Chapitre 20: Fou

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Accompagné de Philibert, Albus ouvrit la porte blindée dans un grincement de métal devant lui et d'un coup d'œil prudent de Philibert, il entra. C'était grand et immaculé. Au milieu, une fente et une cage ronde enfermant Grindelwald, l'un des plus puissants sorciers que la Terre n'avait jamais connus.

-Comment avez-vous fait pour le rapatrier ici, Philibert ? Demanda Albus.

-Vous savez, si nous avons besoin de quelque chose, l'inquisition ne peut rien nous refuser. Ils nous obéissent. Le département des mystères est l'un des plus puissants départements du Conseil des sorciers. Déclara Philibert, Nous avons eu juste besoin de mentionner que nous avons besoin de plus de preuve pour le ramener. Malgré avec tant d'effort, l'inquisition d'Azkaban nous l'avons laissé. Nous avons peu de temps avec lui en entretient, si tu vois ce que je veux dire, Albus. Renchérit-il.

-Oui, je vois, merci.

-Fais vite, je t'attends plus loin. Préviens Philibert.

Albus hocha la tête et se rapprocha du milieu. Au bruit de nouveau pas, Grindelwald releva la tête et Albus put y voir que le temps passé en prison avait bien fait effet sur son ancien ami.

-Eh ben dis donc, qui voila ?! Albus ! Déclara Grindelwald d'une voix haché et enrouée par manque d'eau.

-Grindelwald. Salua Albus, froidement.

-Voyons, Albus. Salue mieux ton meilleur ami. Dit Grindelwald.

-Tu n'es plus, depuis longtemps, mon meilleur ami, Grindelwald, tu le sais. Je ne te considère plus comme tel. Déclara Albus.

Le nouveau directeur recula d'un pas lorsqu'il vit Grindelwald s'accrocher aux barreaux de la cage la faisant tanguer brusquement, le bruit retentit dans toute la pièce immaculée et il le vit s'acharner sur les barreaux avec sauvageries.

-Tu te prends pour qui ? De me dire ça alors que tu te plantes devant moi comme si tu avais besoin de mon aide. Albus, tu es un si piètre menteur et un si piètre sorcier qui crois sauver tout et tout le monde. Tu es fourbe, Albus. Déclara Grindelwald.

-Je ne suis pas là pour discuter aimablement, Grindelwald. Dis-moi où est-elle ?

-Qui ? Quoi ? Je ne sais pas !

-Tu le sais bien ! Souviens-toi du bon vieux temps ! Grindelwald !

-Toi ! Fais-le-toi ! Dis-moi ! Ha ha ! Souffla Grindelwald en partant dans un rire hystérique.

Son rire percuta en écho et Albus le regarda avec un sang-froid étonnant. Ses yeux bleus regardant le corps de son ancien ami gesticuler férocement, se cognant à plusieurs reprises contre les barreaux. Ses longs cheveux blancs se coinçant parfois dans les barreaux et lui arrachant des cris aiguës. Il était devenu complètement fou. Il n'avait plus rien à tirer de lui. Albus se mordit la lèvre inférieure et regarda son collègue avec une nouvelle détermination. Il devait essayer. Il devait la trouver avant quiconque.

-Dis-moi où est la baguette, Grindelwald. Dis-le-moi !

-La baguette ? Ma baguette ? Elle m'a échappée ! Elle est tombée, elle a disparue comme elle était venue ! Je ne pouvais rien y faire ! On m'a pris par surprise et on m'a enfermé ! Je ne me souviens plus de rien ! Mon trésor à disparu d'un coup de baguette. Pfft comme par magie ! Bafouilla Grindelwald.

Albus serra les poings et regarda Grindelwald gesticuler. Il soupira et repensa à la mère d'un de ses élèves qui avait périt la nuit suivant cet accident. Il repensa à l'aide implorante de la jeune femme qu'il avait refusé de l'aider. Il voulait réparer cette erreur. Pour ça, il devait accomplir cette tâche de retrouver cette baguette et d'accomplir son rêve d'enfant qu'il avait eut avec Grindelwald. Son passé le rattrapait on dirait.

Être sang-pur, c'est ça.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant