Après une rupture difficile, Ellio ne croit plus au bonheur. Cela lui parvient comme un idéal à jamais inaccessible.
Alors quand il retombe sur une liste de son enfance, il n'hésite pas à se lancer dans l'aventure...
Mon dernier défi s'offre désormais à moi. Je suis arrivé il y a quelques jours en Alaska où l'on a pas tardé à me rejoindre. La neige recouvre le sol et le froid est loin de celui que j'ai connu en France. Il est bien plus mordant et plus dangereux...
Accompagné de Sacha, je vais entreprendre un parcours de trois jours sur les terres américaines. Guidés par un spécialiste et tiré par des chiens professionnels, je me sens prêt à affronter tout les possibles dangers du parcours. Je ne crains rien, trop bien entouré pour avoir peur de quoique ce soit.
Mhahé a eu un peu de mal à se rehabituer à la neige et les de buts ont été quelque peu compliqué. Mais cela ne l'empêche pas aujourd'hui de sauter partout dans la poudreuse. Le blanc l'attire et elle y va à la moindre occasion. C'est son nouveau jeu qu'on ne peut lui enlever.
"Elle est été placée au devant du traîneau avec les Wheel dogs. Ce sont les plus puissants et c'est la place qui lui convient le mieux. C'est un husky battant je le sens. Pour les autres ils savent leurs places et comment s'adapter en cas de changements. Et puis je suis là pour vous aider."
L'homme monte sur son traîneau et les chiens s'élancent. Mon attelage commence alors à le suivre puis Sacha termine la file. Nous partons vers les plaines de neige ou nous ne ppurrons compter que sur nous même. Seul face à l'immensité du grand nord...
Alors que le vent me fouette le visage, je sens mes poumons se remplirent de cet air frais malgré l'écharpe qui protège mon visage du froid. Cet air froid qui me revigore sans peine et envahit mes poumons avec ce sentiment de liberté.
Poussé par mon instinct, je pousse un cri de joie et les chiens accélèrent alors, inépuisable. Ils font les course entre eux pour savoir quel traîneau parviendra le premier au point qu'ils parviennent à se définir. Je les regarde faire, admirant Mhahé qui n'abandonne rien, suivant les autres malgré toutes les peines qu'elle peut avoir.
Ludo serait tellement fier d'elle. Elle n'est plus un chiot et ne l'était déjà plus quand je l'ai rencontré. Mais le voyage la mûrie et elle devient plus autonome et plus courageuse à mesure que les destinations s'enchaînent. New-York en sera, je pense, l'un des meilleurs exemples.
Les paysages changent régulièrement à mesure que nous avançons dans l'Etat. Les déserts de neiges succèdent aux forêts et les forêts prennent elle même la place de lac et des rivières. Cependant, la neige et le froid persistent toujours, formant à eux deux le mélange parfait de la nature sauvage.
Lorsque le premier jour se termine, les chiens sont épuisés mais restent cependant contents de leur performance. Brady (je n'ai appris son nom qu'à ce moment là) leur offre une nourriture copieuse ainsi que les friandises qu'ils méritent.
Le soir, blottit contre Mhahé, je m'endors rapidement et sans peine.
***
Nous sommes partit tôt le matin et cela fait plus de trois heures que les traîneaux glissent sur la poudreuse, dans un silence naturellement imposé. Il est seulement rompu par les bruits des animaux sauvages ou les ordres de Brady, guidant les trois attelages avec professionnalisme. Rien ne lui échappe dans le comportement des animaux.
Même Mhahé s'adapte et accepte de lui obéir, une chance pour moi. Elle est très attentive et apprend avec autant de sérieux qu'un élève. Elle est motivée et veux donner le meilleur d'elle même. Je suis tellement fière de ce qu'elle fait en ce moment.
Cependant, viennent alors qu'on ne souhaitaient voir. Noirs, menaçant, faisant le pire des vacarmes, l'orage arrive peu à peu. Il envahit le ciel avec vitesse et obscurcit alors le monde. Plus aucun rayon du soleil ne peut alors réfléchir sur la poudreuse. Je sens mon attelage se rendre et j'entends le guide donner ses ordres. Il s'adapte aux conditions imprévues avec brio.
Déviant quelque peu sa route, nous le suivont avec Sacha tentant de ne pas nous perdre les uns les autres. Je ne veux pas devoir affronter ce qu arrive, seul, perdu au milieu de ce désert blanc.
Notre guide nous conduit dans un refuge qui ne semble attendre que nous. Il fait rentrer les chiens avec nous a l'intérieur et tglisse les traîneaux dans une sorte de garage.
Quand il revient, le vent souffle avec une telle violence que les animaux se couchent sur le sol en gémissant. La neige danse avec rage et fait augmenter la profondeur de la poudreuse. C'est une véritable tempête qui se dresse face à nous, coupant alors court à notre ballade.
"Je vous propose une soupe et une nuit de sommeil. Nous n'avons plus rien à faire d'autre qu'attendre."
Il se dirige alors vers la cuisine du refuge et commence à préparer de quoi nourrir hommes et animaux.
Quand il sert le repas, je me dépêche de la chaleur de cette soupe.
"Sacha je voulais te demander quelque chose..."
Il relève alors la tête vers moi, tout en continuant de manger.
"Quoi donc ?
-Je sais que tu es écrivain et j'aimerais que, à mon retour en France, tu écrives mon voyage. J'ai confiance en ta plume pour raconter tout cela à la perfection."
Il me sourit alors et nous continuons de manger. Quand les asisettes sont vides et les chiens calmes, nous partons nous coucher, la tempête continuant de souffler dehors.
***
"Merci pour tout Brady. Nous vous souhaitons plein de bonheur et une bonne continuation."
Notre périple prend fin et nous avons rejoins l'avion qui nous ramènera à la ville. De là, nous penserons alors à notre retour en France.
Je salue notre guide tandis que Mhahé dit adieu aux autres huskys. L'heure des aux revoirs est et sera toujours la plus déchirante.
C'est la, dans l'avion qui s'envole vers la civilisation, que je me rends compte de la fin de mon voyage.
Avec un pincement au cœur, je ressort la feuille de mon sac et la contemple.
Je me rends alors compte que j'ai oublié quelque chose...
Une chose très important...
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Hey !
Bientôt la fin de cette fiction...
Je commence tout de suite à écrire le prochain chapitre si je ne veux pas publier encore à une bière aussi tard. Je suis désolée...
