Remember me [CAPTAIN AMERICA - TERMINEE]

The Happy End

Zemo continuait de regarder Bucky, les yeux de plus en plus écarquillés. Pourquoi cette petite goutte qui coulait sur sa tempe venait lui susurrer que ses efforts de vengeance avaient été vains ? Pourquoi avait-il la ferme impression d'avoir oublié quelque chose ? Il ne put répondre à cette question. Dans un craquement sourd, son avant-bras s'était cassé en deux. Il retint un cri de douleur et lâcha son arme.

- Ne touche pas à Steve, gronda le brun, les yeux noirs de colères.

Le blond retint un sourire. Être heureux que le processus douteux du colonel ait échoué et que son amant soit toujours présent dans ce corps lui faisait un bien fou. Il avait réussi à le faire revenir, et plus fort que jamais.

- Vous les héros, vous pensez tellement faire le bien en tabassant des gens et en faisant tomber des immeubles. Vous n'êtes que des pourritures transgéniques qui vivent pour faire souffrir les autres et en récolter de la gloire.

Bucky pinça les lèvres. Il ne regarda pas Steve, mais il devinait sa douleur. Lui tout autant que les autres n'avaient certainement jamais voulu être ainsi et encore moins faire souffrir des population entières qui n'avaient rien demandé.

- Au nom de tous les Avengers, colonel Zemo, je suis désolé. Nous n'avons jamais voulu ça.

Le blond ne lui laissa pas le temps de répliquer et lui frappa l'arrière de la nuque, l'assommant pour un bon moment. Les deux hommes se regardèrent et soupirèrent.

- Comment... commença Steve.

- Comment quoi ?

- C'était quoi ce russe en fait ?

- Des mots de code pour faire revenir le Soldat de l'Hiver. Ils m'ont lobotomisé et m'ont récité ces mots pendant des semaines jusqu'à ce que ce simple récit déclenche le processus à lui seul.

- Pourquoi ça n'a pas marché ?

- Il est allé trop vite. Il a oublié un mot.

Captain America partit dans un rire franc, soulagé. Il avait vraiment cru perdre son meilleur ami pour de bon. Il laissa le colonel au sol tandis que Bucky mettait un t-shirt et partit en quête de son téléphone pour demander à Natacha de venir les chercher avec des renforts.

Parce qu'il était grand temps qu'ils soient heureux.