Chapitre I

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Mes yeux était brûlant et sec. Mes doigts étaient douloureux tout comme mes jambes qui ne demandait qu'à être dégourdie. Et j'avais affreusement mal au dos et aux seins d'ailleurs.

Le docteur Humphrey m'avait assignée à résidence jusqu'au terme de ma grosse. Et ça faisait bientôt deux semaines que j'aurai du accoucher mais a croire que mon bébé était bien la ou il se trouvait. Un futur Tanguy ironisa mon médecin. J'avais ri jaune. Pas que cela m'embêtait, mais je prenais du retard dans mon travail, mes contrats s'accumulait autant que les coups de téléphone de mon patron.

J'avais enfin osé prendre le combiner de mon téléphone, pour lui faire savoir que je repoussais (encore) mon congé maternité. J'avais pu entendre son sang ne faire qu'un tour, mais indulgent il m'avait envoyer par mail les contrats sur lesquels je pouvais avancer de mon domicile. Enfin.. Autant que ma profession de photographe pouvait me le permettre. Mais ça je ne l'avais pas dit au docteur Humphrey .

Tout les jours je prenais ma voiture armé de mon appareil, afin d'assurer les photographies commandée par des personnalités aisées et très pointilleuses. Ça non plus je ne le disais pas au docteur Humphrey, prendre le volant dans mon état n'était pas franchement conseillé. J'étais grosse comme un veau, c'était a peine si je pouvait voir les pédales de ma voiture. Heureusement que je connaissais par cœur les coins et recoins de ma petite bourgade.

J'habitais Forks depuis mes 20 ans. Je m'y étais installé pour mes études de photographie que j'assurais a l'université de Seattle. Les prix de l'immobilier était tellement intéressant ici, que deux heures de trajet pour arriver a la fac n'était plus un inconvénient mais une chance. A 22 ans, j'avais même pu m'offrir mon premier bien immobilier, qu'est ce que j'avais étais heureuse et fière de moi. Ainsi depuis je vivais dans une petite maison de deux pièces près de la forêt, j'avais installé une chambre noire dans le garage. Mais j'avais toujours vécue seule.

La venu de mon bébé était un miracle, une véritable bénédiction malgré ce qu'on pourrait croire. J'étais une acharné du boulot seulement parce la photographie était une passion pour moi. J'avais conscience que vivre de sa passion n'était pas donnée a tout le monde. C'est tout ce que j'avais, enfin pour l'instant. Le docteur Ray, mon psychologue m'avais une fois expliqué que les enfants qui souffrais d'une rupture familiale avait rapidement l'envie de se créer leurs propre famille. C'est a ces moments là, que je me disais qu'elle n'avait pas tord.

Cela faisait plus de trois heures que j'étais devant mon écran d'ordinateur a faire des transfert de données. Las, j'ingurgitais un bout, avant de ramasser mes clés de voiture et récupérer mon sac ainsi que l'énorme enveloppe de papier kraft sur mon bureau.

Une fois en route, je me dirigeais vers le premier bureau de poste afin d'envoyer les derniers cliché développé à l'agence. Sur le retour, je reçu un message de l'adjoint.

" Une idée de plage déserte ? "

Je n'en connaissais qu'une de plage déserté par le mauvais temps, celle de La Push. Je gardais toujours un appareil de secours dans la voiture, les plus belles photos sont celles prises au moment les plus inopportuns. Je remontais ainsi dans mon véhicule en direction de la petite réserve indienne a quelques kilomètres de là. Des millions d'idées commençait à mûrir dans mon esprit comme du pop-corn, le temps n'était pas ensoleillé et il risquait de pleuvoir mais ça ne pouvait rendre que la photo plus belle. Dans un esprit presque mélancolique.

Plus j'approchais de la réserve, plus il commençait a pleuvoir et plus je sentais mon bébé s'agiter. Je me surpris a le rassurer a haute voix dans l'habitacle de ma voiture. C'est vrai qu'il devait commencer a manquer de place ce petit bout de chou. A ma première échographie on m'avait annoncer que ça serait sûrement un gros bébé. On m'avait ainsi conseillé de manger avec modération pour ne pas compliquer le travail lors de l'accouchement.

A ma troisième échographie on m'avait demandé si je voulais connaître le sexe du bébé. J'avais refusé, ce bébé restera une surprise jusqu'au bout. En effet, j'avais appris ma grossesse que deux mois après sa conception, et disons qu'à cette période j'avais été un peu frivole et j'avais chevauché deux relations amoureuse si l'on veut. Le père du bébé restera un mystère, et de toute façon je ne souhaitais pas que l'un de ces deux hommes soit impliqué de quelques façon, d'une manière aussi importante dans ma vie.

Benjamin était un très bel homme, stagiaire a l'agence mais imbu de lui même et pathétiquement vaniteux. Quant à Karl et bien.. Il avait beau avoir beaucoup d'argent et être très respecté dans le milieu mais en temps qu'artiste il usait beaucoup de l'alcool. Il lui arrivait d'être très violent verbalement envers moi, il savait comment faire mal.

Benjamin m'avait une fois coincé entre deux machines a café pour savoir si il était le père. Après tout c'était qu'un enfant.. Je lui avais répondu que non, et que j'avais rapidement oublié notre petite amourette. J'avais pu lire sur son visage qu'il avait été blessé mais rassuré. Et je n'avais toujours pas eu l'occasion de croiser Karl, mais quand ce jour viendra le mensonge sera le même. Un bruit a l'avant de la voiture me sortit de mes pensées, je décidais de ralentir. Ce bruit inquiétant persistait "oh,oh" pensais-je. Après 3 secousses et un dernier chuintement ma voiture s'arrêta net sur la nationale déserte. Une fumée noire s'échappa du capeau avant. J'étais verte !

Je sortis de l'habitacle mon portable en main. Je couvris mon nez du creux de mon coude, de peur que cette fumée soit toxic pour le bébé. Et comme dans les films je soulevais le capot brûlant pour jeter un coup d'œil au moteur. Bien sur moi je n'y connaissais rien. Tout semblait même normale dans les entrailles de mon véhicule. Je connaissais le numéro de John mon garagiste par cœur, nous étions amis depuis que je m'étais installé ici. Il avait était la lors de l'achat de ma première voiture, histoire que je ne me fasse pas avoir et il s'occupait de tout les bobos qui s'en suivaient.

_" John ? Oui c'est moi Léna.. Bien, bien merci ! Oui le bébé aussi.. c'est gentil de t'inquiéter. Oui, oui.. Tu seras le premier prévenu quand j'accoucherai ne t'inquiète pas, t'es adorable.

" Dis moi, je suis dans une grosse galère la. Oui, je sais.. Je sais, mais ça n'était que l'histoire de deux minutes, trois photos et.. Bon ! Tu vas m'écouter ?! J'ai déjà mon médecin qui est la pour me faire des sermons tu sais ?! "

" Alors je sais pas, elle a fait un bruit, 3 secousses, un bruit de la fumée puis plus rien. J'ai ouvert le capot mais.. Je suis sur la nationale de La Push. "

" Comment ça tu ne peux pas venir ? .. Bah c'est nouveau ça ! Et il arrivera quoi si tu agit hors de ta ville ? Une guerre de gang ?! .. non je ne m'énerve pas mais comme je te l'es dis je suis dans une galère ! "

" Oui j'entends bien ! .. Oui fais donc ça, envois moi le numéro du garagiste du coin.. Mais si je me fais avoir, ça sera de ta faute qu'on soit d'accord ! Très bien, moi aussi ! Merci "

Une louve en sommeilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant