I r e m e m b e r . . .
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Je me souviens de ce parc où ma nourrice m'emmenait.
Deux trois, nous étions, et ça nous convenait.
Riant sur cette balançoire dont le métal me glaçait les doigts.
Ce rire, explosant de mon bonheur abondant par mes lèvres gercées par le froid.
Ce vent qui, prit d'une hargne inconnue, me rougissait les joues et le nez, bloquant mon odorat.
Il enlevait ma capuche de ma tête, pour qu'elle finisse de nouveau à sa place, bouclée d'une écharpe.
L'hiver était là, transformant mon été en un nuage de millier de cristaux.
Ce froid qui déposait un goût frais de bonheur enfantin.
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I t w a s s u c h a g o o d l i f e . . .
