Incompatible mais pas impossible

chapitre 14

Mon cœur tambourine comme un forcené dans ma cage thoracique. La respiration saccadée, des images de ce qui c'est passé ce jour là et les jours qui ont suivi se bousculent dans ma tête mais heureusement c'est plus comme si je les revivais ce ne sont juste que des souvenirs. Je sens  Stéphane me parlé je vois ses lèvres bougé mais aucun son ne me  viens, pourtant je suis consciente. Ce silence n'a rien à voir avec ce que ma bulle me fait ressentir. Elle n'est pas apaisante, elle me fait peur, elle m'emprisonne, c'est la première fois depuis bien longtemps que mes crise sont aussi violente.

Soudain je sens une vive douleur à mon bras, une douleur que je connais bien, une douleur qui s'estompa rapidement. Je comprends vite qu'on m'a injecté un calment par piqûre. Peu à peu les bruits me reviennent. En particulier une voix virile qui me fait vibrer sans que j'en sache la raison.

- C'est bien Alex concentre toi sur ma voix et uniquement sur ma voix, respire calmement, il n'y a rien ici juste toi et moi, personne ne veut te faire du mal tu n'as pas à t'inquièter. Ok?

Ma respiration se calme peu à peu ainsi que les battements de mon cœur. Mais je suis dans l'incapacité de sortir un son pour lui répondre donc je me contente d'hocher la tête.

- C'est bien continue comme ça...

Il continue à me murmuré des mots doux à l'oreille, ce qui a le don de me calmer enfin. Sam qui est resté silencieuse m'aide à me relever. Une fois debout un sentiment de honte s'empare de moi. Eliott se tient debout devant moi les sourcils foncés le regard inquiet, j'ai honte de l'avoir obligé à assister cette scène. Mais un élément manque à cette pièce, je tourne la tête de gauche à droite pour pouvoir tomber sur Marie mais elle est introuvable. Sam ayant compris ce que je cherchais me répond qu'elle a quitter les lieux quelques secondes avant que je ne fasse ma crise.

- Bien je vais te raccompagner chez toi, tu n'es décidément pas en état de conduire.

Je ne peux qu'apprécier le fait qu'il me tutoie. Je dois avouer que me faire vouvoyer me vieilli. Néanmoins sans savoir pourquoi le fait de retourne chez moi m'angoisse. Bien que je ne serai pas seul puisque Sam sera la, le sentiment de sécurité qu'il me procure me détend et m'aide.

Bon dit juste que tu as envie de resté avec lui ça ira plus vite.

Quelques fois ma conscience m'exaspère.

Toi aussi ma chère je ne sais pas qui c'est mais je compte bien trouver et faire payer celui qui m'a attribué une personne aussi stupide que toi.

Des fois je me demande si je ne suis pas schizophrène. Mais après je me dit que non de toute façon j'ai toujours eu des pensé contradictoire. Cette petite voix m'aide à les aligné plus rapidement.

- Alex?

Je cligne plusieurs fois des yeux pour revenir à moi, je suis une nouvelle fois partie dans mes pensées.

- Tu t'es perdu dans tes pensé, c'est une chose que j'ai remarqué chez toi tu es souvent dans les nuages au point d'en oublier se qui t'entoure. Me fait remarquer Stéphane.

Je n'eus cependant pas le temps de réagir, car Sam me coupa.

- Bon il va falloir qu'on parte Eliott va fermer.

Je me contente d'hocher la tête et les suies vers la sortie. Sam sort la première précédé par Stéphane et moi. Mais alors que j'allais sortir, Eliott m'interpelle.

- Tu es sûr que ça va Alex?

Je me retourne, ancre mon regard dans le sien pour lui prouver la sincérité de mon hochement de tête, à défaut de pouvoir lui parler en souriant. Par contre lui m'offre un magnifique sourire, et je suis contente qu'il ne m'ai pas poser de questions sur le pourquoi j'ai fait cette crise. J'ose juste espérer qu'il tienne sa langue est ne va pas raconter ce qu'il c'est passé à mes patrons. Je dois déjà être assez bizarre pour eux, je ne parle pas, je refuse qu'on me touche, et maintenant si ils savent que je fais de violente crises de panique, ils risque vraiment de se douté de mon équilibre mental. Et me viré, même si je n'étais pas très emballé par ce travail au début, je dois avouer qu'elle m'est bénéfique en plus je m'amuse bien à cuisiner moi.