Cas désespérés

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Nda : Disclaimer : Comme toujours, rien ne m'appartient à part les personnages originaux et les situations dans lesquelles ils terminent. Tout le reste appartient à quelqu'un d'autre et ils ont des avocats pour le prouver. Merci de me lire, j'espère que ça vous plaît et dites moi ce que vous en pensez ! 

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La meilleure qualité et le pire défaut de Gellert était sans aucun doute sa ténacité. Une fois qu'il s'était décidé à faire ou apprendre à faire quelque chose, il n'y avait aucun moyen de l'arrêter avant qu'il ne soit le meilleur. Petit ou grand, Gellert était du genre à viser la perfection dans tout ce qu'il faisait. Embrasser inclus. Et comme sa première véritable expérience intime avait été avec l'homme qu'il était en train d'embrasser, Gellert avait fait plus de recherches que n'importe qui pour faire fondre Albus comme un cône au mois d'août. 

Et il était vraiment en train de fondre alors que les lèvres de Gellert le séduisait avec un long baiser interminable qui ont coupé court à toutes les protestations d'Albus. Une petite portion de son cerveau arrogant était en train de lui dire qu'il devait soudainement être en train de faire un AVC*, puisque c'était la seule raison valable pour laquelle il n'était pas en train de frapper Gellert de toutes ses forces pour ce qu'il était en train de faire. Le reste de son cerveau avait suffisamment de jugeote et était beaucoup trop noyé sous les hormones produites par le baiser de Gellert pour pouvoir réagir. 

Ce fut la partie raisonnable du cerveau qui finit par l'emporter. Alors que Gellert aurait pu continuer d'embrasser Albus jusqu'à ce que les étudiants sortent pour le petit-déjeuner mais, il se connaissait assez pour savoir que si Albus continuait de faire ces petits sons de gorge tout en le laissant faire ce qu'il voulait, il allait forcément prendre l'avantage. Et ce n'était pas le temps ni le lieu et de toute façon son foutu genou ne le laisserait pas faire de toute façon. Il se recula à contre-cœur, continuant d'encadrer le visage d'Albus entre ses mains alors qu'il regardait les yeux de ce dernier s'ouvrir lentement, assombris alors qu'il peinait à se focaliser et à évaluer la situation. 

 - " Je suis content de voir que ça n'a pas changé ", dit Gellert, plus pour lui que pour Albus. 
 - " Ne refais jamais ça ", ordonna Albus en se remettant sur ses pieds plus furieux contre lui-même que contre Gellert alors qu'il essayait de rappeler son traître de corps à l'ordre. 

Il n'allait pas prendre cette route une deuxième fois. S'il laissait Gellert séduire son corps, son cœur et son âme n'allaient pas tarder à suivre. Bien sûr il y avait toujours cette petite voix dans sa tête qui lui disait que les trois appartenaient à Gellert depuis plus d'un siècle mais c'était une voix qu'il faisait taire depuis plus d'un siècle. 
Gellert leva simplement un sourcil, son regard faisant clairement comprendre qu'il savait très bien qu'Albus mentirait s'il disait qu'il ne voulait pas recommencer. 

 - "Je suis sérieux."

Et sachant qu'il ne pourrait pas gagner une dispute contre Gellert alors que sa tête tournait encore du baiser qu'il lui avait donné, Albus enjamba son genou plié et sortit de la pièce, ignorant superbement le regard entendu de Gellert. 
Le laissant partir pour le moment, Gellert redirigea son attention vers son genou. Reposant de nouveau son pied sur la table, il fit son massage rituel avec une crème spéciale qui aidait à détendre et à réparer les chairs blessées, bandant son genou avec une potion pour l'aider à absorber et éviter de trop plier son articulation. Une fois qu'il eut fini, il avala un antidouleur et se leva pour partir. Ses yeux scannèrent l'endroit pour être sûr qu'il ne reste aucune trace de son passage, ils tombèrent sur un petit objet reflétant la lumière du feu. Sautillant pour s'approcher, il se pencha et ramassa le petit disque, reconnaissant immédiatement le bouton du pyjama d'Albus. 
Glissant le bouton dans sa poche, Gellert récupéra sa sacoche et sa canne, s'appuyant sur cette dernière pour retourner dans leur chambre. Se glissant à l'intérieur sans aucun bruit, Gellert se dirigea vers le lit d'Albus et écarta les rideaux du dos de la main avec l'intention de lui rendre son bouton et pourquoi pas de lui rappeler comment il avait répondu à ses avances un peu plus tôt. 
Mais le lit était vide. 

Seulement ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant