Chapitre 29 : Chemin de Travers

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Il marchait dans la froideur et à chacune de ses respirations, un halo de fumée sortit de sa bouche. Le froid l'assaillait à l'intérieur de lui et peu importe s'il essayait de se réchauffer ou non, il n'y arrivait pas. Ses cheveux tombaient sur ses épaules et devant ses yeux avec exagération comme s'il ne se l'était pas peignée depuis plusieurs mois. Il serra son manteau et le renoua autour de lui pour mieux se réchauffer. Il devait vite la trouver. Grindelwald ne pouvait pas le faire autrement et bordel, il était l'héritier de Salazard Serpentard, il ne pouvait pas négliger cette option. Cet homme allait le regretter de l'avoir emprisonné aussi longtemps. Sa vengeance allait être pénible pour lui !

Il mordit ses lèvres craquelées et renifla. Il s'arrêta et releva la tête tandis qu'il tendit sa paume droite vers le ciel. Un flocon atterrit dans sa paume de main. Il trembla de froid et secoua tout son corps, embarrassée par ce froid omnipotent. Grindelwald avança encore quelques pas dans la ruelle malfamée du chemin de Traverse. Les boutiques qui l'entouraient étaient tous sinistres et brisées, digne des maisons hantées. Les écriteaux qui devaient recouvrir le haut des portes étaient au sol sur le carrelage à demi-fissuré et ondulé. Les tuiles des maisons étaient vieilles, craquelés et se cognaient parfois au sol au fur et à mesure que le temps avançait. Des toiles d'araignées recouvraient les extrémités de chaque boutique et des tonneaux qui traînaient ici et là dans la longue ruelle.

Personne n'allait le retrouver, certainement pas et il deviendrait le plus puissant des sorciers que personne n'ait jamais connu. Cela allait arriver, ce jour qu'il attendait tant allait arriver. Il n'avait pas fait tout ça pour rien, il n'avait pas rassemblé une armée de sorcier corrompu -qui n'attendait plus que ses ordres depuis quelques mois- pour rien dans le dos du Conseil des sorciers. Bien qu'il ait été enfermé, cela ne l'a pas dérangé pour faire des manœuvres à l'extérieur de sa cage.

Alors qu'il était en plein milieu de la ruelle, il se fit bousculer par un gamin et recula de plusieurs pas. Il se retourna et vit le gamin s'excuser rapidement avant de disparaître dans une boutiquer à deux pas de là où il se trouvait. Il plissa les yeux et s'avança pour voir l'écriteau de la boutique : Barjow et Beurk.

Alors, Grindelwald se questionna et se demanda ce qu'un gamin sorcier ferait dans ce genre de magasin digne des plus grands frissons. Il se permit de s'y diriger et de se coller à l'une des vieilles fenêtres. Il jeta un coup d'œil dans la boutique et croisa un énorme bureau qui était débordé de paperasse au premier abord. À côté, un meuble en vitre exposait des objets magiques comme des fioles, des livres, des bocaux, des colliers maléfiques, etc. Une étagère remplie de crâne était à la droite de là où il se trouvait. Juste au-dessus de cette étagère, se trouvait une étagère remplie de fiole et de l'autre côté, devant, une main d'os était en exposition avec d'autres objets aussi lugubres soient-ils. Dans le centre de la pièce, se trouvait de grandes bibliothèques remplies d'objets antiques et maléfiques tout aussi dangereuse les unes que les autres.

Grindelwald vit le gamin alors arpenter entre les bibliothèques et s'arrêter, discutant avec quelqu'un qu'il ne put apercevoir. Le gamin lui semblait étrange et possédait déjà une forte aura de puissance qu'il pourrait accaparer pour l'aider dans sa quête de puissance. Mais, une chose l'intriguait et c'était le but de la venue du garçon au Chemin de Travers. Que faisait-il ici alors que des sorciers de son genre était au Chemin de Traverse à s'amuser avec ces farfelues d'objets magique de divertissement comme au Chaudron Baveur pour boire une bière-au-beurre, ou chez Fleury et Bott pour les fans de lecture, ou a s'extasier devant les nouveaux accessoires de Quidditch dans le magasin juste à côté ou encore à s'acheter des robes d'occasion à côté de la boutique d'Ollivander ? Il n'était pas commun et cela avait attirer son attention ambitieuse.

Être sang-pur, c'est ça.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant