Chapitre 30

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PDV Jiji :

Cette semaine de cours est passée à la vitesse de la lumière et les vacances commencent enfin. Je tourne en rond dans ma chambre en attendant que Jinhwan m'appelle pour me dire qu'il est arrivé chez moi. La nervosité s'empare de moi et mon regard s'arrête toutes les deux secondes sur la fenêtre ou l'horloge murale. Je commence à me tordre les doigts quand j'entends le crissement caractéristique du gravier de mon allée. Je me précipite en bas et me jette presque sur la porte pour l'ouvrir à la volée avant de foncer vers Jinhwan qui est en train de sortir un carton de son coffre.

« Tu veux de l'aide ? Demandé-je en me stoppant près de lui

- Nan ça ira ne t'inquiètes pas, répond-il en souriant

- D'accord, comme tu veux »

Il se dirige vers l'entrée et je le devance pour lui ouvrir la porte. Il entre et pose son fardeau sur la table de la salle à manger avant de se tourner vers moi.

« Bon. Déjà, comment vas-tu ? demande-t-il

- Euh... bien ?

- Il s'est passé d'autres trucs entre temps ?

- Pas énorme, j'ai pas été beaucoup à la maison donc elle avait rien à me reprocher

- Bien ! je dois installer ça où dans ce cas ? de manière à être sûr de bien capter s'il se passe quelque chose.

- Il en faudrait une dans la cuisine, qui pointe vers la plaque de cuisson et le four, ou vers l'évier, une dans le salon et... t'en as combien au fait ?

- J'en ai pris 5 mais je peux aller en rechercher s'il faut

- D'accord, donc la cuisine, le salon, je dirais le couloir des chambres, et...

- Et ?

- Dans ma chambre, de manière à ce qu'elle ne vise pas mon armoire »

Il ouvre de grands yeux en entendant mes mots et je lui explique que ma chère belle-mère vient souvent jusque dans ma chambre pour me gueuler dessus ou me cogner avec mes classeurs quand je bosse sur mes devoirs. Il grogne en réponse et commence à installer ses appareils dans la maison. Je le regarde faire en repensant à la dernière fois que j'ai pris un coup dans la cuisine...

Flashback :

Je dansais doucement, mes écouteurs sur les oreilles, en remuant la sauce bolognaise que je préparais quand un coup sur l'épaule me fit sursauter. Je lâche ma spatule de surprise et dans un grand éclaboussement, de la sauce tomate termine sur le chemisier blanc éclatant de Sandrine, ma belle-mère. Je vois son visage passer au rouge en un instant et je sais que ça va aller mal. Je fais demi-tour et tente de m'enfuir de la cuisine, mais ses ongles ultra longs et manucurés griffent mon bras tandis que sa poigne m'empêche de bouger d'un pouce. Ses serres s'enfoncent dans la peau de mon bras et je grimace légèrement tandis qu'elle commence à piailler :

« Regarde ce que tu as fait à mon chemisier petite conne ! Ah tu peux être sûre que ton père sera mis au courant ! Tu viens de ruiner un chemisier qui coûte une blinde ! Je devrais me servir sur ton argent de poche pour le rembourser tiens !

- Mon argent de poche sert pour me nourrir le midi, parfois le soir et surtout pour m'occuper de Soongi, tu sais le chat noir qui vit ici et dont je m'occupe parce que c'est le mien ?! tu peux pas faire ça ! répondis-je en secouant le bras, espérant la faire lâcher prise

- Je me fous de ta putain de boule de poil répugnante, qu'il crève il arrêtera de dégueulasser mon canapé avec ses poils ! c'est pas toi qui galère à tout retirer après ! cracha-t-elle vers moi en enfonçant encore plus ses doigts dans ma peau

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