Le groupe s'enfonce dans le long tunnel sombre, une ambiance pesante qui oppresse leurs sens. L'odeur nauséabonde qui flotte dans l'air est une combinaison de moisissure, d'humidité et de quelque chose de bien plus sinistre. Chacun de leurs pas est accompagné par le bruit lugubre des gouttes d'eau qui s'écrasent sur le sol en dessous, créant une cacophonie rythmée. Victoria, la plus nerveuse du groupe, sursaute à chaque goutte tombant à proximité, son cœur battant la chamade à chaque bruit.
Après avoir avancé quelques mètres, Tom découvre une échelle métallique qui grimpe vers la surface. D'un geste assuré, il saisit la rampe et commence à grimper. Une fois parvenue au sommet, Tom dégage la plaque qui sépare les égouts du monde extérieur. Une bouffée d'air frais envahit l'espace sombre et confiné, offrant un répit temporaire à l'oppression des égouts.
Le groupe sort finalement des égouts, se retrouvant dans un magasin en ruine. La désolation est palpable, les rayons autrefois garnis de produits de consommation sont maintenant vides et poussiéreux. Les étagères sont éventrées, laissant derrière elles une impression de chaos. La seule nourriture qui subsiste est soit périmée depuis plusieurs années, soit a été grignotée par des rongeurs affamés.
Soudain, un grognement sourd se fait entendre quelque part dans les recoins obscurs du bâtiment en ruine. Les membres du groupe se figent, tendant l'oreille pour localiser la source du bruit inquiétant. Les visages se crispent, les mains cherchent instinctivement des armes dissimulées.
- Merde un mordu, chuchote Tom. Baissez vous.
Le groupe de survivants trouvent refuge temporaire derrière un vieux comptoir dans ce sombre magasin abandonné. Leurs têtes dépassent à peine, tendues vers l'extérieur, scrutant l'obscurité.
Le grognement sinistre qui les a poussés à se cacher devient de plus en plus assourdissant, résonnant comme une menace imminente. Puis, dans l'obscurité oppressante, une silhouette tordue émerge. Son visage était une vision cauchemardesque, recouvert de pustules immondes et de pus malodorant. Ses vêtements déchirés sont imprégnés de sang séché, et sa peau est un champ de bataille infecté, ornée de boutons et de cloques hideuses. Les veines jaunâtres semblant prêtes à éclater sous la fine couche de peau blanchie par la terreur.
Victoria, dans une tentative désespérée de reculer discrètement, fait malencontreusement glisser son pied sur une bouteille en verre. Elle roule bruyamment sur plusieurs mètres, provoquant un frisson d'horreur dans le groupe. Tous baissèrent précipitamment la tête, priant silencieusement pour que l'abomination ne les ait pas entendus. Tess, le visage crispé par la peur, met son doigt devant ses lèvres en un geste de désespoir, implorant les autres de rester parfaitement silencieux.
Un silence pesant s'abat sur le vieux magasin, seul le bruit du grognement infernal et le sifflement étouffé du vent peuvent être entendus. Tom décide de relever la tête pour tenter de repérer la créature. Mais à l'instant où il lève les yeux, l'infecté surgit de l'ombre, l'attrapant par le col de sa chemise dans une étreinte terrifiante.
"TOM !" hurla Tess, la panique dans la voix.
Le monstre démoniaque ne cesse de claquer des dents, cherchant à dévorer la moindre parcelle de chair de Tom. Tess, l'esprit en mode survie, sort violemment son couteau, attrape l'infecté par le cou, et tire de toutes ses forces. Un râle inhumain s'échappe de la gorge de l'agonie de la créature alors qu'elle se vide de son sang, tombant finalement inerte sur le sol froid et humide du magasin.
- Ça va ? T'a rien ? Demande Tess.
- Non ça va. Merci, la rassure Tom en remettant sa chemise.
- Victoria fait plus attention là où tu mets les pieds la prochaine fois, dit Tess contrariée.
- Oui, désolée, s'excuse-t-elle timidement.
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LE SANG DES VIVANTS: Une Lueur D'Espoir ¦ Tome 1
Horror" Pourriez-vous tuer ? Pourriez-vous faire pire ? Pourriez-vous choisir qui vivra et qui mourra ?" 2033, Le virus Vale, surnommé le virus V, a envahit le nord des États-Unis, transformant les humains en mangeurs de chairs fraîches. Les derniers sur...