Chapitre 19

1K 49 4
                                    

Mon regard se perd dans celui du médecin que m'a assigné le juge, essayant de cacher le trouble que ses paroles m'ont causé. Ses mains ce dresse avec un peu plus d'insistance vers moi. Il ne faut pas être devin pour comprendre qu'il veut que je lui prenne la mains.

Il veut surtout que cela soit une marque de confiance...

Mais le problème est que je ne peux pas avoir confiance en lui, en sachant que ce qui va suivre risque de ne pas du tout me plaire.

Comme tous les exercices qu'il t'a fait faire jusqu'ici.

Les exercices auquel il me soumet sont assez éprouvante, je ressort toujours de son bureau vide, vide de tout émotions. Il a le don de me confronter à mes plus grandes peur. Mais j'ai comme l'impression que ce que nous avons pratiqué pendant cette année n'est que des jeux sans réel importance comparé à ce qu'on va faire aujourd'hui.

Mon élastique claque sur mon poignet non bandé pendant que j'examine dans ma tête les conséquences que ma décision pourrai avoir. Si je refuse de coopérer il pourrait très bien m'hypnotisé. Et c'est à chose la plus frustrante au monde. Il m'a déjà hypnotisé une fois, je peux vous affirmer que c'était éprouvant, je ne sais pas ce que j'ai bien pu dire où faire, je n'étais pas mettre de mes propres mouvement et de mes parole, le plus dur c'est le réveil. Je ne me souvenais de rien au réveil. Cette sensation d'être dominé m'a ramené en arrière, quand j'étais encore entre leurs mains. C'en est suivie une crise. Une des plus violente. C'est pour cette raison que le docteur Evans évite tant bien que mal de pratiquer l'hypnose.

- Alex?

Je reviens à moi à l'entente de mon nom. Le calme apparent de ce psychiatre m'a toujours impressionné. Il attend toujours patiemment le moment où je me décide à faire ce qu'il dit. Il sait que j'ai besoin de pesé le pour et le contre avant d'agir.

Mon regard s'encre une dernière fois dans le sien avant de glisser vers sa main. Puis-je lui faire confiance?

C'est lui qui t'as aider jusqu'ici. C'est peut-être son boulot mais il l'a toujours pris à cœur. Ose dire que tout ce qu'il a fait ne t'as jamais servi.

Je ne peux pas affirmer cela malheureusement. Il m'a beaucoup aidé, et il l'a fait avec une patience que moi même je ne suis pas sûr d'avoir si j'étais à sa place.

En plus tu acceptes bien que Mr Hill te touche non?

Ce n'est pas comparable. Stéphane lui m'impose son toucher et pour une raison que j'ignore je ne lui refuse pas. En plus son toucher ne me brûle pas comme le fait celui des autres. Épuisée de réfléchir sans que cela aboutisse à quelques choses. Je glisse avec hésitation mes mains dans celui de mon psychiatre.

Le médecin me sourit pour me rassurer.

Un sourire sincère cette fois, pas un sourire de pub de dentifrice.

- Bien, nous venons de passer une étape...

Je lutte de toute mes force pour ne pas retirer mes mains, je sent une violente brûlures interne se propager en moi. Et des souvenirs fuse dans mon esprit.

- Calme toi, fais le vide en toi, ferme les yeux. Oui, comme cela, voilà. Imagine toi une pièce blanche qui efface toutes tes souvenirs.

Je m'exécute mais cela n'empêche pas la douleur de son toucher. Donc pour y remédier j'imagine que c'est Stéphane qui me tien la main. C'est moin éprouvant.

- À présent j'aimerais que tu visualise une des salle de la maison ou tu étais. Celui qui t'a le plus marqué.

J'ouvre violemment les yeux et sa prise sur ma mains se referme. Je regarde mon psychiatre comme si il venait de la planète Pluton.

Incompatible mais pas impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant