Quand mes pieds arrive enfin à supporter mon poids, et quand le sac d'Elliott est complètement vidé de toute nourriture, nous nous permettons enfin de sortir de cette foutue bibliothèque. C'est la première fois que je me sens oppressé dans une bibliothèque. D'habitude cet endroit est mon lieu de prédilection, le seul endroit sur terre ou j'arrive à être calme et hors de portée de toutes les mauvaises vibrations qui me cours après. Je ne vais définitivement pas apprécié la bibliothèque de cet université.
Seul la vue de la bibliothécaire me donne des envies de meurtre donc...
Et puis quel idée de mettre une bibliothèque dans le dortoir des garçons? Un homme qui lis de nos jours c'est rare et précieux. Donc si le fait de mettre une bibliothèque dans le dortoir à pour but de les inciter à lire c'est raté, puisque l'endroit où on est sensé lire était vide de toute être humain, enfin à part la dame au pull de grand-mère et la ribambelle d'homme en costard cravate qui faisait une réunion. D'ailleurs pourquoi faire une réunion dans une bibliothèque j'ai pas compris le délire.
C'est justement parce que c'est le désert de Sahara là dedans.
Bref peux importe je ne risque pas d'y retourner de si tôt. Et surtout je ne compte évité au maximum de croisé la route de cette vielle chauve-souris. Mes poignées me démange, j'en tremble même. Cette mini-crise d'angoisse à causé une envie urgente de me faire du mal, cette douleur me mentale m'énerve au plus haut point. Je suis mitigé entre la peur et la colère.
Je m'en veux tellement d'être aussi faible face à cette situation, je me suis, de mon plein gré, plongée dans ce cercle vicieux que je ne contrôle même plus. Uniquement dicté par ce besoin insatiable de me faire du mal pour oublier ma douleur mentale.
Comme si ton corps n'est pas assez meurtrie comme ça.
Je ne pourrai cependant pas plongé dans d'autres univers addictif à part la mutilation. C'est ma drogue quotidienne, dangereux et quasi-inefficace mais addictif. J'ai bien conscience que ce petit geste de la main effectué sur mes poignées et mes cuisses me bouffe à petit feu et me plonge dans les abysses des profondeurs infini et inconnus.
Je ne sais pas comment j'ai fait pour que le personnel de l'hôpital ne remarque pas les cicatrices sur mes poignées mais je n'ai jamais été diagnostiqué suicidaire. Car cette activité malsaine que je pratique tout les soirs sans exception depuis ma sortie de l'asile risque de me tué un de ces jours, j'en ai pleinement conscience mais rien ne peut m'empêcher de continuer.
Une exclamation de joie provenant d'une source connu repousse mes sombres pensé. Mais pendant combien de temps durera ce moment de répit?
Nul ne le sais
Mais ce qui est sur c'est que le violent sursaut qui fait vibrer mon corps au moment même où la voix d'Elliott résonne dans mes oreilles est une preuve flagrante de mon traumatisme.
- Désolé je ne voulais pas te faire peur.
Un doux sourire se dessine sur le visage de boucle d'or. Un sourire qui autre fois aurait pu me contaminé.
Autre fois.
On apprend tous de nos erreurs, l'erreur mais dans mon cas je n'arrive pas à définir à qui appartient la faute. À mes parents qui n'ont pas fait leur possible pour me garder à leur côté? Au lieu de cela ils ont préféré la facilité en me laissant chez d'autres personnes. À ma famille qui n'a pas daigné ouvrir la porte à mes parents quand ils leur ont demandé de me garder sous leurs toit pour quelques semaines? Ou alors tout vient de moi? Ma faute à-t-il était d'être venu au monde ou bien d'avoir été si difficile à élevé?
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Incompatible mais pas impossible
RandomUn an de torture. Puis. Une année dans un hôpital psychiatrique. Non, décidément la vie d'Alex Armstrong n'a jamais été de tout repos... Pensent avoir trouvé un peu d'équilibre elle s'installe à Seattle avec sa meilleure amie. Mais apparemment la v...