Chapitre VIII

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_ " C'était très bizarre.. " Ne suis-je que dire

Une fois installée dans la voiture pour retourner à l'hopital, Jacob avec gardé le silence. Ses yeux lançaient des éclairs de colère et il avait perdu son sourire. Je ne savais pas ce que cela voulait dire mais j'étais persuadé que notre petite rencontre avec Alice Cullen en était la raison.

_ " Comment j'ai fais pour ne pas la sentir arriver.. " Murmura Jacob à voix basse pour lui-même

Il ne me regardait pas, et, ne me parlait pas. Il se contentait de rouler à trop vive allure, faisant valser les cartons dans le coffre sans décoller les yeux de la route. Ses mains sur le volant se serrait encore et encore, si bien que je me demandais si ses jointures n'allèrent pas craquer.

_ " Que s'est il passé que je ne comprend pas.. hein ? regarde moi s'il te plais ! " Finis je par m'énerver

J'avais élever le ton et je le regrettais directement car Lohan avait gémis dans son sommeil, preuve qu'il n'allait pas tarder à se réveiller. Et surtout, parce que mon chauffeur osa enfin se tourner vers moi mais ses yeux était teintée de colère. Il ne dit rien, il me lorgna moins de deux secondes. Et puis son regard trouva quelque chose dans le mien, un quelque chose d'apaisant.

_ " C'est à propos de ta cousine, pas vrai ? Désolé je ne voulais pas m'énerver mais j'aimerai bien comprend ce qui se passe dans ta tête ! "

_ " Alice est une obstinée. Et elle est la cousine de Nessie, pas la mienne ! Elle a probablement sentis qu'il se passait quelque chose entre toi et moi. Nous devrions être plus prudent ! "

_ " Mais nous ne faisions rien de mal ! Et je te rappel que je ne suis toujours pas d'accord pour qu'il se passe quelque chose entre toi et moi ! "

_ " Ça ne serait tarder. " Dit il dans sa barbe

_ " Quoi ? Qu'est ce que tu viens de dire ?! " m'empourprais-je

_" Rien, mais Alice va essayer de savoir comment j'ai réussi à mentir à Nessie aujourd'hui. Toute la famille doit être probablement être déjà au courant ! "

_ " Tu ne mens jamais à ta femme ? "

_ " Jamais. Enfin maintenant que je te connais c'est un peu différent ! "

_ "Qu'est ce qui à changer ? "

_ " Ça je ne sais pas. C'est juste.. toi et moi ! Alice doit probablement déjà être en train de faire son enquête ! "

_" Ta famille est du genre très présente ! "

_ " Encombrante c'est le mot !"

_ " Et d'après toi, qu'est ce que ta femme à bien pus dire à mon sujet ? "

_ " Je ne sais pas, nous somme arrivés ! " Lança t-il en direction de l'hôpital

_ " Tu ne sais pas ? Elle parle de moi à sa cousine et pas à son mari ? Je ne comprend pas.. "

_ " Moi non plus. Je dépose tout ceci chez toi et on se tient au courant " finit il en ouvrant sa portière

Il était clair que la pseudo lune de miel, dont nous avions profité aujourd'hui était terminé. Jacob était furieux depuis notre rencontre avec sa cousine, il marmonnait des choses intelligible contre Alice. J'étais certaine que malgré, l'énorme confiance qu'il avait en lui, il avait peur de sa femme. Peur qu'elle découvre les propositions déplacée qu'il me faisait, pourtant, moi je savais que Vanessa Black saurai un jour la vérité. Il fallait être bête pour qu'un homme puisse avoir l'idée de tromper sa femme, au si sérieux que soit cette relation, sans qu'elle ne s'en rende compte. J'en avais donc déduit qu'il espérait lui mentir toute sa vie, et avec ça, me cacher toute ma vie. Il en était hors de question, je méritais mieux que ça, mon fils aussi.

La peur et la colère dans son regard me mettait dans le même état que le sien. Sauf que moi, j'étais forte je savais dire non et oublier rapidement. C'était donc la dernière fois que nous nous voyons, je refusais de nous mettre dans des situations inconfortable à tout bout de champs. Vanessa Black était la femme la plus chanceuse au monde, je ne la jalouserai pas.

Jacob devait beaucoup m'en vouloir, car il ne pipa pas un seul mot tendit qu'il nous raccompagnait à ma chambre. Il déposa les affaires dans un petit coin près de la salle de bain dans ma chambre, l'air pensif presque ailleurs. Je le remerciais poliment en le raccompagnant à la porte. En sortant, il jeta deux trois coup d'œil dans le couloir espérant ne pas croiser sa femme devinais-je.

_ " Tu n'auras qu'à déposer les clés sous le paillasson. Tu as bien noté l'adresse ? " lui demandais-je calmement

_ " Oui, j'ai l'adresse et ok pour le paillasson. "

_ "Très bien, à plus tard ! " Lançais je fermant la porte

_ " Attend ! Ne crois surtout pas que tu as avoir quoique ce soit avec toute cette histoire. "

_" J'ai bien compris, ce sont tes histoires et moi j'ai les miennes. Au revoir, Jacob "

La fin de ma phrase sonnait comme des adieux, et inconsciemment c'était ce que je voulais. Je n'avais pas l'énergie et la force de me préoccuper de ce genre de chose. Je voulais à présent être plus une mère, qu'une femme. C'était beaucoup mieux pour tout le monde, que cesse cette histoire ridicule entre un garagiste et une photographe. Ce genre d'histoire compliquer n'aboutit jamais à quelque chose de sérieux. Mon fils avait besoin de stabilité, c'était mon rôle de mère de le lui procurer.

Une louve en sommeilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant