Chapitre 1. " J'avoue que vous me troublez monsieur. "

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Après plus de trois heures la conférence s'acheva sur un long discours de Mathis Fost le député de Paris.

Chloé et son patron se dirigèrent vers l'ascenseur pour se rendre dans leur chambre d'hôtel. Où ils séjournent depuis maintenant une semaine.

- Vous avez tout déchiré monsieur.

- Merci mademoiselle Perret.

L'homme appuya sur le bouton pour appeler l'ascenseur.

- Alors dis-moi ! Quels sont mes programmes pour la journée ?

La jeune femme ouvra grand les yeux surprise. Elle ne comprenait pas très bien ce changement de dialecte lui, qui avait l'habitude de la vouvoyer se mettait soudainement à la tutoyer.

- Je... enfin, vous avez...

- Allons Chloé, tu peux me tutoyer voyons ! Sourit-il.

- Non... en fait, je préfère le vouvoiement, ça me ferait très bizarre de vous... enfin vous comprenez ?

- Non. Lui répondit l'homme exprès pour la déstabiliser.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent Chloé et Mathis monta tous deux à l'intérieur. Son patron se met en face d'elle si proche qu'elle pourra entendre les battements de son cœur.

- Je peux vous...

- Chuut. Lui coupa l'homme en posant son index sur ses lèvres.

- Je t'écouterais que si tu m'écoutes.

- Monsieur Fost...

- Oui mademoiselle Perret ! Lui répond-il d'une façon si douce qu'elle en perd ses mots.

- Euh... j'avoue que vous me troublez monsieur... je...

Ce dernier sourit avant de s'écarter d'elle.

- Je t'écoute.

- Alors, votre rendez-vous avec monsieur le maire, au restaurant de deluxe est à quinze heures trente.

Il jeta un rapide coup d'œil dans sa montre.

- C'est-à-dire dans moins d'une heure.

- C'est cela.

L'homme se retourna vivement pour faire face à la jeune femme tout en s'approchant une nouvelle fois près d'elle. Ils se regardent des yeux sans se dire un mot puis leurs lèvres s'effleurent tendrement. Elle met fin à ce moment de gêne dans un raclement de gorge. 

- Humm ! Humm !

Son patron lui faire un sourire en coin tout en s'éloignant d'elle au même moment, les portes de l'ascenseur s'ouvrent. Gêné par ce qui vient de se passer, la jeune femme se dirige dans sa chambre sans un regard pour son patron.

La jeune femme est allongée dans son lit fixant sans arrêt le plafonnier, elle ne peut s'empêcher de repenser à la scène de tout à l'heure, puis sourit intérieurement avant de se sentir soudainement bizarre et se demanda pourquoi son boss avait-il ce comportement ? Elle appela sa meilleure amie Mika pour tout lui expliquer.

- Ah oui ! Donc pour faire court, tu te retrouves seule dans un ascenseur avec le député le plus sexy de la ville et toi tu...

- Je te rappelles qu'il est marié, et a une fille.

- Et alors ? Faut mettre un peu de piment dans ta triste vie ma belle.

- Pas avec mon boss Mikie voyons ! Je n'ai surtout pas envie de me créer des problèmes.

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