chapitre 36

384 25 0
                                    

Je sens sa chaleur, son aura rassurante. Il n'existe rien de plus beau que la couleur de sa puissance, rouge. C'est notre couleur préférée à Anna et moi. Ma petite soeur a besoin d'être protégée et c'est ce qu'il fait. Je sais qu'il ressent de la haine envers l'autre enfoiré mais il ne peut rien faire, il est impuissant. Pourtant en terme de force, il pourrait en être l'exemple vivant.

Il me dépasse largement et avec facilité, il dépasse papa et mère comme si c'était un jeu d'enfant. C'est vrai, je lui ai enviée cette facilité mais lorsque j'ai compris quel fardeau cela représentait, j'ai repousser cette force.
Je l'adorait, je l'idolatrait. Anna ne le lâchait pas, elle était pire que moi. A cette époque je ne le voyais que très peu, j'étais trop souvent sur l'autre île.

Il détestait ça.

Cette fois il est plus vieux et moi plus grande. Les rides n'ont pas abîmer son corps mais sa voix est devenue bien plus grave. Il me fait face, son épée au dessus de lui, tombant à grande vitesse. Il écarte grand les bras et ferme les yeux, le sourire aux lèvres. Ma vue se brouille tandis que je cours vers lui, épée droit devant.

Ma vue se teinte de rouge.

Mère : Quand repars tu ?

Moi : Dans trois jours, peut être moins.

Mère : Je vois. Quand es tu arrivée ?

Moi : Il y a moins d'une heure. Je vois que vous écoutez toujours cette mélodie.

Mère : oui... Que de nostalgie. Mais c'est quand tu le joues qu'il est bien plus agréable. Pourquoi le manteau ?

Moi : vous savez pourquoi. Ne posez pas de question inutile.

Mère : Il ne reviendra pas.

Moi : Vous le savez mieux que quiconque.

Son aura ressort, elle est bleue. C'est la différence entre elle et nous, c'est une sang pur. Je fait ressortir la mienne de nouveau, rouge vive. Anna s'écarte pour ne pas être blessée au cas où.

Mère : Il le fallait.

Moi : Taisez vous. Notre statut ne nous permet en aucun cas de décider du court de la vie.

Mère : C'est là que tu te trompe. Le monde m'appartient et plus tard ce sera le tien.

Moi : Je n'en veux pas.

Son aura grandie tandis que la mienne reste normale, m'enveloppant
juste.

Mère : C'est ton destin de diriger ce monde.

Moi : JE choisirai le destin de ma propre vie et la mènerait comme bon me semble !!

Mère : Tu oses t'opposer à moi ? Tu es devenue folle ma parole !! Tu oublies le fait que je peux prendre la vie de n'importe qui Ari !

Moi : La ferme. Je n'hésiterait pas une seule seconde à te tuer alors reste tranquillement dans ton palais de pierre.

Prise de court, elle ouvre et ferme sa bouche plusieurs fois avant de devenir aussi rouge que sa chevelure et de s'en aller rapidement vers ses appartements.
Je me tourne vers Anna qui s'était cachée derrière moi, agrippant toujours mon manteau. Elle avait aussi cette manie avec lui.

Anna : Ari tu ne vas vraiment pas rester ?

Moi : Je suis désolée. Il est hors de question que je reste ici. Être un oiseau en cage ne m'intéresse pas.

Je lui prends ses mains dans les miennes mais alors que je les observe, je vois ces traces. C'est trop tôt.

Moi : Déjà ?! Il a commencé n'est ce pas ?

A travers les mersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant