2 mai 2011

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2 mai 2011

Je suis assez contente de moi, j’arrive à trouver le temps de venir assez régulièrement, même si ce n’est que deux fois par mois, au moins, j’arrive à faire quelque chose de régulier. Avec mon emploi du temps, c’est un véritable exploit.

Vendredi dernier, nous avons eu le plaisir de signer un gros contrat sur lequel nous avons travaillé pendant plusieurs mois. Franchement, à la fin, personne n’y croyait plus. Le boss était tellement ravi qu’il nous a dit de rentrer chez nous, il n’était que 15h. Nous sommes tous descendu boire un verre ensemble pour fêter ça. L’ambiance était très enjouée et festive. Certains sont rentrés chez eux auprès de leur famille mais d’autres ont décidé de manger ensemble. Une sortie supplémentaire. Je n’ai bien évidemment pas manqué d’y aller aussi. Ces derniers temps, j’avais oublié ce que cela faisait de m’amuser. Je ne me souvenais plus de ce que signifiait les mots « vie privée ».

Il faut dire que je n’ai plus le temps de faire autre chose que travailler. Dormir, manger étaient devenus des automatismes de survie.

Je ne sais même pas comment je suis rentrée chez moi, mais samedi matin, j’ai eu des difficultés à émerger. Pour me détendre complètement, j’ai réquisitionné ma soeur et nous nous sommes accordé une après midi shopping et lèche-vitrine. Nous avons dévalisé les boutiques sans aucun égard pour nos comptes en banque respectifs. Quelques ensembles pour cet été, une paire de sandales et quelques rires étouffés dans la cabine d’essayage pour de la lingerie. Chacune dans une cabine à essayer des ensembles, imaginez le problème lorsque nous voulions l’avis de l’autre !

Difficile de sortir de la cabine en sous-vêtements et de déambuler dans la boutique. Je suis sûre que nous aurions fait sensation. Nous savions déjà que nos plaisanteries lancées à mi-voix et nos rires attiraient les regards amusés des clients vers les cabines d’essayage. Inutile d’en rajouter en s’exhibant en petite tenue ! Bien que je sois certaine que cela aurait été apprécié par les clients masculins.

Un dîner au restaurant pour parachever la journée et j’ai retrouvé les ronronnements du mâle de la maison. J’aurai bien aimé retrouvé un autre mâle de ma connaissance mais celui-là a déserté la ville ! Tant pis, il ne perd rien pour attendre.

Le reste du weekend s’est déroulé dans une ambiance tranquille. J’ai profité du soleil sur le toit de l’immeuble. Petite parenthèse de paix et de calme avant de replonger dans le tourbillon du quotidien.

Des mots, une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant