Chapitre 9 : 11 septembre.

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9 septembre 1461.

Il était dans la cuisine, attendant son père pour manger le dîner. Les elfes de maison autour de lui s'affairaient à leur travail. Lucius tritura ses doigts et se pinçait l'intérieur de sa joue. Enfin, son géniteur osa se montrer et s'assit avec grâce au bout de la table, en face de son fils. Ils hochèrent la tête et commencèrent à manger.

-Tu dois te préparer, je t'emmène quelque part tout à l'heure. Dit Abraxas d'un ton froid.

Lucius grimaça et hocha la tête.

-Bien père.

Le repas se passa en silence, un silence froid et désagréable. Seuls les couverts qui toquaient l'assiette résonnaient. Soudain, son père se leva en se débarbouillant, d'une serviette blanche en dentelle avec le logo d'un serpent, le contour de ses lèvres pulpeuses et flétrie. Il se leva, ses pas lourds parvenant aux oreilles de son fils, il l'observa d'un regard glacial et il lui tendit sa main après avoir claqué des doigts : deux tickets tendus vers le jeune maître.

Lucius fronça les sourcils et prit les tickets avec ses deux mains par respect. Il regarda attentivement les tickets jaunes, un gros titre indiquant l'événement lui fit écarquiller les yeux et lui ouvrant la bouche, choqué. Il regarda son père et les tickets. C'était deux tickets pour un match de Quidditch, ce n'était pas la Coupe du Monde de Quidditch, une compétition internationale que tous les joueurs ou fan de Quidditch attendaient impatiemment son commencement, mais au moins, c'était un match qu'il allait avec son père. Un sourire naquit sur ses lèvres, pour lui ça serait son premier match de Quidditch bien que ce ne fut pas un premier match amicale quelconque. Le sport national des sorciers.

Les tickets jaunes étaient faits en large avec en dessin l'arène où se passerait le match, des joueurs reconnus internationalement étaient représenter sur le ticket avec à côté d'eux les ballons et le vif d'or qui bougeaient. Ensuite, la date, l'heure et le lieu étaient représentés en lettre gras par un sortilège d'apparition bougeant en valse pour que le sorcier puisse y lire quelque chose.

-Je... Émut Lucius.

Son père ne lui avait jamais fait de cadeau comme celui-ci. Jamais et que son père lui montre un certain intérêt ou lui offre un certain cadeau potentiel lui faisait extrêmement plaisir. Il avait capté l'attention de son père, enfin, et il n'allait pas le regretter. Le père scruta le jeune garçon du haut de ses 11 ans et eut un petit sourire.

-Merci. Remercia Lucius.

Son père hocha la tête et quitta la pièce tandis que Lucius regarda, tremblotant, les billets. Soudain, il sauta de joie tout en s'esclaffant avant de se rassoir sur sa chaise, encore éberluée par ce qu'il venait de se passer. Il ne devait pas décevoir son père, non, étant sang-pur, il devrait lui faire honneur.

Le soir venu, mettant ses mains dans son manteau noir en cuir, Lucius essayait de suivre tant bien que mal les pas de son géniteur qui marchait vers l'arène du match. Il faisait nuit et frais, des halos de fumé sortaient de leur bouche et Lucius, le regard pétillant, voyait déjà les anneaux fixés sur des grands poteaux métallique qui surplombait l'arène et les tours de stade. Des lumières gigantesques étaient présentes pour éclairer l'arène et des panneaux luisant scotché vers le ciel et sur des tours métalliques étaient présent pour que les fans qui sont venu voir le match amical puissent le voir correctement. Les étoiles éclairaient également le stade et Lucius sentit son cœur exploser de joie, ses joues rougissants par le froid.

Il regarda autour de lui et vit des sorciers arriver par port-au-loin ou en transplanant afin de les suivre pour rentrer dans l'arène. Avec son père, le jeune garçon, deux jours avant le rentré scolaire s'installèrent dans les gradins et attendirent le coup de sifflet, regardant les joueurs entrer sur leur balai, faisant des pirouettes pour divertir le public. Lucius regarda les joueurs se positionner tandis que les cris excités et impatient du public résonnaient dans ses oreilles en même temps que le coup de sifflet qui retentit dans l'air.

Être sang-pur, c'est ça.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant