Une nouvelle première rencontre

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Nda : Comme toujours rien ne m'appartient dans cette fiction hormis les personnages originaux et les situations dans lesquelles je mets tous les pauvres personnages. Tout le reste appartient à quelqu'un d'autre qui pourrait engager des avocats terrifiants pour me pourrir la vie comme je pourris celle des personnages. J'espère que ça vous plaira, dites-moi ce que vous en pensez et on se retrouve dans les commentaires !
Note spéciale : Les crimes de guerre, surnoms etc. que je donne à Grindelwald sont le produit de ma propre imagination et ne doivent pas être considéré comme canon. Bien qu'ils se déroulent au même moment que les événements Moldus, je n'ai aucune idée si le choix de J.K Rowling pour la timeline était délibérée. 

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Gellert ne lâcha pas Albus des yeux tandis que le directeur continuait sa logorrhée avant de demander aux élèves d'échanges d'aller s'asseoir. Albus et Potter s'installèrent ensemble à côté d'une fille qui leur avait apparemment réservé la place. Visiblement, elle les connaissait et Gellert finit par reconnaître Nikolette, la fille du joueur international de Quidditch Victor Krum. 
Heureusement la table à laquelle ils étaient assis était assez proche pour qu'il puisse les observer sans attirer l'attention sur lui. Gellert n'avait d'yeux que pour les deux, ignorant totalement la nourriture apparue en face de lui. Ils semblaient proches, nota Gellert, observant Potter et Albus remplir leurs assiettes respectives et celle de l'autre, sachant apparemment ce que l'autre voudrait ou n'aimerait pas. Il y avait une connivence entre eux, une unité qui se voyait même à distance. Amis proches ou amants cela dit ? C'est que l'intéressait le plus. 
Le langage corporel ne lui apprenait rien d'aussi loin et ils pouvaient seulement être discrets. Ils les savaient tous les deux gays après tout. Il savait intimement qu'Albus l'était et il y avait eu tout un déchaînement médiatique un an et demi plus tôt dans tous les tabloïds du monde magique lorsque des photos d'Albus Potter embrassant un homme étaient sorties. 
Le fait que le père du garçon, Harry Potter lui-même, se soit tenu aux côtés de son fils et ait publiquement admis l'homosexualité de son fils avait impressionné Gellert en plus d'amoindrir a vague de choc provoquée. Si l'Élu était totalement à l'aise avec ça, personne ne dirait ouvertement qu'il était contre. Les choses n'étaient pas aussi terribles qu'à l'époque où Albus et lui avaient son âge mais tous les homosexuels et transgenre du monde magique devaient vénérer l'Élu pour cette déclaration qui avait fait évoluer les mentalités sur le sujet. 

Il avait besoin de plus d'informations et c'était bien sa veine puisqu'il était assis aux côtés de quelqu'un qui les connaissait tous les deux. Détournant son attention vers Scorpius, Gellert leva un sourcil en remarquant que Scorpius l'imitait sans le savoir. 
Il n'y avait pas de nourriture dans son assiette et il fixait la même table et les mêmes hommes. 
Intéressant. 

 - "Malfoy."

Gellert attendit que Scorpius tourne la tête vers lui avant de continuer : 

 - "Qu'est-ce que tu sais sur le rouquin assis à côté de Potter ?"
 - "Wimbledon?", cracha Scorpius avec du venin plein la voix. "Qu'est-ce que tu lui veux ?"
 - "Qu'est-ce que tu peux me dire sur lui ?" répliqua Gellert en ayant la forte impression que le blond ne supportait pas Albus. 

Cependant ce n'était pas de la haine dans ses yeux alors qu'il les regardait tous les deux. 
Tous les deux. 
Son esprit s'éclaira et il jeta une fois de plus un regard discret vers l'autre table.
Scorpius ne regardait pas Albus mais le garçon à ses côtés. C'était lui qui retenait son attention. Et c'était fichtrement intéressant. 

 - "Wimbledon est un Monsieur-je-sais-tout, chouchou des profs", l'informa Scorpius en redirigeant l'attention de Gellert vers leur conversation. "Tout dans la tête rien dans les muscles. C'est l'ombre de Potter, tu les vois jamais l'un sans l'autre. On pourrait les prendre pour des siamois. Des meilleurs amis", ajouta-t-il, bien que Gellert entendit clairement le doute dans ces deux mots. 

Seulement ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant