Chapitre 18: Indignation

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Au conseil des sorciers, tout était autre chose. Le temps était sombre et inquiétant. Les esprits étaient tourmentés et abattus par les événements qui se préparaient pour l'avenir. L'exécution de Grindelwald n'allait pas trop tarder à arriver, le temps passait si vite qu'ils ne pouvaient pas le voir. Le temps était sombre, seul le conseil le savait bien qu'ils avaient laissé paraître l'arrestation de Grindelwald dans la Gazette du sorcier parce que c'était leur rôle d'informer le public, ils n'avaient pas tout dévoilé. Quand bien même, ils avaient peur de ce qui pourrait se passer pendant la pendaison. Est-ce que des sbires de Grindelwald allait le sauver ? Allaient-ils mettre à feu et à sang la place publique pour montrer leur force et leur intérêt pour leur maître ? Grindelwald n'avait-il que des sbires à ses pieds comme ce qui s'était passé avec Salazard Serpentard précédemment ? Sur quoi se basait Grindelwald pour agir ainsi ? Avait-il un but qu'ils ne savaient guère ? Avait-il, alors, une raison de faire le mal ? Non, ce n'était pas possible.

Ces questions perturbaient les esprits et les grands magiciens se révoltaient entre eux, accueillant une zizanie. Des cris d'exclamations de mécontentement et d'inquiétude emplissaient la pièce verdâtre du siège. L'assembler se regardaient l'un envers les autres avec un regard froid, se scrutant un par un et essayant de trouver un traître parmi eux qui était sous la tutelle du grand sorcier Grindelwald. Ils avaient perdu leur lumière à force de s'inquiéter et de patauger dans l'ombre, après un mal pour un bien. Que pouvaient-ils faire pour arrêter ce fléau ?

-ÇA SUFFIT ! Cria Muldoon en augmentant sa voix par le sortilège « sonorus ».

Le silence revint et la tension, bien qu'elle soit présente, diminua légèrement. Ils s'analysaient et essayaient de percevoir le but des membres de l'assemblé. Leurs regards sombres et influençant, faisaient trembler plus d'un. Une aura malveillante était présente dans la pièce depuis bien trop peu de temps. Muldoon le ressentait et baissa la tête en soupirant. Navré et confus, il la relevant en entendant la porte du siège s'ouvrir. La porte massive laissa entrer Albus Dumbeldore, le jeune directeur de l'école de sorcellerie Poudlard.

-Qu'est-ce qui vous amène, Monsieur le Directeur ? Demanda Muldoon d'une voix inquiétante.

-Je viens pour vous informer de la bataille qui a eu lieu il y a quelques mois à Gringotts, répondit-il, j'ai quelques informations supplémentaires. Renchérit-il.

-Vous vous moquez de nous ? Ce n'est pas le moment de repenser à cette vieille affaire ! S'écria un membre du Conseil.

Dumbledore le regarda froidement et le sorcier s'en offusqua. Il toqua son point contre le bureau faisant sursauter toute l'assemblée et il regarda le jeune homme qui s'était placé au centre.

-Ne me regarde pas de haut comme ça ! Tu n'es qu'un minable et un rejeton ! Je suis supérieur à toi, alors regarde-moi autrement ! S'écria-t-il, ne supportant pas d'être dévisagé de cette manière par un simple pion.

-ASSEZ ! Interrompit Muldoon.

Des chuchotements se firent entendre entre les dirigeants du monde des sorciers et le concerné qui fut le résultat de se chahut baissa la tête, rageur, grinçant des dents. Dumbledore le regardait toujours avec ces yeux sérieux et froid comme s'il ne ressentait aucune émotion. Il avait un tempérament très robuste, audacieux et sans cœur. Personne ne lui arrivait à la cheville et cela a été prouver encore à l'examen de magie du Conseil des Sorciers il y a quelques mois qui se passait à tous les dix ans après qu'il eut battu l'un des démons les plus puissants du monde des sorciers, Diabolus, empereur des Enfers, le plus puissant des quatre princes des Enfers. Cubert Faussecreth serra ses poings et sentit son corps trembler de rage rien qu'en y repensant à cet événement exceptionnel qui en avait surpris plus d'un à l'examen et qui a fait de Dumbledore, le jeune directeur de tous les temps.

Être sang-pur, c'est ça.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant