Seulement Toi

Tu es juste humain.

Nda : Disclaimer : Comme d'habitude, rien ne m'appartient à part mes propres personnages et les situations dans lesquelles les personnages finissent. Tout le reste appartient à quelqu'un d'autre dont les avocats sont terrifiants. 
Merci de lire cette fiction, j'espère qu'elle vous plait et donnez-moi vos avis ! 

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Al et Albus avaient intelligemment pris les places au bout de la table pour le dîner avec Albus au bout et Al à côté de lui. De cette façon, il était impossible d'encercler Albus comme pendant le déjeuner. La chance était avec eux, le mot ayant apparemment circulé qu'Albus ne parlait pas et ne céderait pas. Maintenant tout le monde était autour de Gellert, rendant les deux Albus fous en se demandant ce qu'il leur disait et ce qu'il taisait. Jouant avec sa nourriture Al était autant perdu dans ses pensées qu'Albus. 

Ce n'était pas comme s'il n'avait jamais jeté un œil à l'histoire de Gellert Grindelwald ; Al s'y était intéressé dès l'instant où Albus lui avait révélé qui il était vraiment. Il avait fait des heures de recherches, essayant de deviner ce qui avait bien pu attirer Albus chez le deuxième pire sorcier de l'Histoire de la magie. Ses recherches lui avaient appris que Gellert avait été beau, intelligent, et particulièrement charismatique quand il le voulait et Al s'était dit qu'il avait été question du crush typique du geek sur l'inatteignable star du lycée. 

En fait, Al s'était souvent secrètement demandé si toute la relation d'Albus et de Gellert n'avait pas été juste ça : le garçon populaire, Grindelwald, utilisant l'intello, Albus, pour trouver ce qu'il voulait le plus vite possible en utilisant son crush contre lui-même. 
Maintenant il savait qu'il n'avait jamais eu aussi tord. 

Alchimie. Tout était une question d'alchimie entre ces deux-là. 
Il avait été assis dans différentes classes avec eux aujourd'hui et avait été autant abasourdi que les autres par l'alchimie qui se dégageaient d'eux. Vous ne pouviez pas être dans la même pièce qu'eux et ne pas penser qu'ils étaient fais l'un pour l'autre. Que personne ne complétera l'autre aussi parfaitement. Qu'ils se soient déjà séparé une fois en disait long sur leurs incroyables volonté et l'impact de la mort d'Ariana sur eux mais Al sentait qu'il serait impossible de les séparer une deuxième fois. Car une des choses que les deux sorciers avaient eu en commun durant leurs vies précédentes était qu'aucun des deux n'avait tenté de nouer une relation avec qui que-ce soit une fois leur relation finie. Ils avaient tous les deux vécu des vies relativement solitaires, interagissant avec les autres mais ne les laissant jamais approcher ou s'attacher. Ils étaient tous les deux trop intelligents et trop conscients de ça pour penser qu'ils pourraient un jour trouver en quelqu'un d'autre ce qu'ils avaient trouvé en eux. 
Il n'y avait eu personne pour Albus Dumbledore sauf Gellert Grindelwald. 
Il n'y avait eu personne pour Gellert Grindelwald sauf Albus Dumbeldore.
Et ils l'avaient toujours sut. 

Étaient-ils comme le Yin et le Yang, se demanda Al, le jour et la nuit, la lumière et l'obscurité ? Étaient-ils comme les deux faces d'une même pièce, fait pour s'équilibrer l'un et l'autre ? La perte de la lumière d'Albus était-elle la raison pour laquelle Grindelwald s'était autant enfoncé dans l'obscurité ? La perte de Gellert était-elle la raison pour laquelle Albus Dumbledore n'avait jamais été capable de voir sa beauté et sa lumière intérieure, car comment pouvait-on voir la lumière sans obscurité ? Était-ce pour cela que l'ancien mage noir voulait encore Albus malgré le fait que ce dernier avait été responsable de son incarcération et en quelque sorte de sa mort ? Parce que Gellert avait sûrement réalisé, au contraire d'Albus, qu'ils avaient besoin l'un de l'autre pour vivre une vie en valant la peine. 

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Laissant Al à sa rumination, après tout pas besoin d'être un génie pour savoir à quoi il pensait, Albus se concentrait pour pousser sa nourriture autour de son assiette avec sa fourchette. Il n'avait aucun appétit, ce qui était assez inhabituel pour lui. Chez lui, les gens se demandaient souvent comme il faisait pour manger autant et rester aussi maigre qu'un épouvantail. 
Même se dire qu'il aurait besoin de toutes ses forces pour se battre avec Gellert n'était pas assez pour stimuler son appétit.