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Après avoir choisi la veste que j'acheta par la suite, nous nous rendîmes au McDonald's du coin. Je commanda un McFlurry, mon ami fit de même.

«—Je crevais la dalle ! Me dit-il.

—Pas moi, je vais manger par plaisir.

—Comme d'habitude en fait... D'où ta graisse dans tes cuisses. Me vana-t-il.

—Eh, mais toi, on dirait tu cherche à ce que je sois complexé, tais toi et laisse ma graisse où elle est. Ça te plaît pas, tu ne regarde pas, imbécile. Dis-je, en haussant les sourcils.

—Ça te vexe ?

—J'sais même pas.

—Tu sais même pas si ça te vexe tu viens ouvrir ton clapet là, t'es vraiment bête...

—Allez, laisse moi manger rire. »

Nadir me fixait, il m'observait parler, sûrement en se disant que j'étais folle, j'ai vraiment décidé de l'embêter aujourd'hui.

Le lendemain, boulot, ou cours plutôt, je suis à mon avant dernière année d'études supérieurs afin d'obtenir mon diplôme de sage femme, et de pouvoir enfin, exercer ce métier.

Une amie me rejoignit à mon court instant de solitude. Bon, je voulais être seule, comme d'habitude. Entre filles, un sentiment de jalousie né très rapidement, il n'est pas forcément méchant, mais je vous assure qu'une grande partie des filles le sont, d'où le fait que nous parlons derrière le dos de l'autre en disant «Eh mais regarde moi cette paire ! Dégoûtante» par exemple. Je parle bien sûr des tel où l'on ne tient pas à la personne.

D'où la raison pour laquelle, les filles, très peu pour moi.

«—T'as révisé ? Me demanda Idal.

—Bien sûr ! Je suis pas folle, et toi ?

—Vite fait.

—Tu dis vite fait, ça se trouve depuis 3 mois tu révise comme une dingue.

rire

Nous montons en cours, il faisait trop froid dehors, comme toujours, frileuse que je suis. Même en été je prends des grosses couvertures.

«—Ines là, donne moi mon sac !

—Et pourquoi ?

—Tshhhip, bruitai-je. Tu crois j'ai ton temps imbécile, donne. Dis-je, en tendant ma main.

—Toi aussi tu sais même pas rigoler.

—Si, tu sais juste pas quand je rigole et quand je ne rigole pas.»

Un moment plus tard...

«—Myriam !! Viens !

—Quoi ?!»

Comme d'habitude, ma mère fit mine de ne pas avoir entendue pour que je la rejoigne.

«—Qu'est-ce-qu'il y a ?

—Va acheter des poivrons, y'en a plus.»

🥀{ Bien trop forts pour vous }🥀 / 80% Réelle.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant