11 juillet 2011

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11 juillet 2011

Avec l’été, tout prend une dimension différente, une saveur différente. Les saisons nous font voyager, nous promènent d’un monde de couleurs et de sensations à un autre monde semblable mais différents. Des mondes complémentaires qu’on ne se lasse pas de contempler.

De ma fenêtre, je ne vois que la fourmilière habituelle. Sur le toit de l’immeuble, c’est toujours le même paradis tropical. Lorsque je marche dans le parc proche de chez moi, j’ai ce vif et intense sentiment de dépaysement. Il suffit d’un regard différent pour nous faire basculer du rang d’acteur de notre vie à celui de spectateur de la Vie. La vie grouille partout, déborde, envahit. Et il est dommage que la majorité des gens ne la voient même plus tellement elle est omniprésente.

Je vois encore parfois des personnes qui savent s’arrêter et observer cette vie. Ils s’assoient et si vous regardez bien, vous vous rendrez compte que ceux qui s’assoient pour profiter de cette vie sont des gens âgés qui ont enfin compris l’importance de la vie et l’importance d’en profiter. Les autres ne font que courir comme les joggers du parc. Ils courent après le temps sans se rendre compte que la vie continue sans les attendre.

Je vis au rythme des saisons. A l’approche du printemps, tout se réveille et je suis prise de frénésie mais tout se ralentit avec la chaleur de l’été, le temps semble s’allonger et ne plus avoir de prise sur le quotidien. Le jour l’emporte sur la nuit. Puis c’est un second réveil plus calme avec la douceur de l’automne et enfin le ralentissement et semi-sommeil de l’hiver. Bien évidemment, mon cycle de vie est perturbé continuellement par les voyages obligatoires pour mon travail mais qu’importe. Il y a toujours un prix à payer lorsqu’on a un métier qui nous plait et une vie qui semble relativement conforme à ce que l’on souhaite …

Des mots, une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant