Hello!
J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop de vous avoir fait tant attendre. N'étant pas chez moi, je dois avouer que j'ai perdu la notion du temps... et pire, je ne vous ai pas mis la suite!
Oui, oui, je sais. Sacrilège hein? J'espère me rattraper. En attendant, je vous souhaite une bonne lecture!
Ah! Désolée aussi si je ne vous réponds pas tout de suite pour les commentaires ou autres. Vous savez ce que c'est, les vacances!
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Je ne sais pas pourquoi ce fragment de souvenir vint me heurter à ce moment là. Je clignais des yeux un peu désorientée sur l'instant. Je dus jeter un nouveau regard autours de moi pour me rappeler où je me trouvais. La sirène n'avait toujours pas bougé. Elle me fixait avec un sourire amusé comme si elle avait prévu ce qui venait de se passer.
-Alors, jeune enfant?
Les deux murènes frétillaient encore à côté de leur maitresse. Elles m'observaient toutes deux avec un œil scintillant. J'avais toujours la désagréable impression qu'elles se moquaient à mes dépens. A vrai dire, j'avais un mal fou à analyser le souvenir qui venait de me frapper. Il ne fallait pas être devin pour faire le lien avec les murènes. Mais dans ce cas là, alors cela voudrait dire que je me retrouvais devant une sorcière. Ce mot me donnait un mal de crâne atroce et il ne faisait que grossir la peur contenue dans mon cœur. Je ne pouvais me résoudre à cette éventualité. Cela signifierait trop de choses... et que j'étais tombée vraiment très, très, très bas...
Les sorcières étaient rares dans l'océan. Et en générale, elles étaient craintes pour leurs cruautés, leurs fourberies et aussi leurs manies d'avoir de mauvaises intentions. La majorité des quelques sorcières que contenait l'océan avaient sombré bien trop profondément pour espérer pouvoir retrouver un jour leur cœur. Elles étaient toutes tellement corrompues qu'elles étaient rejetées de tous, bannies dans des endroits qui vous donneraient la chaire de poule rien qu'à leur évocation. On ne parlait pas beaucoup d'elles par peur d'attirer la malchance, des représailles ou simplement parce qu'on espérait qu'elles soient toutes morte depuis longtemps.
Apparemment, tout le monde se trompaient par lâcheté.
Je ne bougeais toujours pas, perdue dans les rouages de mon cerveau qui cherchait une explication plus rationnelle, plus simple et moins malfaisante. Mais je n'en trouvais aucune. Lorsque, je relevais les yeux la sirène avait disparu à l'autre bout de la grotte. Elle était affalée sur une sorte de sofa violet que je n'avais pas vu aux premiers abords. Elle sirotait un liquide étrange dans un récipient en verre. Les murènes batifolaient autours d'elle.
-Qui êtes-vous?
Ma voix n'était pas très forte. Je n'étais même pas sur d'avoir prononcé ces paroles. Pourtant, son sourire en coin et le fait qu'elle me dévisage à nouveau me prouva bien le contraire.
-Enfin nous y voilà.
Ses yeux brillaient d'une étrange lueur. Un changement avait opéré en elle, comme si la personne de tout à leur avait été reléguée à un second plan. Comme si elle s'était renfoncée dans les ténèbres de son âme. Ce qui me surpris, ce fut le pincement dans ma poitrine lorsque je ressentis ce changement. Une pointe de tristesse, même passagère m'envahit. La sirène se releva avec grâce et se pencha au bord d'une sorte de vasque profond. Il ressemblait à une coquille de Saint-Jacques, mais en beaucoup, beaucoup plus grand. C'est de ce réservoir qu'émanait la lumière violette. Cette douce lueur devenait progressivement rosée au centre du récipient. Alors que j'observais cet agréable glissement des couleurs, je remarquais que le visage de la sirène traversait la lumière sans être atteinte par cette dernière. C'était difficile à expliquer. Elle interceptait la lumière sans que ses traits n'en soient éclairés. Aucune ombre ne venait jouer près de ses pommettes ou de ses paupières. Rien ne révélait le moindre jeu de lumière. Et malgré tout, une silhouette sombre se dessinait derrière elle à cause du manque de lumière. Son visage gardait la même teinte et apparence qu'avant. Là où il aurait dû avoir des traces lumineuse, il n'y avait rien. Je n'avais pas fais le moindre pas dans sa direction. Je me contentais de la regarder intriguée. Comment se faisait-il que je n'ai pas vu ces objets plus tôt? Et surtout, pourquoi n'était-elle pas éclairée? Je n'y comprenais plus rien. Elle me servit un nouveau sourire face à mon désarroi.
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Blue Océan: Sous l'océan:
RomanceJ'ai toujours pensé que j'étais libre. J'aimais toujours penser que je n'avais pour règles à braver que celles de mon père. Je ne craignais rien. Je ne craignais personne. Je n'avais pas peur dans mon monde. Pourtant, je n'aspirais qu'à une chose: d...