Incompatible mais pas impossible

chapitre 12

Statufié...

C'est le mot idéal pour me décrire. Je suis statufié devant cette homme imposant que j'ai laissé sur le parking d'un restaurant hier soir. Il était debout dans l'encadrement de la porte, il portait son éternel costume noir et ses cheveux sauvage, partait en pétard, lui donnant l'air d'un Bad boy au bal de promo.

Son regard intense plonge complètement dans mes iris véron. Et moi j'étais là assise silencieuse, statufié, mais surtout stupéfaite qu'il soit venu jusqu'en cuisine pour me voir.

Te fais pas trop d'idée il est possible qu'il soit là pour Eliott ou quelqu'un d'autre...

Ma conscience n'a peut-être pas tort mais vu la façon dont il me regarde je me doute qu'il soit ici pour quelqu'un d'autre.

Que fait-il ici? Pourquoi insiste-t-il autant? Veux-il faire de moi un nom de plus sur son tableau de chasse? J'ai fait quelques recherches pour lui redonner la pareil mais je mais bon je n'ai rien trouvé de bien passionnant à par le fait qu'il soit super riche et qu'il traîne une fille différentes à chaque soirée mondaine.

Un play boy quoi...

Alors pourquoi moi? Je suis sur à 99,99% que cette homme a un bon fond et vu qu'il connaisse mon passé il devrait me laisser tranquille non? Ou il aimerait bien se taper une petite dépressive car oui c'est le cas je suis au bord de la dépression.

Ah lala je m'égare, la fatigue fais me donne mal à la tête et tout ses pensées contradictoires me donne encore plus les boules. Je suis sortie de mes pensées par la porte de la sortie de secours qui claque. C'est seulement à cette instant que je me rend compte qu'Eliott et Sam sont partis.

Bande de lâcheur... Je fais quoi moi maintenant?

La panique commence à s'infiltrer dans les vaines. Le peu d'assurance que j'avais hier soir est parti depuis belle lurette. Je ne sais pas quoi faire je suis perdu. Mais malgré tout je fais de mon mieux pour garder un visage stoïque.

- bonsoir Alex...

Sa voix est tellement roque qu'elle me donne des frissons. Ne sachant pas comment réagir je detourne les yeux vers l'horloge murale, pour découvrir qu'il reste quinze minutes avant que je ne puisse partir, et comme il n'y a encore aucune commande le restaurant doit être vide, ou du moins il ne doit y rester que des gens déjà servi.

Ne trouvant rien à faire pour essayer d'échapper à Stéphane, mon regard se ballade à travers la pièce, pour finalement tomber sur l'évier ou trônait une petite pile d'assiette sales. Normalement la plonge ne fait pas vraiment partie de mes fonctions mais mettre la main à la pâte ne me ferait pas de mal. Je me dirige donc vers l'évier pour feindre d'être occupé, espérant secrètement qu'il parte.

Mais une fois de plus je me voile la face... Stéphane n'est pas le genre de personne à laisser tomber facilement, hier encore j'en ai eu la preuve.

Du moins jusqu'au moment où t'as réussi par je ne sais quel moyen à le paumé sur le parking...

Un éclat de rire mental me prend. Mais ce rire fut vite remplacer par un long frisson dans mon dos, il s'est rapproché. A présent je peux sentir son souffle sur ma nuque même si il reste à une distance raisonnable. Essayant de faire abstraction de sa présence je continue à faire la plonge...

- cette pauvre assiette sera sûrement aussi brillant que les rues de Las Vegas si vous continuez à le frotter de cette manière. Fini-t-il par dire sans une once de moquerie dans la voix.

Un peu perdu je ne réagit pas immédiatement à sa remarque mais je fini par me rendre compte que je frottait la même assiette depuis le début, c'est à dire un bout de temps maintenant.