Tempête interne

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NdA : Comme toujours, rien ne m'appartiens à part les personnages originaux et les situations dans lesquelles tout ce petit monde se retrouve. Tout le reste appartient à quelqu'un d'autre et c'est ainsi que ses avocats ont l'intention de garder. Merci de continuer à me lire, j'espère que vous aimerez et laissez moi savoir ce que vous en pensez ! 

NdlT : Hello tout le monde ! Désolé pour le retard de cette semaine mais j'ai eu (et ai toujours) pas mal de souci avec mon université donc je vais probablement (sûrement) être en retard pour la publication des prochain chapitres. Je vous aimes, on se retrouve dans les reviews ! 

Ps. : Je n'ai toujours pas de Beta-lecteur pour vérifier les fautes pour cette fiction, si jamais vous en voyez, n'hésitez pas à me les faire remarquer.

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Debout sur un balcon d'une des tourelles, ses bras confortablement croisés sur le muret de pierre en face de lui, Scorpius regardait le ciel nocturne. Il était gris et nuageux avec un orage en approche. La pluie tombait déjà, régulière et fine mais Scorpius était déjà trempé de la tête aux pieds. Mais c'était au delà de ses préoccupations, il s'en fichait totalement puisque son esprit était consumé par le spectacle devant lui. Il était devenu une partie de la tempête et se reflétait en elle. 

Depuis tout petit, Scorpius avait toujours adoré les tempêtes, il s'était toujours précipité dehors dès que ça commençait s'il arrivait à échapper à ses parents qui étaient persuadés qu'il allait se faire frapper par la foudre. Ça n'était toujours pas arrivé, mais ça ne semblait pas les rassurer. Scorpius pensait qu'il y avait des pires façons de mourir, surtout lorsqu'on était un Malfoy mais il avait toujours préféré ne rien dire. 

Pendant un temps, il avait arrêté de regarder, incapable de continuer mais ces jours étaient heureusement passé. Penser à ses jours lui fit lever la main jusqu'à l'oreille qu'Al avait touché un peu plus tôt dans la journée. Il ne l'avait jamais dit à Al, mais c'était à cause de lui qu'il s'était fait percer les oreilles en premier lieu. Il avait entendu une conversation entre Al et ses cousines au chemin de Traverse sur le fait que les homme devaient porter des boucles d'oreilles ou non et Al avait prit le parti des cousines pro-boucles d'oreilles. Se faire percer juste après ça avait été un geste impulsif et Scorpius l'aurait sûrement laisser se refermer et cicatriser si Al ne l'avait pas embrassé à en perdre la tête peu de temps après se l'être fait faire. 
Il ne pouvait plus se trouver sous une tempête sans penser à ce baiser. 

C'était un jour, tout comme aujourd'hui. C'était juste avant le dîner, presque tout le monde à l'intérieur à cause du mauvais temps. Il était sorti pour admirer le spectacle puisqu'il n'avait pas spécialement faim et pas spécialement envie de se mettre à table avec des gens qui espéraient le voir frappé par la foudre. Il était debout sur un des nombreux balcons de Poudlard, les yeux fermés et la tête penchée en arrière, l'eau dévalant son visage et son corps, trempant son uniforme, hormis la cape, qu'il avait laissé sur un banc à l'abri. C'était alors qu'il avait senti la présence de l'autre. 
Il avait ouvert les yeux et tourné la tête, perplexe quand il avait reconnu Al Potter dans la même position que lui, la tête en arrière mais tourné sur le côté quand il avait senti le regard inquisiteur de Scorpius sur lui. Al lui avait sourit, sa chemise blanche et son pantalon d'uniforme trempés par la pluie. Al n'avait pas dit un mot en retournant son regard vers la pluie et Scorpius avait été incapable de trouver quoi dire. Ils étaient donc revenus à leur observation du ciel, Scorpius étant conscient de la présence de l'autre dans tous les nerfs de son corps et jusqu'au bout de ses ongles. 
Ils étaient resté debout sous cette pluie pendant quasiment une heure, n'échangeant pas un mot, jusqu'à ce que la pluie se lève et que les nuages commencent à se dissiper. Alors seulement Al s'était tourné vers lui et lui avait posé une question qui l'avait surpris, sans aucun contexte apparent : 

Seulement ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant