Une louve en sommeil

Chap XV

Un raz-de-marrée de nouvelles, s'ajoutant à l'émotion d'être face à l'homme que j'avais secrètement désiré, bref subitement un dégoûtant relent acide monta dans ma gorge. Je me retins de vomir, d'une pression sur mon estomac. Il en avait probablement trop dit, ce soir. J'étais perturbée par tout ses nouveaux éléments surnaturel, mon esprit cartésien n'était pas habituer à incorporer de telles ignominies et pourtant c'était une évidence dont je me soumettais ce qui me donnait la nausée. Il fallait être drôlement idiote pour ne pas avoir de soupçons malgré tout s'agitait mon cerveau perturbé.

Assurément, peut être pas un homme loup mais quelque chose de différent chez lui. Quelque chose en plus chez lui. Jacob Black était immense presque 2m de musculature impressionnante. On aurait nettement pu croire qu'il était boxeur professionnel ou athlète de très haut niveau mais rien de tout ça, juste propriétaire d'un garage dans une réserve indienne au beau milieu de nulle part.

S'ajoutait ses origines, Seth m'avait lui même dit la première fois lorsque nous nous étions rencontré qu'aucun visages pale ne mettaient les pieds à La Push.. où très rarement. J'avais alors pensé que les blancs ; les gens comme moi, étaient effrayés par eux malgré que je n'ai moi-même jamais décelé quoique ce soit de dangereux ou d'effrayant chez eux.
Avec le recul, et je dois l'avouer avec ses nouvelles révélations, il fallait plutôt songer que les habitants de la petite réserve étaient très communautaire parce qu'ils cachaient un secret.. où plutôt une légende mystique qui relevait d'une réalité ancestrale.

Un exploit de la nature, une découverte rare qu'il fallait aisément étudier par des scientifiques. Pourquoi la nouvelle génération des Indiens d'Amérique pouvaient se transformer de la sorte ? C'était probablement dans leurs gènes, une magie qui se transmettaient générations après générations. Le gouvernement paierai cher pour étudier et assister à ce phénomène.

Moi même je n'y croyais que parce qu'il m'avait demandé de lui faire confiance. Je n'étais toujours pas tout à fait sûre de pouvoir lui accorder ma confiance.
Le souvenir d'un petit loup en bois suspendue au rétroviseur, du camion remorquage de Seth se glissa dans mes pensées. Et puis, son ami et collègue ressemblait comme deux gouttes d'eau à Jacob. Même si lui semblait plus jeune, même beaucoup plus jeune. Je me demandais quel âge pouvait avoir Jacob dans ces conditions (?!) Parce que j'étais intimement persuadée qu'il n'était pas le seul à pouvoir changer d'apparence. Il avait parler de territoire et d'un nous ce qui voulait dire qu'ils étaient plusieurs. Mais à quoi devait bien servir ce genre de transformation ? Pourquoi pourchasser les inconnus hors de leurs territoire ? Un soucis de protection, mais de quoi ? Tant de questions qui me donnaient un peu plus le tournis.

Sa femme aussi n'était pas complètement humaine, part contre elle ne ressemblait en rien au physique prescrit pour se changer en loup. Ni grande, ni musclé, ni indienne. Est il d'abord possible qu'une femme puisse faire ce genre de chose ?

Vanessa Cullen était plutôt du genre beauté fatale mais naturelle, le genre de femme qui n'avait qu'à ouvrir les yeux pour être sublime. Sans artifice, elle pouvait te faire douter de ta propre beauté d'un simple battement de cils.. Ses cheveux étaient long et soigneux, sa peau était parfaite d'une jolie couleur crème et elle était juste fantastique.
Il était possible qu'une petite partie de moi puisse la détester pour être aussi géniale. Personne ne l'était sauf elle, après réflexion il fallait être bête pour ne pas se rendre compte de la supercherie : À l'écoute, compréhensive, débrouillarde, sensible mais dévouée s'ajoutaient à sublime, gracieuse, compétente, intelligente mais mariée. Je frémissais de jalousie.

Qu'est ce qu'elle pouvait bien être ? Et à en réfléchir qu'est ce qu'ils pouvaient bien tous être, eux la gens Cullen. J'avais déjà croisée trois autres membres de leurs famille, des cousins.. et ils étaient tous parfait. Comme si les problèmes de la vie et la dureté du temps ne les atteignaient pas. Ils devaient être comme elle, c'était évident d'affola un peu plus mon cerveau.