Seulement Toi

Bagarre de bar

Nda : Comme toujours rien ne m'appartiens à part les personnages originaux et les situations dans lesquelles je les mets. Tout le reste appartient à quelqu'un d'autre et c'est très bien comme ça. Bonne lecture et j'espère que ça vous plaît ! 

______________________________

Parmi les avantages les plus inattendus en étant un élève de septième année à Durmstrang c'était que vous pouviez sortir de l'école pendant les week-ends et aller où vous vouliez du moment que vous disiez où vous alliez, que l'on pouvait vous joindre et que vous aviez plus de dix-sept ans. Il fallait simplement être rentré avant huit heures du soir le dimanche sinon tous vos privilèges étaient suspendus. C'est, entre autres, ce qui avait grandement attiré Al et Albus, qui avaient vu une chance de visiter l'Europe de l'Est et ainsi passer plus de temps dans les autres pays du monde lorsqu'ils feront le tour du monde une fois diplômé. 

Pour leur premier week-end les deux Gryffondors étaient partis pour Saint-Pétersbourg, où ils avaient suivis les indications données pour trouver l'équivalent Russe du Chaudron Baveur. Une fois à destination, ils pénétrèrent dans la partie magique de la ville, passant l'après-midi à faire du lèche-vitrine et à jouer les espions pour l'oncle Georges d'Al. Le magasin qu'ils espionnaient avaient contacté Georges quelques semaines plus tôt en demandant une autorisation pour vendre les produits Weasley. 
Georges n'aimait pas du tout l'idée que quelqu'un d'autre que sa fille ou lui puissent vendre leurs produits. Georges, Roxanne, Teddy et James étaient venus pour rencontrer le propriétaire de la boutique et discuter affaires, et ils les retrouveraient plus tard pour discuter du sujet. En attendant les deux flânaient dans la boutique, prenant quelques notes et s'accordant tous les deux pour dire qu'elle était hors de prix, trop peu fournie et souhaitant délibérément utiliser le nom Weasley pour se donner un prestige qu'elle ne méritait pas. 

Ils trouvèrent en revanche une boutique qu'ils adorèrent, une confiserie qu'ils quittèrent avec des bonbons plein les poches et du sucre plein le sang. Pour se dépenser Al laissa Albus le traîner dans une vieille librairie décrépie, Al réalisant tardivement que la boutique faisait de la liquidation de stock.
Inutile de dire qu'ils y passèrent encore plus de temps qu'à la confiserie. 
Partant avec l'équivalent d'un chariot de livres, Al ne pouvait qu'être reconnaissant qu'Albus ait les capacités magiques nécessaires pour réduire les livres à la taille de Gallions, ce qui leur permettaient de pouvoir tout transporter sans se mettre le dos en vrac. Pourquoi Albus devait-il acheter la moitié des libraires dans lesquelles il entrait était au-delà de la compréhension d'Al mais il supposait que c'était thérapie par le shopping à lui. 

__________

Après avoir traîné quelque peu Al se retrouva à discuter avec un vendeur particulièrement beau qui connaissait juste assez d'anglais pour faire comprendre à Al qu'il l'intéressait. Voyant qu'Al s'amusait bien avec ce flirt impromptu, Albus proposa de rejoindre les autres et AL pourrait venir lorsque le vendeur aura épuisé son pauvre anglais en flatteries. L'égo d'Al méritait bien ce soutien. 

Arrivant au point de rendez-vous, qui était un bar Moldu connu, Albus entra et prit place au bar. Ce n'est qu'une fois installé qu'il se rendit compte qu'il connaissait la personne à côté de laquelle il s'était installé par coïncidence. Christopher Worden. 

 - "Salut." 

Albus ne fut pas surpris lorsqu'il fut ignoré. Durant les derniers jours, le loup-garou leur avait bien fait comprendre qu'il ne souhaitait pas devenir ami avec eux. Saisissant l'allusion, Albus redirigea son attention vers son verre dès qu'il lui fut servi, le sirotant lentement, vu qu'il avait une tolérance à l'alcool très faible et qu'il devait lui tenir un moment. 
Les autres étaient évidemment en retard et il en avait déjà fini le quart quand du bruit à ses côtés attira son attention. Tournant sa chaise, Albus se leva de son siège automatiquement, posant son verre dès qu'il prit compte de la situation.