Cap ou pas Cap de jouer avec moi ?

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Si deux enfants c'etaient enfuis de chez eux pour partir à l'aventure dans le forêt d'a côté. Personne n'y aurait vu le moindre problème. Mais ce matin là, Samuel avait décidé d'y aller seul. Enfin seul n'était pas vraiment le mot approprié, puisque depuis quelques jours Henri était apparus. Henry son nouveau meilleur ami. Henry le copain au super pouvoirs qui pouvait ce rentre invisible devant tout le monde. Il s'était rencontré dans le vergé de la maison une semaine plus tôt. Et Henri avait immédiatement plu a Samuel. Ils étaient devenu inséparables. Bien vite Henry c'était installé secrètement dans la chambre de Samuel. Henri était drôle et ils passaient leurs journées à jouer à cache-cache cache. Un jeu que les deux enfants infectionaient particulièrement, surtout qu'Henri n'acceptait jamais de jouer à autre chose.

Et ne fallait mieux pas contrarier son cher ami invisible. Samuel le savait bien, son copain l'avait bien prévenu. S'il ne s'amusait pas ici, il disparaîtrait. Et ça Samuel ne pouvait pas l'accepter, lui qui avait toujours eu tellement de mal à ce faire des amis.

Quand Henri l'avait réveillé alors que le soleil venait à peine de se lever, pour faire de si bonne heure une partie de cache-cache dans la forêt d'a côté. Samuel n'avait pas pu refuser. Prêt à tout pour que Henry et lui reste ensemble pour l'éternité.

Alors ils avaient filés, se faufilant dans le jardin sans même que les parents de Samuel ne les entende. Ils étaient ensuite montés sur le vélo de Samuel et avaient parcouru à fond les pédales, la petite distance jusqu'à la forêt. Sur le chemin Samuel riait à gorge ouverte à chaque fois qu'Henri faissait une grimace aux très rares personnes dehors si tôt. Et les rires du jeune garçon ne faissait qu'un peu plus lui attirer les regards d'incompréhension des passants.

Quand il furent assez loin dans la forêt pour que plus  qu'aucunes voiture ne passe sur la route. Ils laissèrent le vélo contre un trou et se mirent à avancer un peu plus. Ce matin-là la forêt semblait bien plus sombre que d'habitude.

- Dis moi Henry, tu es sûr de savoir où on va ? S'inquiéta Samuel.

- Oui je connais la forêt comme ma poche. J'y passe tout mon temps, et ici on va pourvoir s'amuser tranquillement. Le rassura Henry en avançant plus vite.

- On aurait pu jouer dans le jardin. Fit remarquer Samuel de moi en moins à l'aise.

Le jeune garçon s'arrêta brusquement de marcher, cet endroit lui faisait peur, très peur et quand il leva les yeux devant lui. Plus d'Henri a l'horizon. La panique pris rapidement le déçu sur la peur.

- Henri ? Henri, tu es là ?

Seul le bruit du vent voltigeant à travers les feuilles lui répondit. Quand il attendit enfin sa voix, lointaine.

- Pourquoi tu t'arrêtes de marcher ? Tu ne veux plus jouer ?

La panique de Samuel ne se calma pas  et l'enfant ce mis à ce tordre le cou de tout les côtés pour essayer de voir ou pouvez bien être son ami. Mais tout ce qu'il y avait ici, c'était des arbres et des feuilles à perte de vue.

- Je ne te vois plus, où es-tu ?

Cette fois la réponse fut immédiate.

- Et bien je suis caché. On joue, maintenant tu dois me trouver.

Le vent souffla d'avantage dans les oreilles du jeune Samuel qui grelottait sous les rafales glacées de l'automne.

- Non on devrait rentrer, il fait froid.

- Tu m'avais promis Samuel... Chuchota la voix de Henry, comme un simple souffle.

Le vent souffla d'avantage, toujours plus violent, formant un nuage de feuilles mortes autour du jeune garçon, pétrifié de peur. L'enfant ce retourna brusquement pour revenir sur ces pas, mais alors qu'il n'y avait de ça quelques minutes on pouvait encore apercevoir le bord de la route au loin. Maintenant il n'y avait plus rien. Sauf des arbres et un interminable tapis de feuilles mortes. Rien d'autre.

- Tu ne peux pas partir...On doit jouer, tu m'a promis. Répéta la voix d'Henri qui semblait être soufflée par le vent lui même.

Les larmes de Samuel ne tardèrent pas à venir et pris d'un instinct de survie l'enfant pris la fuite. Fuyant, sans même savoir pourquoi. Fuyant, sans même savoir qui. Les feuilles lui fouettant le visage, tandis que la voix de Henri semblait le poursuivre.

- Oh tu veux qu'on joue au loup, d'accord ça sera moi le loup, alors...Mais je te préviens je suis imbattable.

Pris d'un sanglots, Samuel accéléra le pas, sentant à chacune de ses respiration le vent gelé lui brûler les poumons. Mais malheureusement il n'était pas assez rapide et le pauvre mouton se fit bien vite rattraper par le grand méchant loup.

L'instant d'avant il courait à toute vitesse entre les arbres, et l'instant d'après, il chutait violemment la tête la première. Tandis que quelque chose semblait être en train de lui broyer la chair de la jambe d'un coup de mâchoire.

La morsure d'un vrai loup. Le pauvre mouton c'etait fait attraper.

Samuel étouffa un cri, la douleur paralysant chacun de ses muscles. Et pendant un instant il cru que ce n'était qu'un rêve, et qu'il venait de se réveiller. Le vent s'arrêta de souffler. Et tout redevint paisible, mais pas pour longtemps. Le loup était encore là et n'avait pas encore eu le temps de dévorer sa proie.

- Je t'avais bien dit que je ne perdais jamais a ce jeu...

La respiration de Samuel s'accéléra brusquement et sa gorge commença à se serrer douleureusement. Seul la panique et la douleur le gardait éveillé. Il réussit a chuchoter d'une voix étouffer :

- Je veux rentrer chez moi...Je ne veux plus jouer.

Le silence s'etendu de longue minute. Glaçant. Oppressant. Mais il fut briser bien vite. Trop vite.

- Tu m'avait promis...Tu m'avais dit que je pourrais toujours m'amuser avec toi. Et tu m'a menti ! Debout !

L'ordre résonna dans l'esprit de Samuel si violemment, que son corps dans un sursaut se redressa immédiatement. Henri n'était toujours pas là. Mais sa voix, elle, était bien là.

- J'ai envie de jouer à un jeu. Entre meilleur ami c'est ce qu'on fait, jouer à des jeux ? Et je veux qu'on fasse un cap ou pas cap. Tu veux bien ?

Le corps cripsé, ne possédant plus aucun contrôle sur son propre corps. La tête de Samuel bougea de haut en bas. Alors que son esprit elle ne faisait que d'hurler de l'intérieur, crier qu'on le sauve. Mais personne ne pouvait l'entendre. Puisque ses lèvres, elles, ne bougeaient pas.

- Alors Samuel, cap ou pas cap de rentrer dans le trou que j'ai creusé et de t'y allonger sans bouger.

Sa tête reproduit le même mouvement que tout à l'heure et resta figée le regard planté au sol.  Sous yeux se dévoilait un énorme trou, si sombre et profond qu'il était impossible d'y voir le fond. Son corps n'hésita pas une seconde et se laissa tomber en avant. Sans même crier, sans même se débattre. Il tomba.

Le vide, puis le choc. Brutal, douleureux, mais presque délivreur. Il sentait la terre si fraîche sous son corps si frêle et il ferma les yeux. Inspirant si profondément l'oxygène si pur de la forêt. Et il attendu, attendu que ce cauchemar s'arrête. Qu'il se réveille.  Maintenant tout de suite ! Mais l'enfant ce rendit compte que trop tard de comment tout cela allait finir. La terre n'était plus seulement sous lui mais aussi au déçu de lui.

Ploc, ploc.

Il pleut de la terre sur son corps inertes et comme de l'eau, elle s'infiltre partout. Sous ses vêtements, dans ses cheveux, sous ses paupières, dans sa bouche.

Ploc, ploc.

La terre le dévore, le monde l'englouti et bouger ne sert plus a rien. Il disparaît, reviens à la terre d'où il vient.

- Bravo tu as gagné et maintenant nous pourrons jouer pour l'éternité. Samuel, Cap ou pas cap de mourir ?

C'est fois il fut incapable de bouger la tête...

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Salut !

ça fait longtemps que j'ai pas posté un truc, donc voilà une petite histoire d'horreur en retard pour Halloween !

Bye bye les petits hiboux !

Rant book d'un hibou râleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant