Si le soleil caresse ma peau
Si ta silhouette épouse la mienne
Si nos cœurs se touchent et se perdent l'un l'autre dans une étreinte chaude, intime et humide
C'est que l'amour aura pris le dessus sur ma raison, que je me serai laissé aller, faible.
Parce que tes yeux bleu-nuit m'auront doucement ordonné de me laisser faire.
Car tes lèvres auront, avec les miennes, effacé toutes les traces de doute, me faisant lâcher prise.
Et finalement, parce que ta voix m'aura dit de ne pas résister et de t'aimer sans poser de question et sans hésiter.
Alors envoûté par cette voix tendre qui me manipule malgré moi, je t'aurais laissé faire
J'aurais laisser tes mains pleines de cicatrices et pourtant douces comme le marbre aborder mes côtes et serrer ma mâchoire
Divaguant complètement, croyant à l'amour que tu pourrais me donner
Croyant au bonheur que cela me procurerais
Mais je me serai levé au petit matin, pensant admirer le chef d'oeuvre qu'est ton visage
Faisant fasse aux draps blancs, comprenant ce qu'était la tristesse
Le chagrin, les véritables larmes
Celles qui coupent après avoir mouillé
Celles qui auront inondé mes joues, mon lit, mon esprit
Et celles qui auront incisé ma peau de leur froideur
Celles qui creuseront mes blessures si saignantes mais invisibles
Puis essayant de passer outre, de faire comme toi finalement
Je me serai déguisé
J'aurais ajusté mes pansements
Pour que mes saignements soient moins apparents.
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Merci à Eddy De Pretto pour ces deux dernières phrases