La checklist...

🇺🇸Marathon de New York🇺🇸

Mon temps superbe de la dernière fois ne doit pas me dispenser d'entraînement. C'est pourquoi, à peine après avoir quitté la Norvège, j'ai commencé à courir de nouveau.

New York est très passager et il est difficile de trouver un coin trnaquille pour s'entraîner mais c'est ainsi.

Mhahé toujours avec moi, nous parcourons les parcs de la ville afin d'être dans les meilleures conditions possible pour le départ prochain. Un marathon n'est pas un jeu mais, avec de la motivation, il peut le devenir...

Je me sens bien ici mais, au fond de moi, quelque chose ne va pas. Mes parents me manque énormément ainsi que ma petite vie et mes amis. Ludo aussi me manque maintenant qu'il est de nouveau chez lui.

Pourtant je n'oublie pas mon objectif et je sais que le bonheur est à New-York. Je sais que la marathon sera un échappatoire à cette tristesse qui m'empresse le cœur à chaque seconde qui passe. Je sais que, pendant ma course, je serais aussi heureux qu'un petit enfant.

***

"Merci de me garder Mhahé pendant la course.

-C'est avec plaisir."

Je souris à Leïla avant de me pencher pour embrasser le museau de la jeune chienne. En arrivant dans la ville américaine, j'ai fait la connaissance de cette New Yorkaise. Venue rendre visite à un ami, nos chambres d'hôtels se sont alors retrouvées l'unes à côté de l'autre.

Le soir, nous avons décidé mutuellement de dîner ensemble plutôt que chacun de notre côté. Nous en avons profité pour apprendre à nous connaître et mon projet de participer au marathon l'a aussitôt emballé.

Le seul point noir de cette rencontre, c'est la méfiance que ma compagne. Depuis qu'elle a vu l'américaine pour la première fois, elle ne cesse de grogner et de l'éviter sans que je puisse en comprendre la véritable raison.

D'ailleurs, alors que c'est Leïla qui tient sa laisse, je la sens extrêmement agitée. Je me penche donc à sa hauteur, dans l'espoir de calmer le loup en colère qui sommeil dans son petit corps.

"Sois sage ma belle je cours aussi vite que je peux. On se voit sur la ligne d'arrivée."

J'embrasse son museau alors qu'elles pousse de petits gémissements plaintifs. Cela me brise le cœur car je ne connais pas la raison de cette tristesse soudaine. J'ai d'abord pensé à départ de Ludo mais cela ne correspond pas.

Je me positionne sur la ligne de départ d'où je vois les deux filles. Mhahé s'éloigne autant que possible de Leïla afin d'éviter tout contact mais je vois cependant qu'elle reste sage. Quand nos regards se croisent, elle lève le museau en signe d'encouragement avant de se coucher sur le sol, prête à attendre. Elle ferme les yeux mais je vois encore sa queue battre le sol, trahissant son événement total. Je croise les doigts pour qu'aucun problème n'aient lieu en mon absence. Mais je fais confiance à la New-yorkaise sur ce coup.

Le pistolet retentit et, comme un seul et unique corps, nous nous élançons à l'assaut du marathon qui nous fait face. Je rentre rapidement dans ma ville, enchaînent les pas à une cadence régulière et maîtrisée. Je reste seul avec moi-même, ressentant en détail tout ce que mon corps me transmet.

***

Je commence à voir la ligne d'arrivée alors que cela fait presque cinlongues heures que je cours. Mes muscles me tirent énormément mais je refuse d'abandonner. Je me concentre sur la musique qui résonne dans mes écouteurs, m'enfermement alors dans ma bulle tant recherchée.

Je me sentais bien jusqu'à ce qu'une agitation me face revenir à la réalité. Au loin, la foule s'agite, comme dérangée par quelque chose. Aussitôt, je vois un animal traverser la voix, suivit de près par une jeune femme : Mhahé et Leïla.

La foule s'écarte sur leur passage et je m'élance aussitôt derrière elle. Dans mon élan, j'abandonne alors l'idée de terminer ma course mais peu importe. Tout ce qui concerne la chienne est bien plus importante qu'un simple chiffre sur un bout de papier.

La foule s'écartent à nouveau sur mon chemin et il ne me faut pas longtemps pour me dégager dans son emprise, rejoignant alors les rues désertées par la foule.

Les aboiements de Mhahé me guide jusqu'à une maison à l'allure peu accueillante. Mes jambes menacent de flancher tant la fatigue m'assaille. Je ne sais en aucun cas où je suis mais je devine sans peine la banlieue américaine.

Suivant toujours les aboiements de Mhahé, je m'infiltre dans le hall de ce bâtiment qui me fait pourtant fuire en apparence.

"Je te dis qu'elle n'a pas de maître.

-Mais enfin Leïla ! Cette chienne ne fait le poids face à ses molosses. Elle n'a pas la carrure d'un chien de combat.

-Moi Je dis te que si. C'est une vraie tigresse quand il s'agit de se défendre. Et puis il suffit de la faire reproduire pour que nous puissions obtenir des chiens toujours plus performants."

Je ne peux en entendre plus et je décide alors d'interrompre ce trafic.

"Ce chien est à moi et elle vient de me le voler. J'exige de le récupérer."

Ils se tournent vers moi, prêt à rire devant mon intervention puérile. Je sais qu'ils n'ont pas peur de moi mais je ne peux qu'essayer.

Aussitôt, Mhahé s'agite et cherche par tout les moyens de s'enfuir. Sa seule idée est alors de mordre le poignet de Leïla avant de planter ses crocs dans la jambe de l'homme. Une fois libre, elle se précipite vers moi et nous nous dépêchons de nous enfuire loin d'ici.

Il me faut un temps fou pour retrouver l'hôtel mais, quand je le retrouve enfin, je pousse en soupire de soulagement et monte me reposer avec Mhahé, à l'abri de ma chambre.

Afin d'éliminer l'odeur de sueur, je pars me doucher tandis que Mhahé s'allonge sur le lit pour dormir. Quand je reviens, elle pousse des petits ronflements d'aise. Cette chienne a l'air heureuse avec moi et j'en suis flatté.

"Bonne nuit ma belle."

Je m'allonge alors de l'autre côté du lit er, rapidement, sombre à mon tour.

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Hey !

Je joue encore une fois avec le feu car ce chapitre vient juste d'être fini.

J'ai décidé de quitter l'univers des bisounours qui règne depuis le début en introduisant les combats de chiens. Qu'avez vous pensez de ce chapitre ?

A la semaine prochaine 👋