La Sixième Prodige [Asano x Oc] {En Réécriture}

3•

Le matin du départ à Kyoto, Karma et moi sommes arrivés ensemble à la gare. Toute sa classe nous regardais ahuris tandis que ceux du bâtiment principal nous regardais effrayés. J'ai rejoint mon groupe et nous sommes montés dans le train pour pouvoir partir. Dans le train j'étais entre Asano et Ren (Asano côté fenêtre) et en face il y avait Araki entre Koyama et Seo (Seo côté fenêtre), le pauvre Araki, je le plains de devoir supporter leurs disputes incessantes.

Je me suis très vite endormie, ma tête sur quelque chose de confortable. Quand je me suis réveillée il ne restait plus que quelques minutes de trajet, les trois garçons en face dormaient les un sur les autres, Ren était sûrement parti draguer et moi je m'étais endormie sur l'épaule d'Asano. Attends. SUR L'ÉPAULE D'ASANO ?!?!?! Je relève ma tête rouge de honte et le regarde, il a les yeux rivés sur le paysage les joues un peu rosés. Il tourne la tête vers moi et on se regarde quelques secondes avant d'entendre nos professeurs dire que c'est la gare de Kyoto. On suit donc les profs jusqu'à l'hôtel où on a des chambres individuelles. On part se coucher après avoir mangé car il est tard.

Le lendemain nous visitons le patrimoine, on se balade un peu dans la ville, une journée assez ennuyante quoique c'était cool de passer une journée avec des amis, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Le soir se déroule comme le précédent et la journée d'après aussi sauf que le soir j'ai appris qu'un groupe de la 3E a été agressé et, comme par hasard, c'était celui de mon frère, j'ai donc demandé la permission au professeur d'aller voir mon frère, il a accepté et je me suis rendu à l'auberge où ils se trouvent. Je débarque comme une folle et cherche mon frère, je le trouve nulle part. Ça veut dire qu'il est déjà au dortoir, je me dirige vers ce fameux dortoir, je m'en fous des autres mecs, je veux juste voir mon frère. J'ouvre en fracas la porte et repères facilement mon frère, je saute dans ses bras en criant son prénom.
Tout les garçons présent sont choqués mais moi, tout ce que je veux c'est serrer Karma le plus fort possible, j'ai eu tellement peur !

« T'es qui toi ?! T'as pas vu que c'est le dortoir des garçons de la 3E ? me dit un garçon aux cheveux noirs rasé.

- Si, j'ai bien vu, et c'est pour ça que je suis venu ici. lui répondis-je. Tu m'as fait peur baka ! dis-je à mon frère en le tapant doucement le torse.

- Alors, comme ça, tu t'inquiètes pour moi ? me demande-t-il d'un ton taquin.

- T'es mon frère, bien-sûr que je m'inquiète ! » lui criai-je.

Je me sépare de lui et partie le plus vite possible en m'excusant pour le dérangement. Je suis retournée à l'hôtel et mes amis m'ont questionnée sur le pourquoi du comment j'étais partie sans prévenir.
Le lendemain on a rangé nos affaires et nous sommes partis vers la gare. Karma m'avait demandé pourquoi j'étais partie comme un voleuse la veille, je lui ai répondu que c'était parce qu'il y avait quelques gars torse nu dont un qui était carrément en caleçon.

Dans le train, on était aux mêmes places qu'à l'aller et je me suis encore endormie sur Asano et on a encore été gêné. Quand je suis sortie du train j'ai rejoint mon frère et nous sommes rentrés à la maison. Le soir nous avons tous raconté à Livai. Au moment de me coucher, j'avais beaucoup trop de questions qui trottaient dans ma tête et elles étaient toutes concentrés sur la même personne : Asano. Je n'arrivais pas à comprendre ma gêne lors de mes réveils, ça m'était déjà arrivé par le passé mais jamais je n'avais été gêné. Et il a aussi cette sensation de bien-être quand je suis avec lui, c'est assez étrange mais c'est agréable. Et c'est donc sur ces pensées que je m'endormis.

Le lendemain c'était le weekend alors j'ai fait la grasse mat' avant d'être interrompu par un cousin maniaque de merde (je suis de mauvaise humeur le matin) qui a choisi que le samedi serait le jour de nettoyage. Je me suis donc levée avec beaucoup de mal pour pouvoir faire le ménage avec Karma et Livai. C'était assez marrant enfin, quand mon cousin ne nous reprenait pas parce qu'il jugeait que le travail avait été bâclé. Nous avons ensuite manger puis j'ai fait mes devoirs le reste de l'après midi. Le soir, on a fait comme d'habitude quoique l'on a veillé un peu plus tard.

Le dimanche ce fut repos total. J'ai discuté quelques fois par message avec Ren et Asano. J'ai parlé à Ren de mes pensées de la veille et il m'a dit que c'était de l'amour mais je l'ai vite remballer en lui disant que ce n'était pas ça et qu'il était tombé sur la tête même si je commence à douter.

Maintenant, je me pose encore plus de questions : "Qu'est-ce que lui ressent pour moi ?" "Est-ce que je suis vraiment en train de tomber amoureuse de lui ?" ou encore "Est ce que je devrais le lui dire ?" Ces questions me taraudent l'esprit, elles m'ont même empêcher de dormir la veille d'un lundi, génial. En plus, maintenant que Ren m'a dit ça, je ne vais plus pouvoir regarder Asano dans les yeux sans rougir.

Le lendemain je me lève tel un zombie et vais prendre mon p'tit déj' silencieusement à côté de Livai qui regarde la télé. Karma nous rejoint un peu plus tard, on fini de déjeuner, on s'habille de notre uniforme et on part en disant au revoir à Livai. J'avais oublié mais on a la réunion ce soir, je me demande si elle est maintenu comme on fini plus tôt car notre professeur d'anglais est absent, de toute façon, j'aurais juste à leur demander. On arrive et je me dirige vers Ren qui est le seul que je vois pour l'instant.

« Salut Ren ! le saluai-je.

- Salut Lyz ! me répondit-il.

- Dis, la réunion, elle est maintenu ou pas ? demandai-je.

- Non, pourquoi ?

- C'était pour savoir si j'allais rentrer avec mon frère ou seule. Si il y avait la réunion, on aurait fini en même temps mais comme il n'y en aura pas, je fini avant lui. lui expliquais je.

- Oh. Désolé.

- Ce n'est pas grave, t'inquiète. »

Et on continua de parler jusqu'à la sonnerie. Le reste de la journée c'est très bien passé, j'étais un peu gênée avec Asano, mais ça allait, j'arrivais à lui parler normalement. Je suis sur le chemin du retour et je passe par des ruelles peu fréquentés pour éviter de croiser d'autres collégiens qui vont me saouler, mais...

À suivre...