chapitre 37

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Nda : north après un an et demi.
- Contente aussi capitaine.

Elle se téléporte jusqu'au salon intégré dans ma chambre et tombe sur le canapé. Elle s'étend de tout son long sur mon canapé en cuir rouge et soupire de bonheur. Pfff gamine va.

- Il sort d'où ce manteau ?

- De mon dressing baaaaka.

- Oyy ne joue pas à ça avec moi. Pourquoi tu le portes ?

Layla n'est pas dupe, elle a du le reconnaître. Il est identique que celui que papa portait pour montrer qui était sa femme, le mien sert à montrer mon sang.

- C'est le manteau qui représente mon statut. Il est le symbole de mon affiliation royale. Tu ne l'avais jamais vu ?

- Demande celle qui m'a dit qu'elle était princesse un an après notre rencontre.

- Ça va ça va j'ai compris.

Le sourire aux lèvres, je me dirige vers la porte de mes appartements afin d'aller chercher le petit déjeuner. Mais au moment où je pose ma main sur la poignée, elle est bouillante. Je retire vivement ma main et avant que Je n'ai eu le temps de réagir, Layla m'avertie.

- Akainu fait le chien de garde.

Crevard... j'allais demander à Layla comment elle avait fait pour rentrer mais c'est une question conne, elle se téléporte. Bon ! A tout les coups c'est mère qui l'a appeler pour m'empêcher de partir. Comme si j'allais me laisser faire. Néanmoins j'ai vraiment pas envie de me battre contre ce chien, il faut que je fasse diversion.

Je me tourne vers Layla qui s'est déjà relevée sachant ce que j'allais demander. Sans même me toucher, elle se téléporte et nous emmène dans la cuisine. Oh oui évidemment nous avons une énorme salle à manger mais j'ai toujours préféré la cuisine. Plus petite, plus chaleureuse, plus familiale. Une odeur de brioche et de miel sort de la pièce, me donnant l'eau à la bouche. Je reconnais bien la
les plats de myrielle, la cuisinière.

Je la vois dans le fond, devant le four en train de guetter la brioche qui chauffe. Comme elle est dos à moi, elle ne me vois pas arriver. Je souris en l'entendant fredonner une contine pour enfants et me rapproche davantage d'elle. Je pose doucement ma main sur son épaule, l'enveloppant immédiatement de mon aura pour la rassurer. Elle se retourne soudainement et se jette dans mes bras, pleurant à chaudes larmes.

C'est elle qui prenait soin de moi quand j'étais petite et maintenant je pense qu'elle s'occupe d'Anna. Elle est la seule à qui je me suis vraiment ouverte et qui a le droit de pénétrer dans toutes les pièces, la chambre de mère y compris. C'est un peu la gouvernante en quelques sortes.
On discute longuement tandis que Layla se régale des petites brioches de myrielle. Elle me raconte rapidement ce qu'il s'est passé durant mon absence... C'est pas tiptop.

- Il a réussi à venir. Il y a quelques mois environ.

- Comment ? Il n'en a pas le droit c'est impossible !

- Votre mère l'a autorisé à venir au palais avec elle durant quelques heures. Les tenryubitos n'en savent rien.

- ... bien. Layla on y va, je suis restée bien trop longtemps ici.

Elle se lève, remercie myrielle et me rejoins. Anna étant déjà répartie depuis quelques heures sur l'île, je n'ai besoin de saluer personne. Pas même myrielle, cela ne ferait que la rendre plus triste. Et puis je ne lui ai jamais dit au revoir, pas une seule fois. Peut être était ce parce que je n'y accorde pas grande importance, dire au revoir n'est pas une nécessité lorsqu'on est un pirate, le monde est rond : Je la reverais.

A travers les mersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant