chapitre 7

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Certaines personnes peuvent trouver ça con mais c'est comme ça. Je suis dans un café entrain de faire une quasi crise de panique parce que un inconnu connais mon prénom.

Le problème c'est pas vraiment qu'il connait mon prénom, non le problème c'est ce que ce prénom me rappelle trop de souvenirs.

C'est beau "Alexandra"

Des fois je me demande si je ne souffre pas de schizophrénie... Non, n'est ce pas? Si c'était le cas mes psychiatre l'aurais su non?

Pour ça il fallait que tu parle...

Bref je m'égare... Je disais donc que le problème c'est que ce prénom me rappelle trop de mauvais souvenirs. C'est celui qu' ils utilisaient pour l'humilier. Je ne supporte pas le fait de l'entendre, à chaque fois que ce mot passait les barrières de leur bouches je savais que j'allais en baver.

- voilà, c'est bon merci Alex, je vais m'en...

Sam débarque, et me tire une fois de plus de mes pensées. Mais elle s'est brusquement arrêter de parler et me dévisage avec une pointe d'inquiétude dans le regard.

- Alex? Qu'est-ce-qu'il y a t'es toute pâle...

Elle se tourne vers la table ou les deux hommes sont assis. Et ses yeux s'ouvre grand...

- Mr. Hill ?!

- bonjour Sam...

Le regard de mon amie se dirige vers Ed, la je ne sais pas ce qu'il se passe mais je sens comme de l'électricité dans l'air. Leur regard se colle et c'est comme si il oublier notre existence.

- bonjour, moi c'est Éden... Lui dit le bel homme en souriant

- je-je... Euh Sam... Balbuta ma meilleure amie en lui rendant son sourire.

Mr. Hill se racle la gorge. Et Ed detourne le regard en premier et regarde son ami.

Gêné je donne le carnet à Sam en évitant de la toucher. Puis je me précipite à la cuisine, le coeur battant à tous rompre. J'y crois pas j'étais à deux doigts de faire une seconde crise devant cet homme que je ne connaissais pas. Mais qui a quand-même réussi à me maîtriser lors d'une de mes crises alors que les infirmiers spécialiser dans se domaine on était incapable sans avoir recours aux médicaments.

Je m'assois un instant sur la seul chaise libre placer au milieu de la cuisine. Je tremble comme une feuille, je manque d'oxygène mais je me sens incapable de me lever et sortir.

Un verre remplie de liquide orange apparaît sur la table. Je remonte doucement ma tête pour croiser les yeux d'Eliott qui me sourie gentillement.

- bois ça te fera du bien...

Malgré que je n'ai aucune confiance en lui, je prends le verre et je le bois. Ce n'est pas dans mes habitudes d'accepter une chose d'un inconnu surtout de la nourriture mais cette fois j'ai du faire une exception parce que j'avais besoin d'un truc sucrée.

Quand le liquide froid traverse mon corp je me sens mieux. Je relève la tête pour regarder Eliott.

La tout de suite je dois vous avouez que je suis perdu, je ne sais pas quoi faire. C'est dans ses moments que j'aimerais délier ma langue et lui dire "merci" même si ce n'est qu'un murmure. Mais j'en suis incapable, les mots ne veulent pas quitter ma gorge.

Faible

Oui voilà ce que je suis. Je suis faible. Je me réfugie dans mon mutisme pour éloigner tout le monde, bon ou mauvais.

Avec Sam j'arrive à sortir quelques mots par habitude mais avec les autres je n'y arrive tout simplement pas.

Donc pour exprimer ma gratitude à Eliott j'essaye de mettre celle-ci dans mon regard, espérant qu'il arrive à le décelé. Car certains pourraient croire qu'il n'a fait que me servir un simple jus de fruits que je pourrais aller moi même chercher, mais pour moi c'est un grand geste car il a compris que je n'allais pas bien et m'a aider à me sentir mieux.

- derien ma petite fleur... Il répond à mon remerciements silencieux.

Je grimace légèrement à l'entente de ce surnom. Je ne porte pas une grande affection pour les fleurs. C'est beau mais niaise. Heureusement Eliott n'a pas vu ma grimace je n'aurais pas aimé le blesser.

Sam débarque comme une furie dans la cuisine pour donner les commandes. Puis s'approche de moi...

- alors poulette ça va?

Je me contente d'hocher la tête et prendre le petit papier pour préparer la commande. Mais au moment où j'allais préparer le café. On m'arrache la tasse des main. Surprise je me tourne vers Eliott.

- repose toi je m'en occupe.

Je secoue la tête pour lui dire que je peux très bien faire mon boulot mais il m'ignore et continue ce qu'il avait commencé. Résigner je retourne m'assoir.

Bercer par le bruit de la cafetière mes pensées décollent et s'envolent, vers un point impressis. Ils se mélange, s'entremêlent, ce qui a le don de me donner la migraine. J'essaye en vain de mettre de l'ordre dans ma tête et mon esprit.

Je fini par poser mes yeux sur Sam qui discute gaiement avec Eliott. Parfois je la jalouse, oui je jalouse ma meilleure amie pour sa facilité à parler au gens sa sociabilité et sa beauté. Elle a une telle facilité à parler aux gens. Depuis toute petite je n'ai jamais vraiment été sociable je restais pas souvent mais j'avais une joie de vivre inébranlable enfin c'est ce que je pensais. J'ai appris à mes dépends que le bonheur est éphémère. Il peut disparaître en un clin d'œil. Et le plus douloureux c'est que c'est quand il disparaît qu'on se rend compte qu'il était présent.

Quand je me regarde dans le miroir je ne me reconnais plus, il y avait une époque où je voyais mes yeux brillé de mille feux après avoir arpenter les périple d'un livre. Je m'envolais haut dans le ciel quand l'auteur traduisait avec perfection les ressenti des personnages.

Mais ça c'était avant, j'ai l'impression que c'est tellement loin alors que c'était il y a deux ans.

Je revient à moi en voyant les lèvres de Sam gesticuler devant mes yeux. Puis le son de sa voix viens enfin à mes oreilles au bout de quelques secondes.

- ... Rentré avec toi.

J'incline ma tête sur le côté en fonce les sourcils, pour lui montré que je n'est pas écouter.

Comprenant mes paroles silencieux elle souffle exaspéré.

Désolé ma belle mais je n'écoute que rarement

- je disais donc que je dois aller travailler avec une fille de ma classe. Donc je ne pourrai pas rentrer avec toi...

J'hoche la tête avec un petit pincement au cœur. On ne passe plus beaucoup de temps ensemble elle et moi. Elle c'est trouver de nouveaux amis, et même si j'aime bien la solitude ma meilleure amie me manque.

Elle habite juste en face de chez toi...

Oui mais bon elle n'est pas souvent là.

Remarque tu es d'un ennui total tu ne parle pas et tu passe ton temps dans tes pensé.

Je fais taire ma voix intérieure. Puis sort de mon lieu de travail, c'est la fin de mon service.

Sam me fait un petit signe de la main avant de partir dans le sens contraire.

Je commence à marcher, je n'ai pas pris ma voiture aujourd'hui car j'avais besoin de sortir un peu de ses lieu confiner ou je m'enferme une grande partie de la journée. J'ai besoin d'air.

Je marche en évitant soigneusement de toucher et de croiser le regard des passants.

Je n'ai même pas fait une dizaine de mètres qu'une poigne m'emprisonne le poignet. Je me retourne violemment vers le propriétaire de cette main. Je tombe directement sur des iris gris froid. Pendant une fraction de seconde mon cœur se réchauffais au contact de sa peau sur la mienne, son regard dans le mien. Le temps se stop, plus rien n'existe plus à par lui et moi. Ça fais longtemps que je n'ai pas ressenti cette chaleur que cause le toucher d'une personne même inconnu. Un courant électrique travers mon corp et je reviens à la réalité en retirant gentillement mon poignet de sa prise. Mieux vaut jouer les carte de la finesse, on ne sais pas ce qu'un homme de se gabarit peux faire.

- attendez! Venez dîner avec moi.

Incompatible mais pas impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant