Chapitre 14 : Tous aux petits soins les uns des autres !

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PDV Rose

Ça faisait maintenant une semaine que Lysa et Woozi étaient sortis de l'hôpital, pendant ce temps, Vernon c'était lentement insinuer dans mon cœur. Je n'osais rien lui dire, j'avais trop peur qu'il me rejette et que notre amitié soit alors perdue. J'étais timide quand il était près de moi et j'avais décidé d'en parler avec ma sœur Victoria aujourd'hui, je l'attendais donc dans ma chambre.
Elle arriva quelques minutes plus tard, elle ferma la porte et se jeta dans mes bras, toute contente.

-« Raconte, raconte !!! »
Rigolait-elle en me regardant.

-« Bah... Ça fait un petit moment que je me suis rendu compte que j'aime Vernon, mais j'ai peur de lui dire et que ce soit pas réciproque et que notre amitié s'arrête là pour ça...»
Dit-je en baissant la tête, je sentais les larmes me monter et mes yeux me piquer.

Ma sœur me prit dans ses bras, mais j'entendis un bruit dans le couloir, surprise et effrayée que quelqu'un ai entendu ma confession, je me libère de l'emprise de ma sœur et me précipite dans le couloir. Et là, un énorme choque me prit quand je vis que la personne que je voulais le moins qu'elle entende cela, était bien là, surpris de ma déclaration, Vernon. J'allais m'enfuir en courant, voulant cacher mes larmes naissantes de l'homme que j'aime mais il me saisit le poignet et me tira vers son torse en signe rassurant. Je voulais vraiment m'enfuir, je ne voulais pas qu'il me voit aussi pitoyable, mais surtout j'avais honte qu'il ai entendu ma confession, j'avais l'impression que j'avais ruiné notre relation.

-« Il faut qu'on parle, juste toi et moi.» Dit-il, très sérieux.

Je le regardais, surprise puis acquiesçait. On se dirigeaient vers la porte de notre chambre, où, lorsqu'il tourna la poignée, on vit ma sœur en sortir, le sourire au lèvres. Ça sent l'embrouille ça, je suis sûre que ma sœur a entendu notre discussion, en attendant, il y a plus important, que va me dire Vernon ? Je suis curieuse et en même temps je redoute ce moment. Il me fait entrer et ferme la porte à clé derrière nous. Il m'indique de la tête de m'asseoir sur le lit, ce que je fis, très vite rejointe par lui. Je le regarde, appréhendant ses paroles, il a l'air de chercher ses mots et son visage rougit légèrement. Il est trop mignon comme ça !!! Tout timide, on dirait un nounours tout mignon !!! Il relève la tête, bien décidé à me parler, mais quand il croisa mon regard, il devint rouge tomate avant de bégayer :

-« Je... Enfaite, ça fait un petit moment que j'ai comme qui dirait eu le coup de foudre pour toi, dit-il en se grattant l'arrière de la tête, je suis tombé encore plus amoureux au moment où tu a chanté notre chanson quand on revenait de la ville, donc, même si je suis nul en déclaration, je voulais te dire I Love You...»

Je ne savais pas quoi dire, j'étais surprise et tellement heureuse que je lui sauta dans les bras en murmurant à son oreille un léger « Moi aussi ! ». On rigolait comme deux gosses en se faisant un câlin, une étreinte rassurante et emplie d'amour.
Le soir arriva et nous descendîmes main dans la main pour annoncer la bonne nouvelle aux autres. J'étais un peu anxieuse mais Vernon me rassurait en pressant doucement sa main dans la mienne. Nous avions annoncer notre mise en couple pendant le repas, presque personne n'était surpris, à croire que c'était prévisible, en tout cas, ils étaient tous heureux pour nous.

PDV Woozi

Depuis que nous sommes revenus de l'hôpital, Lysa se comporte bizarrement, en plus son infirmière la suis partout, un vrai pot de colle. Je voulais lui parler mais elle m'évitait et le pire, c'est que son infirmière m'avait interdit de dormir avec elle, soit disant je pouvais la stressée et aggraver son état. Cette s****e m'empêchait de la voir, mais je voulais être près d'elle, ça devenait vital pour moi, et je devenais de plus en plus pénible. Elle me manque... ces mots tournent en boucle dans ma tête. Puis, un jour, je craqua, j'en pouvait plus, il fallait que je la voit, que je l'entende me parler, je décida donc de me rendre dans sa chambre. Je profitais du fait que son infirmière soit partie au toilette pour l'emmener au bord de la piscine souterraine, elle dormait dans son fauteuil roulant, ce qui me facilitait la tâche. Une fois arrivé, j'en profitait pour lui faire un baiser sur le front, depuis le temps que je rêvait de faire ça ! Elle grommelle quelque chose dans son sommeil, j'essaye de la réveiller mais elle dit quelque chose, je me rapproche pour écouter et j'entends mon prénom enfin mon pseudo et des ne me laisses pas toute seule entrecoupés. Elle commence à s'agiter, elle m'inquiète, on dirait qu'elle va refaire une crise de panique. Je la secoue légèrement pour la réveiller, ça ne marche pas. Je la secoue plus fort, elle se réveille en sursaut, elle écarquille les yeux mais une crise se déclenche, n'ayant pas ses médicaments sous la main, j'essaye de la calmer comme je peux, finalement je la prend dans mes bras et après quelques minutes elle se calme, faut croire qu'elle aime bien mon odeur. Je l'a garde encore un peu dans mes bras pour être sûr que sa crise est passée et sort de l'étreinte pour la regarder. Elle ne semble pas comprendre ce qu'elle fait ici ni pourquoi c'est avec moi qu'elle est. Je soupire et lui explique :

-« J'avais besoin de te voir, ça fait trop longtemps qu'on s'est pas vu et comme tu m'évites j'hésitai à venir te parler, surtout avec l'autre pot de colle dans les pattes.»

-« Attends, c'est qui le pot de colle ?»

-« Bah ton "infirmière", elle refuse de me laisser te voir, elle pense que c'est de ma faute et que je sait pas m'occuper de toi... Mais j'ai tellement envie de te voir, je serai totalement incapable de te faire du mal...» Dis-je en baissant la tête, légèrement gêné.

-« Woozi, je vois bien que tu as changé depuis qu'on ne s'est plus parlé, et les autres ont insisté sur le fait que tu ne manges plus beaucoup, s'il te plaît prend soins de toi en premier, et inquiète-toi de mon état plus tard. Tu m'inquiètes vraiment, comment es-tu sensé résister à cet emploi du temps surchargé si tu ne fait pas attention à toi et à ton corps ?»

-« Lysa... s'il te plaît ne m'évite pas comme ça, j'en deviens méchant et agressif avec tout le monde, je ne me reconnaît même plus... Lysa, laisse-moi prendre soins de toi, jamais je ne te ferait du mal !»

Je ne réfléchissait même plus à ce que je disais, à un moment j'ai même cru que j'allais lui confessé que je l'aime. En pensant à ça je commence à rougir, surtout que ça réponse prend du temps à sortir de ses lèvres, j'ai l'impression que ce temps dure une éternité.

-« Écoute, je sais que tu ne me feras jamais de mal, je vais en discuter avec mon infirmière, j'aimerai bien que tu reviennes dormir avec moi, surtout que je me sens mal à l'aise quand je sais que tu dors dans le salon.»

-« Cool !!! On remonte ? »

Elle hoche la tête, à l'intérieur de moi, c'est la fête, je suis trop content. Je devrai peut être me calmer parce que c'est pas gagner pour que l'autre accepte, mais bon, je suis quand même heureux et mon sourire ne semble pas prêt de partir. Une fois remontés, je l'emmène dans sa chambre pour qu'elle puisse discuter avec l'infirmière. J'entend d'ailleurs celle-ci lui dire :

-« Il a une mauvaise influence sur vous mademoiselle, faites attention, et reprenez rapidement des forces ou votre maladie gagnera la guerre.»

-« Ça, c'est mon problème, pas le vôtre, et je ne vois pas pourquoi pendant tout ce temps vous lui avez interdit de me voir. Le pauvre se rendait malade par votre faute...»

-« Mais mademoiselle...»
Elle se fit coupé par Lysa, bien décidée à gagner la discussion.

-« Il n'y a pas de "mais" qui tienne, vous allez vous excuser et le laisser tranquille, si il veut dormir avec moi c'est moi qui décidera pas vous !»

-« Bien mademoiselle...»
Répondit elle intimidée par le tranchant des paroles de Lysa.
Dans mon coin, je sautillais de joie, tout content de pouvoir enfin faire ce que je voulais sans l'autre boulet dans nos pattes.
Elle ouvrit la porte et sortie, j'étais tellement content que je me précipitais à l'intérieur pour me jetter sur Lysa et lui faire des chatouilles. On étaient tout les deux morts de rire, littéralement, on étaient allongés sur le lit entrain d'essayer de calmer notre fou rire.

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Bonne année tout le monde !

Distinction (세븐틴) Seventeen FanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant