Journée d'appel

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HAHAHA c'était un vrai enchaînement de péripéties cette histoire là.

Genre tellement drôle, super scénaristique comme beaucoup de choses de ma vie. Très propice à l'écriture haha.

Tout a commencé pour mon recensement. (Logique.)

Comme ma mère habitait dans une académie et mon père dans l'autre, il fallait que je choisisse l'adresse qui me permettrait de la faire dans la ville de mon lycée, soit, chez mon père.

Mais. J'étais très triste, puisque je n'habitais plus dans ma ville natale, mais dans un village à côté que je détestais. Enfin, ce ne sont que des broutilles, mais bon. 

Et, chose très hilarante, vous devez savoir que pour le recensement, il faut le faire dans les trois mois suivant les 16 ans (enfin, avant vos 25 ans en fait, mais bon). J'avais vraiment pas envie de le faire dans ce petit village pourri, et je savais que l'on allait déménager bientôt donc j'avais un petit espoir.

Je suis née un 22. On a déménagé trois mois plus tard, le 23. Ouais. Carrément à un jour près. Trop de tristesse en moi. J'ai dû le faire dans le petit village pourri.

M'enfin bon. Ensuite vient le moment où l'on patiente sagement en attendant sa convocation. Quand est-ce qu'elle va arriver ? Est-ce qu'il y aura des gens que je connais ? Tout ça tout ça. Sauf que, arrive ma fin de terminale, bientôt mes 18 ans... et toujours pas de nouvelles.

Donc, un peu inquiète, j'en parle à ma mère, puis entreprends les démarches pour en demander une nouvelle. Bon voilà, je passe la paperasse informatique. D'ailleurs, du coup, je changeais d'académie pour la faire puisque je changeais d'école... haha, trop drôle vraiment.

La théorie était que, comme j'ai été recensée à une adresse que j'ai quittée juste après, le courrier à été envoyé là-bas mais n'a pas été suivi à la nouvelle adresse. Soit il s'est perdu quelque part, soit il est retourné dans l'administration et il m'ont oubliée (boh, ça change pas de d'habitude, hein...).

Donc, enfin, je reçois une date de convocation. Soit, ce 17 Octobre. Je transfère le mail à ma mère, voilà voilà, puis j'attends. 

Un mois avant, je reçois un nouveau mail, et, pensant que c'était juste un mail de confirmation puisqu'il commençait exactement pareil, je ne le transfère pas et attends sagement ladite date. Je préviens ma professeure la semaine juste avant pour ne pas avoir d'emmerdes administratives, préviens une amie aussi, pour qu'elle ne s'inquiète pas de ne pas me voir et attends toujours patiemment.

La veille, en discutant avec une amie d'internet, elle s'excuse de ne pas pouvoir me répondre souvent et me dit qu'on discutera le lendemain, tranquillement après sa journée d'appel.

Non mais. Franchement. C'est tellement drôle. Le plus drôle aurait été que ce soit dans la même ville, mais bon.

Le soir, je vérifie mon trajet, prépare mes horaires, fait vite-fait un planning mental de ma matinée (parce que je reste longtemps dans mon lit, donc me fixer des heures pour faire les choses est parfois nécessaire pour me forcer à me lever).

Puis, à 23h59 et 50 secondes environ (admirez cette précision), je reçois un mail de ma mère. Puis un message sur mon portable.

"Tu te souviens que tu as ta journée d'appel demain ?"

"Je viens de tilter... tu te souviens que t'as ta journée d'appel demain ? Je t'ai envoyé un mail. T'as reçu ta convocation papier ?"

Euh... Non... J'ai pas de convocation papier... Le mail qu'il m'ont envoyé ne suffit pas...?

Donc, à minuit dix, ma mère m'appelle. J'ouvre le dernier mail de la JDC, puis remarque, tout en bas, qu'ils indiquent qu'on peut télécharger la convocation à partir de l'espace... Ah... Bah... je vais faire ça, hein...

Mais évidemment, ça ne peut pas être aussi simple, hein ?

Alors on bataille avec le mot de passe, lequel est-ce, déjà ? Ah merde non c'est pas le bon site. Mais pourtant y a le logo ? Bah non...

Roh... c'est compliqué, c't'histoire... 

Mais finalement, j'arrive à télécharger cette foutue convocation.

Pour voir que l'adresse n'était pas la bonne (enfin presque quand même), et que c'est... à 8h01...?

Merde, faut que je me couche... hahaha.

La suite, au prochain épisode.

Surdouance, mais pas trop non plusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant