The Maid

CHAPITRE 31

Les mauvaises nouvelles voyagent vite. Et lorsqu'elles arrivent, nous devons trouver la force de les accepter. Si un mari annonce qu'il s'en va, nous nous changeons les idées en inventant de nouveaux projets. Lorsque les factures commencent à s'entasser, nous devons trouver d'autres sources de revenus. Quand on découvre un secret trop affreux pour être partagé, on apprend à le garder pour soi. Mais n'oublions pas qu'une mauvaise nouvelle peut s'avérer être une bonne nouvelle déguisée...

Cela fait maintenant deux semaines que je n'ai eu aucune nouvelle d'Harry, après lui avoir rendue visite, il ne m'a plus appelée, aujourd'hui est mon jour de congé, je fais la grasse matinée jusqu'à treize heures quand j'entends quelqu'un toquer à la porte. Je me lève doucement, dormir longtemps me donne toujours des mal de tête atroce. Je me dirige vers la porte et quand je l'ouvre ma mère se tient devant moi avec une valise, elle est toujours la même, petite et mince, brune et son visage n'a même pas pris une ride, cela fait au moins un an que je ne l'ai pas vue.

-Surprise ! dit-elle en me serrant dans ces bras

Elle recule me tenant toujours par les épaules me regardant de haut en bas.

-Tu n'a pas changé ma fille. dit-elle

-Je suis désolé maman si j'avais su je me serais habillé et j'aurais fait le déjeuner.

-Ne t'excuse pas, je ne suis que ta mère. dit-elle en entrant pour la première fois dans mon appartement

-C'est charmant ici. dit-elle

-Tu vie seul ? dit-elle en levant un sourcil

-Maman je n'ai pas le temps pour ça.

-Victoria, tu devrais vraiment trouver quelqu'un pour toi chérie.

Je roule des yeux, pourquoi tout le monde veut me caser, Ellen ensuite ma mère..., mais je dois avouer qu'avoir quelqu'un serait une bonne chose pour moi, les garçons était toujours ma dernière priorité, mes études passait en premier.

-Que fait tu ici ? demandais-je

-Je suis en vacances et je pensais venir te voir.

-Où va-tu dormir ?

-Je vais me trouver un hôtel dans le coin. dit-elle en scrutant la décoration presque inexistante

-Non, c'est bête je suis là moi, tu pourrais rester ici ?

-D'accord.

Je compte passé ma journée avec ma mère, je lui fait visiter mes endroits préférer de la ville, Civic Center, Alamo Square, Pacific Heights...

-Comment va papa ? lui demandais-je sur le chemin

-Il va bien il est désolé de ne pas être venue, il est très occupé.

-C'est pas grave, je comprend. dis-je en essayant de cacher ma déception

Mon père et moi n'étions pas très proche mais nous nous entendions toujours bien. Nous nous sommes disputés avant que je parte de la maison, il ne voulait pas que j'aille aussi loin et toute seule, mais je comprends son inquiétude, être seule, loin de tout, sans aucun repère, mais j'ai su me débrouiller.

-Comment c'est au travail ? dit-elle

-Bien, la routine.

-Tu te plaît ici ?

Elle pose énormément de question mais c'est son devoir de mère: s'assurer que je vais bien.

-Beaucoup.