Jeudi 19 octobre 1995
- "Natsu, votre réunion est avancé à dix heures demain.
- Merci Jubia, je ne devrais pas retenir Grey trop longtemps."
La demoiselle aux cheveux bleus me lance un sourire avant de se diriger vers l'extérieur de mon bureau. Je lance un regard sur ma montre, 16h17 je suis en retard comme à mon habitude cela va me perdre un jour. J'attrape ma veste posée sur ma chaise pour pouvoir l'enfiler. Une fois les escaliers descendus je retrouve sans surprise Elfman debout à côté de ma voiture.
- "Où allons nous monsieur ?
- Comme d'habitude le "nine-coffee" Elfman.
- Bien monsieur."
Le trajet n'est pas long, à peine une douzaine de minutes. Une fois arrivé je sors pour voir Grey adossé au mur une cigarette entre les doigts de sa main gauche, son portable accroché à son oreille avec sa main droite. Un large sourire se dessine sur mes lèvres en m'avançant vers lui. A peine m'a-t-il vu qu'il raccroche tout en me tendant une feuille.
Je l'attrape rapidement mon regard se pose directement sur les premières lignes de la page. "Suite aux récentes attaques terroristes, pensez-vous qu'il y a place sur une discussion sur l'éthique alors qu'il est question des causes profondes du terrorisme ?"
- "Grey ? Tu veux vraiment lancer un débat aussi morose ?
- Wendy ma envoyé ça. Je sais pas si je trouve ça adapté comme sujet. Comment veux tu qu'ils répondent ?
- Grey elle est en fac, les professeurs doivent en parler, et à l'université ils en parlent à leurs façon, tu sais comment ça marche. Pouvoir répondre dans une dissertation c'est la meilleure des façons d'en parler pour eux.
- Hum... je m'inquiète pour elle, s'est tout."
Je lui tapote sur l'épaule tout en lui rendant son papier. Wendy, sa petite sœur, vit à New Haven et il ne la voit que très peu. Les derniers événements l'inquiètent, beaucoup de petit attentat déclaré en peu de temps, rien qui ne puisse le rassurer.
- "Un café ?
- Non, Jubia m'attend tu sais comment elle est. N'oublie pas la réunion demain, elle est importante il ne faut pas qu'on se plante !
- Hum..."
Je lui serre la main avant de rentrer dans le café. Un café plutôt vide aux allures anciennes, ce café où tout s'est arrêté, là où mon frère a mis les pieds pour la dernière fois avant de se tirer une balle. Je baisse les yeux avant de m'asseoir. Mon café ne prend pas longtemps à arriver, je viens toutes les semaines. Je pose mon cahier en cuir, un stylo avant d'écrire des mots. Ma semaine racontée sur un bout de papier, pas très intéressant mais j'ai besoin de parler à mon frère disparu depuis sept ans. Tout au long de mon récit mon café se vide à petit flot. Une jeune femme viens vers moi pour poser l'addition sur la table.
Je sors du café peu de temps après marchant dans les rues bondées. Les premières fois que j'ai marché dans les rues de Manhattan j'ai été impressionné par le bruit qui s'en dégageait. La nuit vient à peine de tomber et pourtant les rues ne désemplissent pas. Je m'arrête rapidement dans une pizzeria à trois minutes de chez moi. Je n'ai pas envie de faire à manger cependant mon estomac crie famine, la pizza me semble donc un bon compromis.
Mardi 24 octobre 1995
Huit ans, un jour peu joyeux mais que je dois affronter tous les ans. Il est à peine huit heures quand je passe la porte du fleuriste. La chevelure rose de la propriétaire ne me saute pas aux yeux. Surprenant, elle est pourtant toujours présente habituellement. Je m'avance tout de même trouvant une blonde derrière le comptoir qui m'accueille avec un large sourire.
- "Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous ?"
Un délicieux accent français, je suis surpris, c'est rare d'entendre un tel accent dans un petit magasin comme celui-ci.
- "Bonjour, je cherche la directrice de cet établissement.
-Polyussica est parti en retraite à son plus grand désespoir mais, elle revient travailler de temps en temps pour m'aider. Je peux lui passer un message si vous le souhaitez.
-Hum, non ça ira je viens chercher un bouquet. Elle est habitué à me voir en cette date.
-C'est pour une femme, un homme ? Une occasion précise ?
-Pour mon frère."
J'omis le fait qu'il n'est plus de ce monde, je n'ai pas envie d'excuse très peu pour moi. Je lui décris le bouquet en détaille, je commande toujours le même Polyussica sait mes exigences. La demoiselle se mord légèrement la lèvre inférieure avant de lever un doigt vers moi.
- "Vous devez être Natsu ? Polyussica m'a prévenu de votre visite. Elle est passé tôt ce matin pour préparer votre bouquet mais n'a pas pu rester pour vous le donner. Je vais vous le chercher."
Elle ne met que peu de temps à revenir un bouquet d'hortensia rose et blanc dans ses mains accompagné d'une petite carte. Je l'attrape rapidement posant mes yeux sur les quelques mots gribouillés dessus "navré de ne pas pouvoir te voir l'humain". Tout à fait elle, peu aimable et bref.
- "Merci beaucoup. Belle journée à vous.
- Vous également."
Le bouquet en main je marche vers le cimetière où je retrouve mon père. Pour ce trajet je préfère marcher quinze minutes pour pouvoir me vider l'esprit. Et pourtant, pour la première fois depuis huit ans mon esprit ne peut s'empêcher de penser à cette demoiselle. Tout l'opposer de la directrice du magasin.
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🌼Ok... je ne suis pas sur de moi, mais alors pas du tout. J'avoue que là je suis paumée. Je ne sais pas si je dois continuer ou pas alors vos avis m'importe beaucoup j'en ai besoin !! J'ai l'impression que je fais n'importe quoi et que vous n'allez pas aimer. Il faut se le dire, je connais déjà la fin de cette fic et suspens..... vous allez aimer ? ou alors me détester ? Mystère et boule de gommes. En tout cas je ne sais pas combien de temps elle va durer. Il n'y aura pas beaucoup de rebond mais... enfaite je sais pas je suis inspirée alors vous verrez bien en lisant la suite.🌼
🌸Petit mot de 2021. Encore merci à ceux qui lisent ou relisent ma fiction ça me fait toujours autant plaisir !! N'hésitez pas à mettre un petit commentaire c'est toujours plaisant de lire vos réactions🌸
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The Sky
Fanfiction-« Lucy, une jeune fleuriste, blonde au yeux noisettes, un accent français qui en ferrait chavirer plus d'un. Lucy, ou plutôt ma femme, mon amour, la mère de mes enfants, je l'aimerais à chaque instant de ma vie je le promets. » Histoire en réécritu...