Chapitre 29: Kidnapping (1ère partie)

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Deux long mois étaient passés depuis le gros « pétage de plomb ». Deckard avait réussi à mettre gentiment sa mère à la porte, avec l'aide de son frère mais ne l'avait pas pour autant sorti entièrement de la ville. En effet, elle voulait voir sa petite-fille. Et évidemment, grâce à mon entêtement, je refusais à chaque fois. Donc madame avait décidé qu'elle ne quitterait pas New York sans avoir vu sa progéniture. Et croyez-moi, je n'allais pas craquer. Caractère de Toretto.

J'étais actuellement seule chez moi. Deckard était sorti avec son frère et les enfants pour me laisser me reposer. J'étais maintenant enceinte de sept mois. Pour la première fois de ma vie, je n'arrivais pas à me lever du lit. La grossesse me vidait de toutes mes forces. Et je ne pourrais jamais remercier les frères Shaw, qui m'aidaient beaucoup et qui me laissaient me reposer.

Aujourd'hui, ils avaient emmené les jumeaux et Claire au zoo. Vous imaginez la scène. Deux mercenaires les plus redoutés au monde accompagnant un enfant de sept ans et des jumeaux de bientôt deux ans au zoo. Quelle allusion très comique ! Rien que d'y penser me faisait sourire. D'ailleurs, je m'endormis sur cette image là.

Je fus réveillée presque quarante cinq minutes plus tard, d'après ma montre. Par un bruit venant du salon plus précisément. Ils devaient être rentrés pourtant je n'entendis pas les bavardages de ma fille. Je me levais difficilement du lit et pris l'arme, qui était cachée dans le premier tiroir de la table de nuit. Je sortis de la chambre le plus doucement possible, aussi doucement qu'une baleine pouvait quoi. Je sentais que quelque chose allait se passer. J'avais un mauvais pressentiment, comme à l'époque à l'armée. Et j'avais raison. A peine entrée dans la pièce, je sentis un coup au niveau de ma nuque puis, trou noir.

*****

-Oh putain ma tête, murmurais-je quand une énorme douleur au crâne me réveilla.

J'essayais de placer ma main sur mon crâne mais quelque chose retint mon poignet. J'ouvris difficilement mes yeux et remarquais que j'étais attachée contre le mur par des menottes. L'arrière de ma tête me faisaient souffrir le martyre. J'approchais difficilement mes doigts sur la partie sensible et quand je les éloignais de nouveau, je vis du sang. Comme il n'était pas entièrement coagulé, je devais être ici depuis un peu moins d'une heure.

La salle était assez petite. Je dirais à peu près 11 m². Il y avait qu'une fenêtre pour faire entrer la luminosité et d'après la disposition du soleil, il devait être aux alentours de 20h. Il faisait assez froid et ça sentait l'humidité. D'ailleurs, on entendait des gouttes d'eau tomber et personnellement, l'ambiance en entier me faisait flipper. Certes, ce n'était pas la première fois que je me faisais kidnapper mais tout de même... J'aurais préféré être avec quelqu'un que je connaissais. La seule possibilité de sortie était la porte mais comme elle était en métal, je pouvais toujours tenter un truc, je n'y arriverais pas. Femme enceinte versus porte blindée, le winner était la porte. Quoique certains disaient que la grossesse avait quelques vertus incroyables, pourquoi pas la force de Hulk ?

Déjà, il fallait que je détache ces menottes, qui étaient super serrées. Je voyais déjà les marques et si je continuais à tirer de cette façon dessus, le sang n'allait pas tarder à faire son apparition. C'était de simples menottes de flic. Le nombre de fois que je m'étais entraînée à me libérer à cause de paris avec des collègues. Au moins, ça allait me servir. Je me levais difficilement et commençais à fouiller mes poches. Je priais pour que quelque chose de métallique soit dans ma poche. Finalement, je trouvais une épingle à chignon. Je l'écartais et l'insérais dans la serrure des menottes. Après quelques petits tours de passe-passe, j'entendis le « clic » de la victoire. Je passais instinctivement mes mains sur mes poignets avant de m'avancer vers la porte. La pièce avait beau paraître vieille, la porte, elle, semblait récente. Je retournais sur mes pas et regardais à travers la fenêtre. Comme le soleil se couchait, je n'arrivais pas très bien à distinguer l'extérieur. En tout cas, j'avais l'impression d'être éloignée de toute civilisation. « Super », pensais-je. En plus, le froid commençait à faire son apparition et je sentais que la nuit allait être longue.

Soudain, je vis une lumière apparaître. Plus elle s'approchait, plus je distinguais une voiture. Qui dit voiture, dit invité. Je me cachais un peu plus derrière le mur et analysais la situation. Deux silhouettes sortirent de devant une sorte de mini-van. Ils se dirigèrent vers l'arrière et sortirent une troisième personne. Vu comment elle se débattait, elle non plus n'était pas là de son plein gré. Quand je les vis se diriger vers l'intérieur du bâtiment, je courus en direction du mur où j'étais censée être attachée puis remis les menottes sans trop les serrer. Puis, je fis semblant d'être dans les vapes.

J'entendis le son de la porte qu'on déverrouillait puis son ouverture. J'essayais d'entendre le moindre petit indice qui pouvait me servir de repère ou autre. Mais la seule que je réussis à percevoir était les insultes que l'autre personne kidnappée lançait. Je ne sais pas si vous vous souvenez il y a plusieurs minutes auparavant, j'avais dis que j'aurais préféré être avec une personne que je connaissais. Bah, j'aurais dû fermer ma gueule. Parce que devinez qui était l'autre personne : Magdalene Shaw, la mère des deux mercenaires. 

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Pauline Toretto (spin-off)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant