chapitre 6

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Deux semaines. Cela peut sembler peux pour certains mais beaucoup pour d'autres. Ça dépend du point de vue. Pour moi ces deux semaines ont été horriblement lent.

Après ma crise je ne l'ai plus jamais revue. Je ne sais pas du tout comment j'ai pu me laisser aller ainsi devant lui et cette pauvre Sam, Je me sent vraiment mal vis à vis de cette dernière ça a du lui raviver de mauvais souvenirs en plus elle s'en veux beaucoup.

Je m'en veux moi aussi je sais que Sam souffre encore beaucoup de se qui nous êtes arrivé même si elle n'a pas vécu aussi longtemps que moi dans cette maison elle en garde tout de même des séquelles. Le jour où je l'ai rencontré j'étais apeuré parce que je savais que je n'aurai jamais la force de la laisser se faire battre par ses monstres. Oh je ne connaissais que trop bien la douleur et l'humiliation qu'on ressentais à chaque coup. Chaque coup à fait disparaître peut à peux mon âme et réduit en miette mon coeur meurtrie. Et j'ai été incapable de la laisser subir la même torture, j'ai plusieurs fois pris des coups pour elle.

- alors ma chérie elle sont prêtes ses cupcakes? Me dit Anne.

Comme à mon habitude j'hoche la tête pour toute réponse.

Beaucoup de choses on changer en deux semaines. J'ai finalement accepté de venir travailler avec Sam dans le fameux cafés. Anne est Jack les propriétaires sont des personnes âgées, gentille et chaleureux au abords mais malgré leurs face d'ange je ne leur fait pas confiance. Ne dites-on pas qu'il faut se méfier des apparences car ils sont trompeuses? N'empêche j'apprécie le fait qu'ils respectent le fait que je ne parle pas et qu'il ne faut pas me toucher.

Eliott s'approche de moi pour prendre les cupcakes déjà prêts. C'est un jeune homme avec un sourire charmeur qui doit en faire tomber plus d'une, et s'est le petit fils des propriétaires des lieux. Il a fait plusieurs fois, en vain de me faire sortir de ma bulle. Le pauvre je me sens mal pour lui, il se prend des vents tout le temps mais il persiste. Et mine de rien ça me fait chaud au cœur.

- ils sont magnifiques comme toujours ma chère Alex...

J'hoche la tête, sans le regarder. Et je sent, grâce à soupir de résignation qui est déçus. Il devait s'attendre à un sourire. Mais je me sent incapable de faire ça. Un sourire, même forcé reste une image de joie, chose que je ne ressent plus depuis longtemps.

Eliott repart et Sam déboule dans la cuisine comme une furie.

- darling tu veux bien aller prendre ma place s'il te plaît? Je dois aller au toilette pour une chose qui prend du temps... et en plus Marie est en pause. Tu sais comment elle est elle voudra jamais prendre ma place.

En temps normal j'aurais lever les yeux aux ciel, c'est pas un crime de dire je vais faire caca. Mais la je stresse trop pour ça. Elle veut que j'aille servir les clients? Mais... Mais

- calme toi, c'est super calme il n'y a personne je suis sur que personne ne vas venir avant mon retour. Ok?

Je secoue la tête, je m'en sent incapable. Et si je refesais une crise en plein milieu d'une commande? Je sais parfaitement que c'est possible. Depuis un bout de temps mes crises b en repris de plus belle, dix fois plus violente qu'avant. Le plus dure c'est qu'elle reprennent en plain jour. Avant je ne fesais que des cauchemars qui m'empêchait de dormir mais à présent même en étant éveillé je revis mes mois de malheurs.

- c'est pas que je ne t'aime pas Alex mais ça presse. Eliott est super occupée sinon je lui aurais demandé...
Aller s'il te plaît Alex. Me suplie-t-elle en souillent sur place.

Je fini par obtempérer, non sans une pointe de stresse qui me noue le ventre. Je me dirige vers la partie restaurant.

Sam n'avais pas me mentis il n'y a quasiment personne. A part un couple de personnes âgées et un homme chelou qui écrit sur son cahier.

Un écrivain...

Je reste debout à côté de la caisse où
Jack lit un journal. Ce vielle homme est au première abord adorable.

Mais tu n'a pas confiance...

Il faut me comprendre j'ai tellement peur de revivre ça. C'est pas facile de faire de nouveaux confiance.

Bon ma chérie il est temps d'arrêter de te lamenter sur ton sort et essayer de vivre ou du moins survivre.

C'est vrai que je me lamente trop, j'ai l'impression de tout reporter sur moi. Alors que il n'y a pas que moi qui ai vécu cette situation, je devrais être heureuse de m'en être ensortis pas indemne mais bon. Je n'ai pas non plus le droit de rester confiner dans le passer. Je me réjouis un petit moment de cette résolution car je sais qu'elle ne sera plus d'actualité quand une autre crise pointera le bout de son nez.

- ne t'inquiète pas Alex, si un client arrive je vais servir et toi tu gardera la caisse.

Je me retourne vers Jack qui me dévisage avec un regard doux. Il ne m'a jamais juger il a directement compris que j'ai vécu quelque chose de tromatisent, il n'a pas poser de questions, et je l'en remercie infiniment je ne me sens pas prête à exiber encore une fois toutes les humiliation que j'ai subit.

Le téléphone du restaurant sonne et Jack y répond. Je le regarde fasciné par l'aisance avec laquelle il parle avec son interlocuteur, il fut un temps où je fesais pareille mais c'est fini, je n'y arrive plus, j'ai appris trop tôt que la vie n'est pas facile que les comptes de fée ne reste que dans les livres fantastiques.

La sonnette de l'entrée du café se met à retentir, il me sort de mes pensées, mon premier réflexe est de jeter un regard à Jack qui téléphone toujours, il me lance un regard désolée en me tendant un carnet et un stylo.

Merci pour le soutien...

Bon bien quand il faut y aller faut y aller. Je marche à reculons vers la table ou deux hommes sont assis en grande discussion. Une boule se forme dans mon estomac. Je croise les  doigts pour que Sam revienne avant que je n'atteint leur table.

Mais malheureusement comme d'habitude mes prière ne se réalise pas, je me trouve devant les deux hommes attablés près de le baie vitrée, les yeux ne baissé sur mes converses assez vielle. Je n'ose pas les regarder, j'espère qu'ils prennent pas mal le fait que je ne dise pas un mot.

Un règlement de gorge viens cassé le silence gênant qui vient de s'installer.

- eh bien mon lapin je crois que je suis plus important que tes chaussures...

Quand une voix suave arrive à mes oreilles, je relève lentement la tête, pour plonger dans le regard acier de l'homme qui hante une partie de mes penser depuis deux semaines.

Je ne sais pas comment on peut être aussi canon. J'en ai la preuve vivante sous les yeux. Je le regarde un instant dans les yeux avant de le baisser presque immédiatement, par habitude.

Ma timidité et mes peurs sont de retour, l'angoisse qui me noue le ventre me fais un mal de chien.

- bonjour, je suis Éden un ami à Stéphane.

Je me rappelle tout à coup que nous sommes pas seuls et qu'il était accompagné. Mon regard se pose sur le bel homme qui était assis en face de Stéphane. Il a un sourire à faire fondre n'importe quelle fille.

Mhh il a le look d'un play boy arrogant et froid.

Il est vrai qu'il a une aura sombre qui l'encercle enfin façon de parler... Mais il n'a pas l'air aussi sombre que Stéphane. En fait c'est maintenant que je le remarque, Stéphane à une carrure dangereuse, le genre de personne qui peut briser n'importe qui en une parole.

- mais tu peux m'appeler Ed, tu es Alexandra n'est ce pas?

Je le regarde surprise, comment connaît-il mon prénom?

Je sens la panique s'emparer de moi, une panique incontrôlable qui me noue le ventre. En fait, ça peut paraître stupide mais j'ai peur de tout et n'importe quoi.

Incompatible mais pas impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant