe. Je tousse une fois encore, faisant couler cette eau rouge sur mes joues. Je ne peux plus fermer mes paupières, mes yeux pendent tous les deux sur chacune de mes tempes. Et je m'endors sans espoir de réveil, une dernière larme glissant et se mélangeant à mon sang...

PDV Extérieur

Ce cher Laughing finit enfin de se déchainer sur le corps inerte face à lui, remarquant que la vie a quitté cet être qui ressemble plus à une bouillie qu'à autre chose. Il explose de rire en voyant son oeuvre. Une larme coule sur sa joue, elle marque la fierté de son âme et ce bonheur indéfinissable de donner la mort. Après s'être calmé, il se relève, respire fort et écoute le silence qui l'entoure. Il frotte ses mains sur son pantalon et sort du chapiteau en fredonnant.

- La lala lalalalala.... Pop! Goes the Weasle!

Post TraumatiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant