chapitre 8

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Je regarde le bel homme devant moi comme si il venait d'une autre planète. Contrairement à ce qu'on pourrait penser je ne m'extase qu'à moitié sur sa beauté fascinante et ses beaux yeux froid mais chaleureux à la fois. Non ce qui me surprend le plus ce sont les mots qui sont sortie tantôt de ses belle lèvres.

Venez dîner avec moi...

Cette phrase n'est pas une question, et je doute fort qu'il acceptera une réponse négative, mais je ne peux quand même pas accepter.

Je secoue frénétiquement la tête pour lui signifier que je décline son invitation. Mais comme je le pensais il n'est pas de cette avis.

- oh mais ce était pas une question mon jolie petit lapin blanc...

Mes joues chauffent sans que je sache pourquoi, et cela me fais bizarre puisque ça n'arrive jamais. Enfin pas depuis quelques années. D'aussi longtemps que je me souvienne j'ai toujours été très timide. Mais c'est un aspect de ma personnalité a pris la poudre d'escampette pour laisser place à la peur. Entre la peur et la timidité il y a une nuance assez incroyable, habituellement les gens les mélanges. Moi j'ai toujours su les distinguer. Mais à ce moment précis de ma vie je n'y arrive pas, je ne sais pas si c'est ma timidité ou ma peur,ou un autre sentiments qui fait en sorte que mon sang afflue sur mes joues. Peut importe, ce que c'est mon cerveau m'indiquer que c'est dangereux et qu'il faut l'éloigner de moi car ça commence à fissuré mes barrages de protection. Mon corp lui n'a pas l'air de cette avis puisqu'il reste à sa place initiale sans vouloir bouger c'est comme si mon être ne répondais plus au ordre de mon cerveau.

En mode off mon cerveau réussi quant même à intimé a ma tête de secoué légèrement pour rejeter "l'offre" de Mr supermarché. Mais apparemment il ne l'entend pas de cette oreille et se retourne pour ouvrir la portière coté passager d'une BMW que je viens à peine de remarquer.

Une voiture qui ne passe pourtant pas inaperçu.

Ce geste est un déclic pour mon corp, mon cerveau redevient maître de mes mouvements. Je le regarde de travers  un court instant avant de tourner les talons et repartir vers le chemin de chez moi.

J'ai dis non on ne me force pas!!!

Mais apparemment Mr Hill n'est pas du même avis que moi puisque en une fraction de seconde il se trouve devant moi entrain de me barré la route.

- euh ma voiture se trouve de l'autre côté...

Je commence à sentir la moutarde me monter au nez. Je le contourne et reprend ma route en enfonçant mes écouteurs dans mes oreilles. La belle voix de Beyoncé résonne dans mes oreilles, me faisant oublié le monde qui m'entoure.

Après plusieurs mètres je me stop, retiré mes écouteurs, me retourne, et lance un regard noir au beau gosse agaçant qui me suis depuis que je me suis éloigné de sa voiture.

- je ne vous lâcherai pas. Me raille-t-il.

Nous nous défiant du regard. Son regard est intimidant et je m'y perds.

Finalement je me défile et baisse le regard voyant bien qu'il ne le ferai pas. Et dans un soupir d'agacement je fais une nouvelle fois demi-tour et marche d'un pas rageur vers sa voiture. Mr me suis en silence et déverrouiller la voiture une fois que je suis à proximité de cette dernière.

Par contre je n'ouvre pas encore la portière, je reste la debout entrain de pesé le pour et le contre.

Donc, si je me place derrière ça mettra plus de distance entre nous, mais si il décide de m'emmener vers un endroit chelou pour me séquestre il sera difficile de se défendre sans se lever mais le hic c'est que je risque de passer de l'autre côté du pare-brise. Vu que c'est un PDG d'une des plus grandes entreprises du monde il doit être futé et va verrouillé les portières du coup il va être impossible de sauter du véhicule. En plus les vitres de cette voiture doivent être de vrai vitres par conséquent impossible à casser à main nue.

Et si je me place devant je pourrais facilement me défendre mais on risque un accident, "remarque c'est mieux que d'être torturé" me souffle ma conscience. Mais le hic de ce choix c'est que je serai trop proche de lui. Une partie de moi le veux tout proche de moi, mais la partie de la raison me demande de fuir car tout ça c'est nouveau et tout le monde sais que c'est dans la nature de l'homme d'avoir peur de la nouveauté. Ce que je ressens en sa présence n'est pas normal, je ne peux pas mettre de mot sur ça et franchement je ne veux pas le faire j'ai comme l'impression que c'est dangereux.

Un raclement de gorge coupe court au fils de mes pensées, mon regard croise le sien, il a l'air de s'impatienter. Et je me rends compte que je n'ai pas fait mon choix de place.

Bon ben ça va se jouer à "amstramgram"

Amstramgram piquer pique et collegram boule et boule et ratatam
Amstramgram pique dame.

Finalement mon doigt pointe sur la portière arrière que j'ouvre. Stéphane me regarde bizarrement puis dit...

- montez à l'avant.

"Dire" n'est pas le mot approprié pour définir ce qui viens de sortir de ses corde vocale, c'est plutôt m'ordonne...

Et puis quoi encore je ne suis pas à ses ordre la seule raison pour laquelle j'ai accepté son "invitation" c'est qu'il n'était pas prêt à me lâcher.

Je secoue la tête sans le regarder pour bien lui faire comprendre que je n'accepterai pas. Il soupir puis se place à mes côtés. Je le regarde comme si il venait de la planète Pluton. Il osse les épaules.

- puisque vous ne voulez pas être à côté de moi donc je vais déranger mon chauffeur qui est entrain de manger là bas pour nous conduire... Il me montre du bout du monton un homme habillé d'un uniforme de chauffeur attablés devant la baie vitrée d'un restaurant, avec un femme qui frise la quarantaine, discutons gaiement.

- il dine avec sa femme, qu'il a invité juste après que je lui ai donné sa soirée, et sa me désole de devoir écouter son dîner mais bon il est payé pour ça... Reprend le belle apollon à mes côté en sortant son téléphone.

Mon cœur se sert automatiquement. Il ont l'air heureux et la lueur que je vois dans leurs yeux prouve qu'ils s'aiment comme au premier jour. J'ai l'impression de voir en eux le même amour que porte mes parents l'un envers l'autre. Je ne peux pas leur privé de leur moment d'intimité pour un caprice, justifier mais un caprice quand-même.

Dans un soupir de résignation j'ouvre à nouveau la portière du véhicule et sort toujours dans un silence de mort et me place à l'avant.

Je suis vite rejoint par Stéphane qui se place devant le volant avec un visage fière qui frôle l'arrogance. Des qu'il est entré dans l'habitacle son odeur musqué, s'infiltre dans mes narine et m'offre un sentiment de réconfort que je n'ai pas eu depuis longtemps. Il démarre la voiture et roule lentement, même un peu trop à mon goût.

La nuit pointe le bout de son nez, tandis que nous sommes toujours sur la route vers une destination inconnu. Mon compagnon de voyage garde le silence, c'est tellement calme que c'est ennuyeux à la longue. J'aime le calme et le silence mais la c'est ennuyeux. Le noeud qui me bloque l'estomac c'est atténuée, mais il reste présent dans mes entailles. À force que la voiture quitte la ville j'essaye de mémoriser la route, et la voiture qui roule doucement m'aide dans ma tâche.

Sans que je me rende compte la question qui me tourmente depuis le début du trajet sort de ma bouche.

- où va-t-on? Ma voie n'est qu'un murmure mais je suis sur qu'il m'a entendu à en juger par son expression surpris. Il se reprend, cependant, vite une expression indiscernables.

- surprise... S'écrit-il pour garder le mystère.

Je le regarde un instant méchamment. Mais je regrette vite quand il se tourne et croise mon regard que j'abaisse instantanément. Il se concentre de nouveau sur la route en silence. Mais avec un petit sourire en coin. Tendis que moi je me plonge dans mes sombre pensées pour éviter le monde extérieur.

Je ne sais pas où il m'emmene mais une chose est sur cette journée est à mille lieux de se finir et il me réserve d'autre surprise, bonne ou mauvaise, je ne saurais le dire...

Incompatible mais pas impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant