CHAPITRE 47

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L'humiliation. Nous ne pouvons pas toujours l'éviter. Entre les femmes qui insultent la virilité de leur mari, les amis qui vous proposent des emplois en dessous de vos compétences, les compagnons débordants d'énergie qui nous donnent le sentiment d'être déjà vieille. Oui, il existe toutes sortes de situation humiliante, mais le moyen le plus sûr de retrouver sa dignité, c'est d'atteindre le but que l'on s'était fixé.

Nous avons pris l'avion dans la nuit et cela doit faire dix heures que nous avons quitté le sol américain. Harry dort alors j'ai décidé d'utiliser son ordinateur pendant qu'il dormait, après une heure passé sur Tumblr Harry se réveille et fronce les sourcils.

-Que fait tu avec mon ordinateur ? sa voix sonne énervé

-Je ne fesait qu'utiliser internet. dis-je calmement

-Oh. dit-il

Le téléphone d'Harry interrompt notre conversation il le prends et décroche.

-Styles. dit-il

[...]

-On ne peut pas reporter tous cela dans deux semaines ?

[...]

-Pour une semaine.

[...]

-Toutes les entreprises ?

[...]

Harry soupire et raccroche.

Je le regarde avec un regard interrogateur espérant qu'il m'explique la situation.

-Je dois aller visiter une entreprise qui vient d'ouvrir en Allemagne, je vais y rester pendant une semaine.

-D'accord. dis-je

-Je voudrais bien t'emmener avec moi mais je ne veut pas te fatiguer et t'ennuyer avec tous ça, c'est pas vraiment marrant. dit-il

-C'est rien, je t'attendais ici.

Il sourit et retourne à ses occupations.

**********

Je lis un magazine quand l'hôtesse nous prévient que nous allons atterrir. Je regarde par le hublot, l'extérieur et gris et il pleut. Il est dix sept heures et nous venons de frôler le sol anglais.

Un chauffeur nous attends en dehors de l'avion devant une rolls royce noir. Nous nous fesons escorter jusqu'à l'hôtel Baglioni, j'ai déjà entendue parler de cet hôtel, tous ici est exagérément luxueux, Harry va à la réception et le réceptionniste lui donne des clés.

Nous prenons un ascenseur et il s'arrête au dernier étage, le réceptionniste s'arrête au numéro 224. Il met la clé dans la serrure et ouvre la porte, révélant une suite des plus somptueuse, cette chambre est plus que grande que mon appartement tout entier.

Je pose mon cabas et je m'assois sur le canapé du salon. On toque à la porte et Harry va ouvrir, le  réceptionniste apporte à Harry une housse de costume, qui doit sûrement contenir un de ces costumes. Harry le remercie et referme la porte.

-Ne sois pas anxieuse. dit Harry

-Je ne suis pas anxieuse. dis-je froidement

-Tu n'a pas dit un mot depuis que nous avons mis un pieds en Angleterre. dit-il en ouvrant la housse

C'est peut être parce que j'essaye de savoir ce que tu me cache ?

-Tu me cache des choses où tu part vraiment pour le travail ? demandais-je

The MaidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant